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André Siaka, l'un des plus grand manager camerounais !

Il est rentré à la SABC il y a 36 ans. revenu de France où il a obtenu son diplôme d'ingénieur à l'Ecole polytechnique de Paris, André Siaka est recruté à la Sabc, agence de Bafoussam comme ingénieur de gestion des procédés. Il y passe seulement quelques mois. Car, la même année, le jeune recru est affecté à Yaoundé où il occupe le poste de chef d'embouteillage.
Il y passe deux années avant d'être muté, à la direction générale à Douala, comme directeur d'usine où il exerce pendant deux ans. Alors âgé de 32 ans (il est né le 21 janvier 1949), André Siaka est ramené à Yaoundé comme directeur adjoint d'agence, puis directeur d'agence. Au vu des résultats engrangés qui témoignent à suffisance son dynamisme, Siaka est ramené à Douala en 1986. Une mutation promotionnelle puisqu'il est désormais directeur général adjoint de la Sabc.
Le natif de Bandjoun ne s'arrêtera pas là. Pour entamer son processus de transformation, l'entreprise a besoin des personnes dynamiques. André Siaka est donc désigné directeur général de la Sabc en 1988. Il faut attendre 2005 pour le voir arborer le titre d'administrateur directeur général de ladite société brassicole. En plus de cette casquette bien connue du grand public, l'homme dynamique est également vice-président d'Ecobank, administrateur à Orange Cameroun, et membre de la Commission des marchés financiers.
Il a été aussi, entre 1993 et 2008, président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Dans une interview accordée à un confrère, André Siaka répond tout naturellement à deux questions clés qui devraient faire taire tous ces oiseaux de mauvais augures. A la question de savoir Quel est l'impact du groupe sur l'économie nationale ? Il répond : " En personnel titulaire, nous tournons autour de 3000 salariés. C'est pratiquement le même chiffre en personnel prestataire.
L'impact peut s'apprécier en termes d'impôts directs et indirects auxquels s'ajoutent les droits de douane; cela nous amène à 200 milliards de Fcfa par an. Hors secteur pétrolier, nous sommes le premier contribuable ". Concernant sa plus grande fierté au moment où il passe la main, il soutient : " J'en ai plusieurs. La première tient au changement d'image de l'entreprise.
Les Brasseries du Cameroun avant que je ne sois directeur général étaient perçues comme une entreprise coloniale. tous les postes de responsabilité étaient occupés par des expatriés. Cette image a disparu aujourd'hui et je crois que l'entreprise fait désormais partie du patrimoine national. Ma plus grande fierté est d'avoir fait en sorte que les gens voient la réalité. Le Cameroun a besoin de cette entreprise qui contribue à son développement. Elle a sa place dans l'économie nationale et doit être aidée et protégée. La deuxième fierté qui complète la première est la montée en puissance des compétences camerounaises.
Des 66 expatriés qui occupaient des postes de responsabilité à l'époque, il n'en reste qu'une dizaine alors que l'encadrement a beaucoup augmenté. toutes les usines sont dirigées par des Camerounais. Il en est de même du commercial. ".
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