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Ce que Titus Edzoa reprochait à Paul Biya lorsqu'il a démissioné de son gourvernement en 1997 : il ne travaille pas !

Une semaine après sa démission, dans une interview accordée à Haman Mana, Titus Edzoa déclare: «J'ai toujours été positif. Mais ce n'est pas à un ministre de dire que tout est immobile. Vous le voyez vous-même rien ne marche. On lui dit : « Bougez ! Bougez ! », Il ne bouge pas. Il ne travaille pas. Vous ne pouvez pas vous imaginer les efforts qu'on fait de l'intérieur pour que les choses évoluent. Pour faire aboutir la nouvelle constitution, ce fut très rude. Il ne voulait même pas qu'on limite les mandats. Et lorsque vous expliquez qu'on doit limiter les mandats pour obliger les hommes d'Etat à se donner un programme d'action établi dans le temps, on vous taxe de rebelle. Les gens s'imaginent qu'ils vont gouverner sans calendrier. Ce n'est pas possible. Il faut des programmes étalés sur une période donnée. 



Là, on est obligé de produire des résultats». Titus Edzoa va plus loin dans la charge assénée à Paul Biya: «Voyez-vous, vous êtes deux amis. Vous êtes ambitieux. Il appelle l'un de vous et lui dit : « Je vais te nommer à tel poste», puis il le fait. Vous vous mettez à travailler. Ensuite, il appelle votre ami et lui dit du mal de vous et de votre manière de travailler. Et promet votre poste à votre ami. Puis il vous dit que votre ami fait des mains et des pieds pour prendre votre poste. Quelque temps après, il le nomme à votre place. Comment ce dernier peut-il démontrer qu'il n'est pas à l' origine de votre chute? Vous êtes obligés de vous brouiller. Et cela installe un climat malsain, un climat de méfiance et d'animosité. Et pourtant, vous êtes complémentaires et on a besoin de cela pour un bon rendement. Il y a aujourd'hui des techniques modernes de gestion. Un travail d'équipe ». 

En mai 1997, le ministre dé¬missionnaire et candidat déclaré à l'élection présidentielle reçoit une lettre de mise en garde du préfet du département du Mfoundi, Edgard Alain Mebe Ngo'o. Celui-ci lui indiqué que ses activités et ses déclarations sont de nature à troubler l'ordre public et à porter atteinte aux institutions de la République». Edgard Alain Mebe Ngo'o écrit: «Je crois devoir indiquer qu'à la toute prochaine récidive, je me réserve le droit de prendre toute mesure de sauvegarde de l'ordre public ».
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