AFFAIRE GUERANDI MBARA,LE PRESIDENT BLAISE COMPAORE ET LE HCR DOIVENT AGIR AU PLUS VITE AFIN D’EVITER UNE DESTABILISATION TOTALE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DU CAMEROUN.Nul n’est besoin d’être un fin analyste pour comprendre que les services de renseignement camerounais chapeautés par la DGRE (Direction Générale de la Recherche Extérieure) et le Secrétariat Générale à la Présidence de la République sont à l’image du fonctionnement de l’appareil de l’Etat dans notre pays.
Le scénario de l’enlèvement du Capitaine Guérandi Mbara n’a de vrai que la date approximative, car s’il est admis que le début de l’année 2013 se révèle être la période à laquelle le Capitaine Guérandi a cessé de donner signe de vie à ses amis de la diaspora, il est cependant incongru et même abject de croire que le Capitaine aurait pu décider de se rendre à une rencontre aussi importante et capitale comme celle soi-disant pour l’obtention d’armes sans au préalable informer son état-major, ou tout au moins ses plus proches collaborateurs, car nous le savons tous ; les armes ne s’acquièrent pas avant la constitution d’un état-major. Autrement dit ce sont « les armes qui manqueraient d’hommes ».
D’où l’amateurisme de la DGRE qui vient de commettre le plus grand loupé de l’histoire du renseignement en livrant à l’opinion un débriefing fantasmagorique et rocambolesque , question d’anticiper sur les éventuelles fuites d’information qui commençaient de poindre à l’horizon. Débriefing dans lequel ils préparent l’opinion à accepter l’enlèvement de Guérandi Mbara comme étant la conséquence logique de sa tentative de porter atteinte à la sécurité de l’Etat et donc de déstabiliser le pays à travers une rébellion armée.
Mais il y a cependant un détail auquel ils n’y ont pas suffisamment pensé, à savoir que mon ami le Capitaine Guérandi était un réfugié politique qui jouissait de la double protection et de l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés) et du Burkina Faso, son pays d’accueil dont il était proche du président de la République.
Nous condamnons avec la plus incisive fermeté ce crapuleux enlèvement qui déroge aux conventions internationales et demandons instamment à la présidence du Faso et au HCR (Représentation de Ouagadougou et la direction générale de Genève) de faire la lumière sur cette macabre affaire afin d’établir les responsabilités des uns et des autres, ceci afin d’éviter au Cameroun une accélération de la déstabilisation en cours dans sa partie septentrionale.
Paris, le 18 septembre 2014
Le Général Robert WAFFO WANTO Leader Fondateur du Parlement Estudiantin Auteur de la plainte en cours contre M. BIYA L’homme de l’hôtel Meurice Camarade et ami du Capitaine GUERANDI
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