Paul Biya a raté sa vocation, il est né Dieu c’est ce qui ressort de son message adressé à la jeunesse camerounaise ce 11 février 2015.Cher ami / Chère amie, peu importe où je suis dans le monde, je me sens toujours chez moi quand je vois le drapeau de notre pays.
De plus en plus les concitoyens partout dans le monde sorte le vert-rouge-jaune frappé de son étoile doré sur le rouge. Nous pouvons le constater notamment sur les réseaux sociaux, je suis rempli de fierté pour notre pays et pour sa population.
Cher ami / Chère amie, nous travaillons avec plus d’acharnement que jamais cette année, car en tant que Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie, nous sommes convaincus qu’il y a une meilleure voie à suivre pour faire progresser le Cameroun, une voie axée sur la défense des intérêts des Camerounaises et des camerounais au quotidien. C’est la raison pour laquelle en écoutant le président Biya s’exprimer pour la 49ème fête de la jeunesse, j’ai compris qu’il n’y a plus rien à attendre de lui.
Je ne dois pas être le seul à l’avoir constaté, le Président BIYA se prend pour un dieu pour DIEU le père qui ne peut dialoguer avec son peuple, qui ne peut ouvrir un chemin vers le consensus nécessaire pour redresser notre pays. Toute idée autre que celle de Dieu le père est pourchassée et son auteur traité de tous les noms d’oiseaux.
Je suis sûr que si nous travaillons fort durant les deux années qui nous séparent des prochaines consultations électorales, nous réussirons, mais cher ami / chère amie, nous avons besoin de vous à nos côtés.
Le Président peut-il créer de l’emploi sans réforme de l’éducation ? Le président Biya sait-il par exemple que nous faisons moins de 180 jours d’école annuelle dans notre pays (hors exigence de l’UNESCO). Nous ne pouvons pas créer la croissance sans relancer la consommation et pour relancer la consommation il faut donner les moyens nécessaires au consommateur. Aucun pays ne se construit sur des promesses vaines qui durent déjà !
Nous avons besoin chaque jour d’une équipe de terrain disponible et engagée. Nous avons besoin d’une jeunesse qui croit en son avenir et à celui du Cameroun et au Cameroun. C’est notre pays et c’est à nous de le construire, ceux qui le détruisent ce sont nos parents et c’est à nous de les remplacer sans rancune.
Cher ami / Chère amie, vous êtes un peu plus de 6 100 camerounaises et camerounais ici. Il en faut pour faire connaître nos idées et notre programme. Nous avons besoin de débats et d’échanges ici. C’est important.
Je vous remercie.
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