Pourquoi, toujours ou presque, la facilité l'emporte sur un type de réflexion et d'analyses soutenues à conclusions porteuses pour notre communauté ? A l'approche des présidentielles au Cameroun, un débat est récurent qui porte sur ce qui est alors convenu de baptiser "Unité de l'opposition". Aujourd'hui, les cas d'école à l'occidentale aidant, il est même dans certains milieux à connaissances politiques irrationnelles, suggérées les ''Primaires'' pour départager d'éventuels candidats ou candidates, bien que nous soyons dans un environnement politique à clarté d'orientation ou d'idéologie incertaine ; pour relever qu'au Cameroun de la présente époque, sur ce plan, c'est, pour le citoyen lamda, le flou artistique qui prend le dessus.
Un petit éclairage ne serait-il pas ici opportun et nécessaire pour la compréhension de la situation sur le terrain : a) notons avec intérêt qu'il y a deux types de ce qui est de manière convenu appelé "opposition" à savoir d'une part l'opposition au régime Biya, qui se propose seulement de remplacer Biya, sous le manteau d'un lobby occidental, et continuer à contribuer à entretenir et à pérenniser le système néocolonial encore en place ; d'autre part, il y a l'opposition de simple positionnement, qui ne s'oppose pratiquement à rien, mais qui attend en embuscade n'importe quelle cooptation qui permette, moyennant quelques prébendes, à son "leader" de se faire voir. b) En même temps, il y a la résistance à conviction progressiste et révolutionnaire et à orientation nationaliste qui fait face au système impérialiste et néocolonial à la française ainsi qu'au régime en place, sa "main armée" locale. Pour ce groupe politique, en même temps qu'il faille changer de régime, il faut venir à bout du système.
Pour le citoyen lamda, même cette résistance est confondue aux oppositions sus évoquées. Quelles "primaires" pour quel union visant quel résultat au bout du fil, peut on, dans ces conditions, susciter ? Dans la situation politique de flou ambiant actuel, les citoyens(nes) à conditionnement électoraliste qui voudraient concourir à faire bouger les lignes se doivent de se mobiliser pour bâtir face au pouvoir totalitaire néocolonialiste agissant, un rapport de force propre à faire prévaloir à l'échéance présidentielle attendue, l'option d'un scrutin à deux tours. et non la fuite en avant que constituerait l'union des groupes à but incompatible donc, totalement contradictoires, opposés, comme démonstration vient d'être humblement faite.
Mboua Massock
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/ Opinion de Mboua Massock : il nous faut une présidentielle à deux tours au Cameroun et non anticipée
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