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Décret de commutation: La Comicodi dénonce la campagne insalubre autour des remises de peines par Catherine Aimée Biloa

Ils sont pour la plupart basés à l'étranger et sont auteurs d'une campagne insalubre après le décret de commutation et de remise de peines de certains détenus. Celui-ci avait été signé par le Président de la République, son Excellence Paul Biya, à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de la réunification célébré à Buea le 20 février 2014. Depuis lors, des sources de mauvaise foi se font des relais des réseaux de manipulateurs, de prédateurs et d'agitateurs dans le but de saboter cette action positive. 

Au regard des observations faites par la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, de nombreuses intrigues, des insinuations, des procès d'intentions et mensonges de toute nature, ont pris le pas sur l'appréciation positive du décret de commutation et de remise de peines de certains détenus.
 

Une attitude qui semble étonnante, stupéfiante et regrettable pour le médiateur universel, Shanda Tonmé. Même les médias camerounais ont énergiquement contribué à l'expansion de cette campagne cousue de mensonges et d'intrigues, dont les auteurs rêvent d'en faire un moyen facile d'absoudre leurs crimes et de se présenter comme des victimes de quelques complots politiques. 

De l'avis du président de la Commission indépendante, il aurait été souhaitable que des citoyens comme ceux-là, pourtant bien avertis et mieux outillés pour comprendre, analyser et expliquer la substance de cette initiative humanitaire, se passent plutôt comme des manipulateurs, des prédateurs et des agitateurs. 

Quand on sait que ces remises de peines ne sont du reste ni exceptionnelles, ni extraordinaire, encore moins nouvelles dans la pratique politique au Cameroun. De ce fait, à titre de rappel, des individus condamnés sur la base de preuves irréfutables concernant l'atteinte avérée à la fortune publique, devraient se taire, éviter de tromper l'opinion et surtout s'abstenir de remettre en cause, la souveraineté du Cameroun. 

«Ceux qui particulièrement trouvent que leur pays est ailleurs et qui remercient celui-ci de tout cœur, devraient s'abstenir de s’aventurer à nouveau pour quelque raison que ce soit sur notre territoire», a-t-on noté dans la déclaration relative aux remises de peines. Raison pour laquelle, une différence doit être faite entre la liberté d'expression des opinions sur la marche du pays, la qualité des dirigeants, la vie politique de celui-ci, avec les entreprises ouvertes de remise en cause du principe de l'Etat du Cameroun comme un Etat souverain. 

En ce qu'il décide de manière discrète du sens et de l'application de ses lois (y compris celles relatives à la nationalité) et veillant à la préservation de son patrimoine. Telle est l'exhortation lancée par la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination. 

Cependant, le cas de Michel Thierry Atangana qui n'a jamais été titulaire ni d'une carte de séjour, encore moins d'un permis de travail au Cameroun, documents dont doit se munir toute personne de nationalité étrangère pour vivre et travailler dans le pays, a été l'un des sujets phare de cette campagne insalubre. Pourtant les sieurs Ondo Ndong et Mounchipou Seidou ont été plutôt apprécié par la Commission au regard de leurs déclarations. 

«La Commission apprécie et salue comme un acte de bonne éducation, d'honnêteté et d'exemple pour la jeunesse, les déclarations de messieurs Ondo Ndong et Mounchipou Seidou, s'agissant de ce décret qui a finalement permis non pas à deux citoyens, mais à des centaines de retrouver immédiatement la liberté et la réunion avec leur famille», a-t-on souligné. 

Il est important de rappeler que, la détention d'une nationalité étrangère, ne saurait, dans aucun régime politique, dans aucun système de gouvernance, dans aucune religion et de toute façon à aucun prix, servir de prétexte pour le vol, l'atteinte à la fortune publique, le pillage des ressources d'une nation, et de soustraction aux justes et légitimes sanctions de la loi. 


Non à l'ingérence diplomatique 

C'est ainsi que, dans le cours normal de leurs relations diplomatiques, de la promotion et de la défense de leurs intérêts nationaux, les Etats peuvent être amenés à poser des actes dont la discrétion leur appartient dans leur cadre législatif et réglementaire, sans que cela n'entache le principe de leur souveraineté nationale et de la plénitude de leur compétence sur leur territoire. 

La Commission indépendante met en garde toute personne soutenue ou non par un pays étranger ou en revendiquant la nationalité, qui aurait d'une manière ou d'une autre, été reconnue coupable d'atteinte à la fortune publique. Dans la mesure où, tous les Camerounais s'opposeront par tous les moyens, au versement de quelles que indemnités que ce soient face à cet acte.
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