Nous n’avons jamais fait mystère de notre opposition à tous ces sommets « France-Afrique », « Europe-Afrique », qui a travers les générations ont appauvri le Continent au profit d’une petite élite africaine corrompue et d’une Europe vieillissante et arrogante, toujours en quête de prébendes. L’Europe joue son ultime carte africaine face au tsunami chinois et à l’intérêt grandissant que des pays émergents comme l’Inde ou le Brésil portent à l’Afrique. Depuis quelques années, les Etats Africains, sous l’impulsion, notamment de Hugo Chavez et du Frère Guide Libyen Kadhafi, de regrettées Mémoires, mais aussi du Nigeria, ont entrepris de renforcer le partenariat économique entre les 54 pays Africains et les 12 pays de l’Amérique Latine. C’est un partenariat Sud-Sud, gagnant-gagnant, décomplexé, qui a commencé en 2006 et pèsent aujourd’hui près de 40 milliards de dollars. Le dernier sommet Afrique-Amérique Latine a eu lieu en février 2012 à Malabo en présence de tous les dirigeants Africains et Latino-Américains, à un vol d’oiseau de Mvomeka’a, sous le nez de Paul Biya, qui l’avait bien sur boycotté. Sa présence à ce sommet de Bruxelles ne s’explique que par sa volonté de répondre à une injonction des maîtres esclavagistes qui continuent de croire, à tort heureusement, que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’Histoire. L’Afrique doit se tourner résolument vers les pays émergents pour s’inspirer de leur exemple, de leur dynamisme, et s’affranchir définitivement du vampirisme économique de l’Europe.
Le CODE organise, entre autres, en marge de ce sommet de Bruxelles, avec la collaboration de plusieurs organisations citoyennes africaines, un contre sommet pour dénoncer ces rapports mafieux qui ruinent les chances de développement de l’Afrique
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