Donc, première proposition, un véritable contrat moral entre ceux qui gèrent l’Etat et le peuple. Le contrat moral c’est de ne pas dire aux gens de payer plus, alors que vous payez moins, voire rien du tout.
Deuxième proposition : le président de la République a aujourd’hui une masse de réserve financière autant auprès des réserves de l’Etat du Cameroun, à la Banque de France que dans la surliquidité des banques camerounaises. J’en appelle solennellement au président Biya et au gouvernement de M. Philémon Yang de demander aux banques camerounaises de prêter aux Camerounais pour qu’ils puissent faire des affaires. C’est un phénomène massif à travers l’Afrique francophone. Les banques d’Afrique francophone ne prêtent pas aux Africains. Les entreprises internationales, par exemple les multinationales françaises, accèdent plus facilement aux crédits en Afrique francophone que les entreprises nationales.
Il faut que le président Biya, que le gouvernement Yang donne un vrai coup de pouce socioéconomique vers l’entreprise locale Camerounaise. Prêter aux jeunes camerounais, aux jeunes entrepreneurs camerounais, même s’il y a des risques de perte, il vaut mieux que tout Camerounais voulant entreprendre dise que l’Etat m’a donné une chance. Donc, si la société voit venir des capitaux lui permettant de créer des affaires, elle supportera d’autant mieux les régulations, les augmentations nécessaires de matières premières qui, comme on le sait, sont en connexion avec le marché international. Voilà mes deux propositions : le contrat moral et le crédit à l’économie. Ils peuvent le faire.
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