Selon le président de la région Guadeloupe, «il faut exploiter, disons ça comme ça, nos talents ! Et, Claudy Siar est un talent à encore exploiter davantage. C’est la raison pour laquelle je le soutiens très fortement. Il le mérite !» Insiste Victorin Lurel qui met en exergue la notoriété «internationale» de Claudy Siar. Autant qu’il met en relief la notion des communautés antillaises présentes en France et en Europe. Des assertions soutenues par Claudy Siar qui, dans un lien partagé sur sa page Twitter indique «J’ai créé ce projet pour les miens non pour l’offrir à un clan familial.» Néanmoins, la même source confesse à travers le même lien avoir«choisi» Stéphane Mouanguè comme financier du projet.
Pour sa part, Stéphane Mouanguè, actionnaire de Tfm à hauteur de 56,5%, réfute la notion de «Radio des Français d’Outre-mer de l’hexagone» que défend son coactionnaire Claudy Siar (41,5% d’action) et ses soutiens. Pour sa part, Stéphane Mouanguè explique que «ce qui se joue à Tropique Fm n’est rien d’autre qu’un coup fomenté par Claudy Siar qui se présente comme un humaniste et un ami de l’Afrique mais qui considère en France qu’un Franco-camerounais est juste bon à financer une radio «antillaise» sans pouvoir la diriger».
Conflit de droit privé
En réaction à ce que Claudy Siar considère comme «une trahison des gens avec qui j’ai partagé ce projet radiophonique pour les miens avec eux», Stéphane Mouanguè explique qu’il s’agit d’un conflit de droit privé. Le Franco-camerounais soutient que Tropique est une société privée. Stéphane Mouanguè explique à ce propos que «Claudy Siar a quitté ses fonctions de dirigeant de Tfm en fin juin 2011. Dès 2012, Tfm réalise un record historique d’audience.» Tout comme la même source tient à préciser que «la radio a été déficitaire jusqu’en 2011. Je me suis personnellement investi pour préserver la radio et son investissement. Les bénéfices réalisés depuis 2012 n’ont pas encore épongés les pertes enregistrées depuis la création de cette entreprise dans laquelle j’ai mis toutes les économies de mon autre entreprise Sm.» Tout comme Stéphane Mouanguè indique avoir prêté de l’argent à Claudy Siar «lorsqu’on a été dans l’obligation légale de faire une autre augmentation de capital. A défaut, n’importe qui à ma place aurait pu demander la dissolution. » Jusqu’où iront les deux associés avec ce projet ?
Joseph OLINGA N.
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