Opinions Nouvelles

Opinions Nouvelles
Opinions pour mieux comprendre où va le monde

UNE NOUVELLE OPPOSITION CAMEROUNAISE, N'AURAIT PAS DE DIFFICULTÉ A MOBILISER LES CAMEROUNAIS. par Mounkambouh M. Youssouf

Les Camerounais n'attendent d'une nouvelle opposition qu'un discours cohérent démontrant une vision du Cameroun qui correspond à leurs attentes, des stratégies bien élaborées pour conduire à l'alternance politiques et à l'amélioration de leurs standards de vie et des actions efficaces pour aboutir à un nouveau régime conduit par des hommes honnêtes, aimant le Cameroun, bref des patriotes engagés à servir le Cameroun en travaillant d'arrache pieds et qui seront différents des jouisseurs comme Biya et les hommes de son système corrompus.

LES PARTIS DE DECRETS DE L’OPPOSITION NE DOIVENT PAS SE MEPRENDRE DU PEUPLE CAMEROUNAIS QUI N’A PAS LA MEMOIRE COURTE COMME EUX.
Ce serait faire preuve de puérilisme analytique ou politique lorsque des suppôts du régime de Biya (qui l'affirment avec arrogance que la politique étant un jeu de rapport de force, on se demande ce que l'opposition actuelle, qui s'est compromise entre temps avec le régime en place pour ne par dire en complicité, peut exiger aujourd'hui au pouvoir de Yaoundé ? Alors qu'elle a perdu sa capacité de mobilisation des masses qu'elle avait lors des villes mortes) arrive à faire croire à l'opinion publique que l'opposition politique décrétale(les partis politiques officiels) pourrait être le socle de l'opposition future qui se mettrait en place pour l'alternance politique pacifique au Cameroun en 2018.


C'est avoir l'esprit et une vue de la politique très courte ou une connaissance restrictive de la capacité de résistance du peuple camerounais si l'on croit que le Président Biya décida volontairement du retour au multipartisme ou si l'on croit qu'avant 1990, il n'y avait pas d’opposition à la tyrannie de Ahidjo ou Biya.
Lorsque le 26 Mars 1990 d'abord et le 26 Mai 1990, le SDF décida de lancer ses activités politiques, l'opposition traditionnelle à Biya qui était l'UPC en exil existait...

Le potentiel actuel de mobilisation de la nouvelle opposition qui devrait se mobiliser contre la tyrannie du régime Biya reste intacte et à la limite plus grand par ce que la mobilisation de l'opposition pour le multipartisme en 1990 fut réelle et massive malgré le sentiment que l'UPC avait été mise hors d'état de nuire et alors même que les sécurocrates du régime de l’époque Fochivé, Andze Tsoungui, Kame, Missomba, Pondi, Semengue, Mang, Minlo'o Medjo étaient encore vivant ou aux affaires sans la menace coercitive de la CPI, Huit (08) ans après la nomination par le Président Ahidjo du Président Biya qui lui-même était encore en pleine possession de ses forces et vigueurs, à un âge raisonnable (moins de 60 ans).

Que pourrait-il en être dans un pays à la dérive, en guerre contre une nébuleuse(des insurgés que d'aucuns qualifient d'affiliés à Boko Haram), avec lesquels des pontes du régime Biya ont eus, à un moment, des accointance; que dire d'un régime de vieillards avec des dirigeants pratiquement tous séniles et en face une jeunesse sans espoir(multipliée par 4 depuis 1991) qui est prête à tout y compris aller mourir dans la méditerranée en ayant des illusions de trouver des solutions pour leur avenir en Europe ?

Les Camerounais doivent être sereins, ne pas trembler d'une possibilité d'anticipation des élections présidentielles qui ne peuvent être organisées au Cameroun avant 2018, ce serait un casus-belli contre le peuple Camerounais qui a été tant patient et la communauté international qui a des soucis de préserver la paix en Afrique, l'environnement de la géopolitique internationale étant très sensible aux événements programmés en Afrique, cela finirait très mal!!!!!

(« La stabilité apparente du Cameroun dissimule une multitude tensions internes et externes qui menacent le futur du pays. Sans un changement social et politique, un Cameroun fragilisé pourrait devenir un autre foyer d’instabilité dans la région. »Thierry Vircoulon, directeur du Crisis Group Projet Afrique Centrale).
Le monde entier commence à regarder avec inquiétude le Cameroun qui est la jonction de l'Afrique Occidentale et de l'Afrique Central, si le verrou de l'équilibre pacifique interne saute, il embrasera ces deux régions !!!!
Le Président Goodluck Jonathan que tout le monde salue, depuis son organisation sans contestation  des élections au Nigéria et la reconnaissance de sa défaite avant la proclamation des résultat, ne peut pas avoir fait une telle avancée démocratique pour garantir la paix dans son pays et prémunir le continent africain d'une nouvelle crise pour que le Président Biya la fasse voler en éclat au Cameroun.

2018 EST L’ANNEE ELECTORALE AU CAMEROUN, CINQ (05) ELECTIONS DEVRONT SE TENIR EN DOUZE MOIS A DEFAUT D’UN CONSENSENSUS POLITIQUE COMME LORS DE LA TRIPARTITE EN 1991 POUR ORGANISER UNE TRANSITION POLITIQUE
L'opposition, la nouvelle doit travailler sereinement, dès maintenant  et les Camerounais ne doivent pas désespérer d'elle tout comme on doit cesser de donner trop d'importance au SDF ou à Fru Ndi en tant que tel.

Ceux qui se rappellent bien de la situation politique qui prévalait avant le multipartisme au Cameroun, savent qu'au lendemain du 26 Mai 1990, alors que le SDF était le premier parti à se manifester publiquement pour sortir le Cameroun du parti unique officiel, jusqu'en novembre 1991, l'UNDP était plus populaire et plus implanté.

Que l'UNDP perdit la considération de beaucoup de Camerounais, suite à la manigance de Bello Bouba, Issa Tchiroma et Hamadou Moustapha, qui renversèrent Feu Samuel Eboua de la direction de ce parti, ce qui poussa le peuple à se tourner vers le SDF et surtout vers l’ARC-CNS puis l'Union Pour le Changement( une nouvelle forme de l'UPC) qui était, en fait, spirituellement l'âme immortelle du peuple Camerounais qui allait terrasser le Président Biya aux élections de 1992.

Cet Union Pour le Changement allait aussi voler en éclat à cause de la couardise et l’égoïsme de John Fru Ndi qui décréta le Boycott des produit Français pour radicaliser les Camerounais et tenir les argument de négociations sécrètes avec la France par l'entremise des Sud-africains (la suite de Desmond Tutu); ces derniers qui à cette époque, devaient aussi les négociations sécrètes entre l'ANC et le régime d'Apartheid aux Français.

Le peuple camerounais sait ce qu'il cherche, il ne cherche pas l'orgueil ou la vanité ni ceux qui auront réussis à décrédibiliser les autres.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid, la nouvelle opposition sera en marche, c'est indubitable!
L'analyse politique au Cameroun ne doit jamais être statique ou uniquement passéiste, elle doit être dynamique et s'orienter vers l'avenir pour avoir une emprise réelle sur la réalité sinon ce ne serait que des jérémiades !

LE PEUPLE CAMEROUNAIS ATTEND LE CHANGEMENT DE SYTEME ET DE REGIME
 
Le peuple Camerounais qui attend le changement véritable ne doit pas désespérer, chaque chose vient en son temps, il se doit de faire confiance à une nouvelle opposition et tous les patriotes qui aiment le Cameroun, la prise de conscience des enjeux s'amorce, "on ne laisse pas la porte de son domicile ouverte quand on est pas dedans, les voleurs risquent tout y prendre".

"La nouvelle opposition est encore au champs entrains de travailler ses ressources, attendons la fin de la période des semences pour la visiter et là elle nous dira comment elle va chasser « Popol » du pouvoir du peuple, on est encore à trois(03) ans du « chassement », il ne faut pas trembler, c'est la 1ère fois depuis 1991 que la pression et la tension monte dans le peuple, plus de deux ( 02) ans avant le terme des échéances de 2018, l'année des cinq (05) élections majeures au Cameroun en douze (12 )mois" !

Par  Mounkambouh M. Youssouf
Partagez sur Google Plus

About BIGDeals

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.
    Blogger Comment
    Facebook Comment

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Laissez nous un commentaire sur cet opinion.