Dans un entretien accordé au Journal
la Météo paru le 30 avril dernier, Louis Roméo NDOUBE DIKA, plus connu
sous le nom Roméo DIKA, artiste au talent incontesté et à la réputation
établie, mais qui selon des confidences de Mme Ama Tutu MUNA, ministre
des arts et la culture du Cameroun, faites à Prince NDEDI EYANGO, traine
avec lui quelques casseroles, Roméo DIKA, disais-je accuse le premier
ministre de la république du Cameroun de vouloir, ni plus ni moins, lui
ôter la vie. M. Philémon YANG utiliserait pour cela sa fonction, ses
services, son pouvoir, ce qui veut dire tous les moyens mis à sa
disposition par le décret du Président de la république qui le nomme
premier ministre chef du gouvernement.
Autrement dit le PM met à contribution tout le gouvernement dont il
est le chef, les ministres et leurs collaborateurs, les gouverneurs de
région, les préfets, les sous préfets et tous les services de sécurité
qui sont sous leurs ordres, les procureurs de la république, dans un
pays où une certaine opinion pense que la justice est aux ordres de
l'exécutif. Si Roméo DIKA est encore en vie et en liberté, avec tout ce
beau monde à ses trousses, avouons que ce mec là est coriace, ou alors
il est protégé par une force plus forte que le chef du gouvernement. Ce
qu'il semble vouloir dire quand il déclare avoir informé le Président de
la République en nombre 2013 qu'il était - et ça reste valable
aujourd'hui encore- persécuté par M. Philémon YANG pour une histoire de
sexe.
Vous avez bien compris, Roméo DIKA accuse le PM de vouloir le tuer
pour une histoire de sexe en rapport son ex épouse, la belle Chantal
AYISSI, elle aussi artiste rayonnante et talentueuse, dont le dernier
vidéogramme "regarder sans toucher" éclabousse les écrans depuis
quelques semaines. Roméo DIKA affirme sans mettre les gangs que le mari
du Dr Linda YANG entretient une relation adultérine avec Chantal, la
petite sœur du célèbre danseur AYISSI Leduc, et épouse d'un musicien
mondialement connu donc nous préférons taire le nom ici pour ne pas
l'impliquer dans nos « camerounaiseries ».
On aurait voulu se venger d'une ex qu'on aime peu être encore,
détruire le couple et la carrière politique d'un homme qui ne fait que
son travail, qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Pour parler comme
chez nous: c'est un pavé dans la marre que vous voulez voir?
M. DOUMBE DIKA, décidément pas très avare en déclarerions nous
apprend que c'est à cause de Philémon YANG et leurs histoires en dessous
de la ceinture que le droit d'auteur est dans l'impasse au Cameroun.
Mince!!! C’est donc ça? Et depuis que ça dure? Non Roméo, pardon,
cherche autre chose. Le pauvre oncle Phil a seulement eu le malheur de
vouloir exécuter une instruction du chef de l'état qui lui demande de
lui " soumettre des propositions en vue d'un règlement générale de la
question du droit d'auteur dans le domaine de l'art musical au
Cameroun", écrit à traves son secrétaire général Ferdinand NGOH NGOH, le
chef de d'Etat, celui là même que Roméo DIKA prend à témoin et avec qui
il veut nous faire croire qu'il entretient une relation privilégiée.
Vous connaissez la suite, le PM a créez un comité ad hoc à cet effet.
Voyant le danger venir, Roméo a choisi la meilleure défense, c'est à
dire l'attaque. Toutes affaires cassantes, il a décidé de passer à la
vitesse supérieure. Avec son complice Ama Tutu MUNA - entre les deux on
ne sait pas qui est le mentor de qui - une stratégie a vite été trouvée:
court-circuiter le PM en créant une nouvelle société de droit d'auteur à
MBENGWUI village des MUNA, en marge d'une cérémonie de distribution de
guitares par le SYCAMU, syndicat que dirige Roméo DIKA.
Ce qui n'est pas claire dans cette
affaire, c'est que pendant que Roméo DIKA affirme que son syndicat
distribue les guitares grâce à un partenariat avec la fédération
internationale de musique, nos sources à l'intérieure même du ministère
des arts de la culture parlent d'un montant de 700 millions Fr CFA qui
seraient sortis des caisses de la CPMC (Commission Permanente de
Médiation et de Contrôle) par dame Irène NGWENANG sur instruction de la
MINAC, pour la même opération. C'est Mme NGWENANG, qui est par ailleurs
chef de la division des affaires juridiques au MINAC, proche parmi les
proches d'Ama Tutu MUNA, qui assure la gestion de la CPMC depuis
l'éviction du Dr ABAH OYONO qui entre temps était devenu de moins en
moins contrôlable par la MINAC.
Selon nos informations, notre ami l'épervier, vous savez le rapace
qui traque les fossoyeurs de la fortune publique au Cameroun, a déjà
commencé à lorgner de ce côté là. Dans son viseur, outre les 700
millions évoqués plus haut, il serait aussi question de voir de très
près comment le milliard de Fr CFA du compte d'affectation spéciale
accordé à la culture camarounaise par le chef de l'état chaque année est
géré par la MINAC en personne. Depuis un certain temps, plusieurs hauts
fonctionnaires parmi les plus proches d' Ama Tutu MUNA font des
va-et-vient au TCS. Vous avez dit que quelqu'un est persécuté? Je crois
que ça ne fait que commencer. Une fois que le verrou qui empêche l'audit
que Prince EYANGO voulait faire à la SOCAM va sauter, je crains que ce
ne soit plus le premier ministre que Roméo DIKA va indexer. A votre
avis, qui signe les décrets et pilote l'Opération Epervier au Cameroun?
Et comme il se murmure depuis quelque temps que ce n'est plus la grande
forme avec MANGO... les mêmes causes produiront-ils les mêmes effets ?
Wait and see.
- Blogger Comment
- Facebook Comment
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.