mardi 19 janvier 2016

Le socio politiste Claude Abé nous explique comment le mot "Progressivement" a plombé la constitution camerounaise du 18 janvier 1996

"le terme progressivement n’est pas juridique. Il procède d’une manipulation voulue de la langue pour ne pas s’obliger. C’est l’art des régimes autoritaires de jouer avec les mots pour neutraliser l’ensemble du dispositif mis en placeProgressivement peut être dans 300 ans. Le droit a vocation à réguler les choses de manière à éviter justement l’arbitraire. Or, c’est l’institutionnalisation de l’arbitraire qui devient la règle plutôt que l’exception»

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