Ceux des Camerounais qui tablent sur la bonne conscience et la sagesse de cet homme au pouvoir depuis plus de trois décennies pour se retirer en voyant son bilan honteux et couler en paix ses derniers jours, ceux-là se trompent gravement, parce qu'il n'en a pas. La triste fin des dictateurs l'attend.
De façon insistante et consistante, j'ai déjà eu à démontrer que dans l'agenda de Paul Biya ne figure pas le projet de laisser le pouvoir. Ces appels à sa candidature future, l'engouement à vouloir noyer les Camerounais dans les grands évènements sportifs à venir et sa sourde oreille aux appels à la création des conditions d'élection justes et transparentes sont révélateurs.
Les Camerounais qui continuent de soutenir ce pouvoir chaotique RDPC répondront tous devant l'Histoire. Et ce tribunal de l'histoire n'est pas loin. Ces gens n'oublient pas que Biya n'a pas de veine pour escorter le courageux peuple d'Um Nyobé à la création de sa monnaie et à sa libération totale.
Sur qui faut-il compter en dernier pour la libération et l'érection d'un pays fort, prospère et juste ? Hormis qu'il faille compter sur tous, c'est, bien sûr le plus sur ceux dont les sacrifices, la volonté, la détermination et l'amour pour cette patrie ainsi que leur soif de le servir, sont inconditionnels et intarissables. Et ils sont très nombreux.
Ceux qui parlent de transition politique pacifique au pays sont des menteurs et manipulateurs des masses. Le RDPC ne rêve plutôt que de s'éterniser au pouvoir. Et voyez, la probabilité d'un coup de force est grande avec une autre élection présidentielle sans reformes électorales consistantes et adéquates au Cameroun. Le temps passe, et les saisons ne se ressemblent pas.
Par Léon Tuam
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