Quelques parisiens heureusement une poignée sont devenus des agitateurs au service de leur égocentrisme et de leurs ambitions inavouées. Que l'on manifeste pour notre sœur Monique pour dénoncer les problèmes que connaît notre pays en matière de prise en charge des patients et de l'absence des infrastructures me semble normal.
Que l'on critique assez souvent notre gouvernance me semble également normal. Cela relève de la vitalité démocratique de notre pays et magnifie notre capacité à discuter, à opposer nos avis. Je lisais d'ailleurs l'indignation de Jean Claude NDJAMEN (Journaliste-Ecrivain) vivant à paris pour qui j'ai d'ailleurs le plus grand respect. Son analyse très équilibrée dénonçait à la fois la gouvernance mais aussi chaque Camerounais cupide de cette avidité avérée de s'enrichir pour soi au détriment de l'intérêt général. Qui peut lui reprocher une telle analyse ? Personne à mon avis.
Mais au demeurant de quoi s'agit-il ? Des Camerounais bien connus pour avoir baigné dans le système, travaillé pour le système notamment à paris, à l'Ambassade, connus pour avoir été de ceux qui arpentaient pendant des heures les couloirs de la chancellerie, l'un d'entre-deux était même très heureux de faire partie des 24 camerounais reçus par le Chef de l'Etat lors d'un passage en France. Ce dernier féru des médias au demeurant intelligent et astucieux, très calculateur qui officiait comme maître de Cérémonie à chaque fête nationale du Cameroun, disposant de cartons d'invitations à volonté pour ses amis dont on ne saurait reconnaître à tous une moralité acceptable autant qu'on ne peut lui en reconnaître (son passage dans les geôles françaises pour escroquerie) parle de son bilan moral, court après les événements au Cameroun et en Afrique pour se rendre célèbre et paraître comme un sauveur, un moraliste, un saint.
A chaque événement, des marches, des réunions, des messes sont organisées. Plusieurs marches pour évoquer le même sujet avec en prime je me doute des cotisations dont la gestion ne peut qu'être opaque.
Une poignée de gens sur la place parisienne s'est auto- proclamée garante des bons sentiments, de ce que le Cameroun doit être ou ne pas être. Le Cameroun serait devenu un pays sans institution dans lequel tout se passe mal, si mal qu'il faille organiser depuis paris de milliers de marche.
On recherche dans ce clan le moindre événement, on récupère tout. On fait des posts pour dire combien on a pu avoir telle personne ou telle autre arrêtée au Cameroun. On s'approprie toutes les victoires. Toute libération viendrait de soi. Le gouvernement camerounais se lève tous les matins, lit les posts de ce jeune homme et agit par peur de représailles de sa part.
En effet, chers amis, je ne m'offusque pas contre les dénonciations, les marches, les protestations. Mais de grâce un peu d'humilité est à observer de la part de chacun. Notre pays n'est pas un machin et il faut éviter de l'abîmer par des affichages qui même fondés deviennent nauséabonds lorsqu'on en fait trop. Venant des gens moralité qui rêvent peut-être de nous diriger demain, qu'ils sachent que le moment venu, le passé de chacun sera évoqué et permettra de savoir si la critique aisée suffit pour impressionner les Camerounais par ailleurs si intelligents.
Haro à la manipulation.
Haro à l'escroquerie morale.
Haro à la récupération.
Notre vigilance est et sera davantage de taille.
Correspondance : Marthe-Cécile MICCA
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