
Dans un article du 04 avril 2016 titré " Pourquoi l'accueil par les Africains du retrait des troupes françaises de la RCA en 2016 doit être partiel " j'enjoignais aux Africains de ne pas se montrer naïfs et se laisser prendre au piège, et m'abandonnais à quelques questions-instructions telles celles-ci :
" Est-ce que d'ici là, la France ne créera pas des conditions du maintien voire du renforcement de ses troupes dans ce pays ? Ou bien, ces troupes iraient-elles au bercail quand la France en état végétatif veut créer plus de conflits pour faire main basse sur les richesses d'autres pays africains ? "
Le 06 avril 2016, juste deux jours après ledit article, un communiqué de l'ambassade de France à Yaoundé annonçait la phase opérationnelle du retrait de ses troupes de la RCA et que les matériels étaient transportés par voie aérienne de Bangui à Douala et puis par navire au port de cette ville en France.
Volte-face ! Oui, revirement, puisque la France vient d'annoncer que ses troupes resteront en RCA pour appuyer celles de ce pays. Non, non. Elles y restent pour l'aider à continuer la domination, pour l'aider à piller et empêcher ceux qui voudraient mieux payer les ressources de la RCA de le faire. Il n'y a pas en nous la haine des Français ; nous voulons que cessent les crimes de la France en Afrique, nous voulons vivre dans la dignité parmi nos richesses.
Il ne faut pas être surpris que demain des centaines de militaires dits être en RCA et les matériels militaires dits transportés par voie aérienne, se retrouvent à l'est du Cameroun, à Ngaoundéré, au Gabon, au Congo ou en Guinée, etc.
Dans tout ceci, j'accuse les Africains car, très souvent ce sont eux qui créent ces conditions d'interventions et d'occupations. Ils sont tels des moutons. Des dirigeants fainéants se croient là à vie, des opposants las d'espérer convoitent des voies obscures pour pouvoir saisir le pouvoir ; les broyés sont les peuples.
Par Leon Tuam
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