De tels commentaires pleins de bon sens ne peuvent que raviver l'ire de nos dictatophiles qui s'abritent derrière le nationalisme, la souveraineté, le panafricanisme, la francophobie, le racisme... pour vilipender tous ceux qui dénoncent l'ensauvagement d'un continent en perdition.
Les dictateurs africains et leurs supporters sont de curieux phénomènes psychiatriques : ils veulent rester éternellement au pouvoir mais ils organisent quand même des élections. Dès que la défaite arithmétique pointe, ils utilisent tous les artifices musclés pour s'imposer aux peuples. Il y en a même un (Kabila) qui vient d'inventer une curiosité dilatoire appelée «glissement» pour retarder les élections jusqu'à ce que son dispositif de confiscation soit en place!
C'est vrai que la pauvreté amplifiée par les dictateurs africains les obligent, pour tendre la sébile, à être à la mode «démocratique» mais pourquoi tant d'énergies, d'argent, de vies....perdus pour du folklore? Pourquoi ne pas transformer leurs «Républiques» en royaumes, voire empires? Bokassa avait eu ce courage. Était-il en avance sur son temps?
En tout cas, ceux qui rêvent de faire partir un dictateur par les urnes seront peu à peu édifiés et devront trouver d'autres méthodes, comme le langage de la Force, le seul qu'un dictateur semble comprendre!
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