La question du mariage homosexuel ou lesbien est en train d’avancer dans les sentes et boulevards africains tout doucement, tels les torrents d’une pluie dévastatrice tombée ailleurs et qui finissent par atteindre et assaillir des gens qui étaient assis tranquillement sans y penser parce qu’inimaginable.Cette pratique d’ailleurs qui a atteint les rives des sociétés africaines pourrait progresser et s’imposer à nous si nous nous entêtions dans le refus de reconnaître d’où nous venons et où nous allons.
Avec la mutilation ou la démolition de la fondation mentale de l’Africain par les valeurs culturelles, économiques et sociales du monde extérieur, l’Afrique est devenue une surface très poreuse où tout ce qui naît en occident, en Asie et en Orient (bon ou mauvais) s’y dépose facilement et rapidement est absorbé.
Cette plaie qui se trouve largement ouverte dans la tête des Africains d’Afrique et de l’extérieur est la grande porte par laquelle transitent toutes les forces de déstabilisation qui affaiblissent l’Afrique depuis des siècles. C’est par ici que tente de passer et s’implanter le mariage homosexuel en Afrique aussi.
Sauver l’Afrique, c’est d’abord reconnaître et admettre l’existence en nous de cette voie par laquelle nous sommes atteints et infectés, puis nous jeter à la reconquête de notre identité.
Cette question du mariage homosexuel est plus sérieux que beaucoup d’Africains ne l’imaginent. En tant qu’Africains portant l’Afrique dans nos cœurs au quotidien et le portant au centre de nos intérêts, nous ne devons pas garder le silence devant cela.
Nous ne devons pas avoir peur de dire à nos amis, frères et sœurs africains qui sont en faveur de cette pratique que leurs cris ne seront pas entendus.
A nos amis occidentaux qui vivent leur culture et veulent nous l’imposer par mille tours, nous devons leur dire que nous les respectons tels qu’ils sont et que leurs sociétés ne nous imposeront par leurs valeurs sociales et culturelles.
Les Occidentaux, les Asiatiques et Arabo-orientaux ont leurs valeurs que nous Africains respectons. Mais eux, ils ne respectent pas les nôtres et croient avoir le droit et le devoir de nous imposer les leurs. Ils ne les respectent pas parce que beaucoup d’entre nous ne savent même pas ce qu’il faut défendre ou permettre.
Nous devons nous activer avec assez de zèle dans la reconstruction de notre fondation mentale ébranlée et fissurée pour ensemble faire face à cet autre envahissement programmé qui a déjà assez embrassé le cap de l’Afrique.
Sur cette question de mariage homosexuel en Afrique, nous nous y opposons fermement, partout où il a pris corps en Afrique ou tente de prendre corps.
Si les Africains n’étouffent pas rapidement ces appels au mariage homosexuel ou lesbien, nos sociétés et même de bons gouvernements africains vont en faire les frais dans les décennies à venir. Des gouvernements pourraient être déstabilisés, des coups d’Etat perpétrés, au nom du non-respect des « droits humains » des homos et lesbiens.
Le refus de la reconnaissance du mariage homosexuel et de tous les autres droits qui hantent ces individus dans nos sociétés africaines ne constitue nullement et ne constituera jamais une violation des droits humains. La pratique homosexuelle n’est pas africaine et n’apporte rien de positif à l’Afrique.
En occident j’ai tout le respect pour ces les occidentaux qui vivent leur culture dans les rues, les magasins et cafés, les hôtels, les restaurants comme à l’école. Je les respecte beaucoup. Mais je sais que ce n’est pas africain.
Les homosexuels et lesbiens en Afrique sont libres de vivre leurs vies intimes derrière les portes fermées. Nous n’irons pas frapper aux portes pour savoir ce qu’il s’y passe. Cachés, ils sont libres de se faire déchirer chacun son canal anal et les faire coudre à leurs propres frais. Elles sont libres les lesbiennes de se détruire les parties intimes avec mains et objets artificiels.
Mais, à vouloir extérioriser cette vie, à vouloir se montrer en public comme tels, à vouloir se faire remarquer de quelque façon en public comme tels, par quelques signes et gestes corporels, nous disons, Non, Non ! C’est là où ils auraient choisi de faire entrer en eux l’enfer.
Il est dans toute société en tout temps des maladies qui se cachent et dont on ne parle même pas, bien qu’ayant pleine conscience de leur existence. La vie homosexuelle et lesbienne en Afrique doit être au rang de ces maladies-là.
En tant qu’Africains défenseurs et porteurs des valeurs traditionnelles et séculaires africaines, en tant qu’Africains qui aimons l’Afrique et vivons l’Afrique, nous devons barrer la voie à ces gens et tous ceux qui luttent en faveur de ce projet perturbateur de nos mœurs et valeurs.
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