Volker Finke annoncé au Cameroun pour préparer la Can 2014 : voici ce qu'en pense Geritoo

On pourrait baptiser le cas Cameroun: “Le syndrome de loss” 

Bon entraîneur? Mauvais entraîneur? Là n’est plus la question. 

Après une déculotée aussi royale, une fessée aussi monumentale, une douche aussi froide donc glaciale, il y a une seule façon d’espérer repartir sur de bonnes bases: Procéder à un “un balayage total” comme l’a suggéré Roger Milla. 

Il s’agit de provoquer un choc psychologique qui va repousser ce “ndutu” que nous avons vécu, dans les abysses. En de telles circonstances, une chasse aux sorcières n’est pas malvenue et extirper le mal peut effectivement être très douloureux. 

Malheureusement, on est au Cameroun et il faudrait un miracle pour que ce balayage total, qui doit commencer au sommet de l’Etat, ait lieu. 

Une chose est sûre. En tripotant par-ci par-là, avec à quelque chose près les mêmes gens, en rafistolant ça et là, on aura l’illusion à un moment donné que tout va bien, à la faveur de quelques victoires et matchs nuls dans des confrontations sans intérêt. Puis, viendra le moment où on se retrouvera en situation, dans une vraie compétition et là, le “ndutu” réapparaîtra tel une psychose. Les vieux démons referont surface: but contre son camp, passe à l’adversaire, coup de boule, coup de coude, coup de gueule, poussette dos, toute la panoplie quoi. En somme, les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets. 

“Insanity is doing the same thing over and over again and expecting different results” Albert Einstein.

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