Le Cameroun à l’instar d’autres pays Africains (Nigéria, Tchad, Mali, Niger…) est au centre des batailles économiques et géostratégiques que se livrent les puissances occidentales et la Chine.
En effet, selon certaines informations distillées par la Coalition Green White, la campagne actuelle de Boko Haram est une opération secrète organisée par la Central Intelligence Agency américaine, (C.I.A) et coordonnée par l’ambassade américaine au Nigeria.
Loin d’être donc un groupuscule haillonneux d’hommes sans formation ni expérience, l’hydre Boko Haram est avant tout le bras armé du bloc atlantiste (France, USA, Grande Bretagne, Israël) dont l’objectif est de reconfigurer le continent Africain au profit d’intérêts géostratégiques occidentaux. Pour cela, il faut s’accaparer rapidement le pétrole, les terres agricoles, les richesses minérales…, contrôler les corridors d’évacuation comme la route transversale qui traverse l’Afrique d’Est en Ouest de l’océan Indien au pacifique et qui passe par la république Centrafricaine.
Selon Wikileaks, la CIA a depuis longtemps installé le long des frontières perméables du Tchad, du Niger et du Cameroun des camps d’endoctrinement et de formation. Des adolescents pauvres, désorientés et déboussolés y sont formés à la révolution au nom d’Allah, pour instaurer au Nigéria impie un ordre islamique juste. Les officiers de la CIA impliqués dans ce projet se tiennent prudemment dans l’ombre et laissent le travail concret dans les camps à des surveillants originaires du Proche-Orient spécialement recrutés à cet effet. Après plusieurs mois de formation, (endoctrinement, maniement d’armes, tactiques de survie, techniques de surveillance et d’évasion), les jeunes attendent, prêts à intervenir, la prochaine phase des opérations. Celle-ci consiste à se familiariser avec les prochains objectifs déjà élaborés à l’ambassade. Si ce sont des bâtiments qui sont visés, les armes et le matériel requis sont conservés dans des demeures sûres. Ce n’est ni un hasard ni de la voyance de la part du National intelligence Council des EU s’il fixe à 2015 la partition du Nigéria. L’objectif de la campagne de déstabilisation est calculé de façon à affaiblir le Nigéria par une crise intérieure insaisissable d’ici à 2015, date des prochaines élections. D’ici là le climat de méfiance sera tel au Nigéria que les élections, ou n’auront pas lieu, ou conduiront à un effondrement total. L’État sera alors mûr pour une intervention militaire et une partition.
Dans son article : Nigéria : La CIA, un projet de déstabilisation programmé, Nadège Ngouegni affirme ceci : « Le statut du Nigeria en tant que 1er producteur de brut de qualité sur le continent et dans le monde, n’est pas étranger à son drame. Le Nigeria est le cinquième plus grand fournisseur de pétrole des États-Unis et douzième producteur de pétrole dans le monde sur un pied d'égalité avec le Koweït et juste derrière le Venezuela avec une production de plus de deux millions de barils par jour ».
Pour ce qui est du Cameroun, les choses sont un peu plus compliquées. Car au-delà des intérêts économiques se jouent également la guerre de succession.
En effet, toutes les informations glanées à bonne source nous indiquent que l’essentiel des personnalités nommées dans la haute administration (ministres, gouverneurs…) ou dans l’appareil sécuritaire (police, forces armées…) sont pour la plupart agents de la CIA(USA), du MOSAD(ISRAEL), de la DGRE (France) ou du MI6 (GRAND BRETAGNE).
Ces personnalités travaillent pour leur enrichissement personnel rapide (avant que les choses ne se gâtent), pour la défense des intérêts de leurs puissances respectives au Cameroun, mais certainement pas pour le peuple Camerounais.
Dans la lutte pour le contrôle de la succession au sommet de l’Etat, ces personnalités se livrent une guerre sans merci : Procès interminables, arrestations, assassinats, dénigrement par presse interposée, trahison… C’est aussi dans ce registre qu’on peut situer le récent assassinat manqué d’Amadou Ali ainsi que l’enlèvement de son épouse (réponse du berger à la bergère).
On peut également situé dans ce registre, la cacophonie ainsi que les approximations observées au sein des forces de défense censées combattre Boko Haram qui sont plus préoccupées par le contrôle des primes et autres avantages que par une stratégie globale d’anéantissement de la secte islamiste.
Toutes ces batailles sont bien entendues inspirées, entretenues par les puissances occidentales et mises en œuvre par leurs larbins à qui ils ont fait miroiter leur soutien pour la prise du pouvoir et qui sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins quitte à soutenir le projet de déstabilisation de BOKO HARAM.
En choisissant d’intensifier ses échanges avec la chine, Paul Biya se retrouve dans le camp des parias mis à l’index des « nations éclairées ».
Comme on peut le lire sur le site infowars.com, « les gouvernements Américains et Français veulent se garantir que la Chine ne va pas continuer ses relations bénéfiques avec les pays Africains riches en ressources qui ont été un succès par le passé. Par conséquent, la « guerre contre le terrorisme » va créer l’instabilité et perturber la croissance économique de la Chine ».
Cette position est également celle de TIMOTHY ALEXANDER GUZMAN qui soutient que «…les USA et la France envisagent de contrer la menace chinoise qui pose un défi à leur influence économique et diplomatique dans la région ».
Question : Le Cameroun dispose-t-il des moyens (financiers, logistiques, techniques…) suffisant pour faire face à cette conspiration dont certaines des ramifications s’étendent au cœur de l’armée, des services de renseignements ainsi qu’à la présidence de la république ?
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