Pour les talents camerounais il faut partir à tout prix, partir pour la vie
Lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres, sept athlètes camerounais, trois membres de la délégation ivoirienne dont deux nageurs et même un entraîneur, de lutte, ainsi que d'autres athlètes africains ont disparu. Le phénomène s'est répété l’an dernier aux Jeux de la Francophonie de Nice en France. Au total, une quinzaine de sportifs ont pris la fuite. Mais en la matière, c’est le Cameroun qui détient le record. Thomas Essomba, Yepmou et Cie en savent quelque chose. Ceux qui ont fait un tour au Camp de l’unité où s’entraînent les boxeurs comprendront le sens de la fugue. Par le passé, Herman Ngoundjo ou encore Bikamba Sakio se sont évanouis dans la nature. Le premier cité est aujourd’hui champion du monde après avoir fugué à Ottawa aux Jeux de la Francophonie. Le second est numéro 1 mondial de « Contender ». Ces cas contribuent à stimuler l’envie de partir à tout prix. Ces deux athlètes ont été accueillis comme des héros dans leur pays d’adoption et aujourd’hui, ils font le bonheur des intérêts financiers des managers de boxe. Loin de vouloir encourager cet exode de talents, il faut inviter les pouvoirs publics à revoir la politique d’encadrement de jeunes talents.
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