Bonjour à tous,il y a plus d'un an, nous avions commencé un article pour faire le bilan de ces années de coopération.Puis il y a eu le retour en France, le temps est passé et on est déjà en août...Alors, que retient-on de ce temps passé au Cameroun? Voyager au Cameroun, tout un programme.Arrivé à l’aéroport. Je vous conseille d’être attendu par quelqu’un à l’aéroport si vous arrivez de nuit. Pas mal de gens sans que je leur demande quoi que ce soit prenaient mes bagages, ou me disaient de les suivre et qu’ils me conduiraient à mon chauffeur ce qui est du pipeau, soyez vigilant.
Pour ma part j’avais pris contact avec le chauffeur de l’hôtel Foyer du Marin (meilleur hotel de la ville niveau qualité/prix) à Douala.
Voici mon parcours:
DOUALA
Comme j’y suis resté 3 jours j’ai pris un guide qui tarif 15 000 Frs CFA/jours (si vous voulez son num envoyé moi un message privé).
Pour le reste de mon séjour un guide n’est pas nécessaire, surtout qu’à l’ouest j’ai rencontré des personnes qui m’ont fait visiter et je les dédommageais en leur payant le repas. Et surtout c’est en étant seule que j’ai eu le plus de contact avec les Camerounais.
LIMBE :
Ville de pêcheurs anglophone, je me suis baladé dans le jardin botanique il y a une partie public/gratuite et une autre privée/payante, de mon point de vue la partie public suffit.
J’ai mangé dans un resto pas mal du tout : le Victoria où j’ai gouté pour la 1ère fois au Ndolé.
EDEA :
Où j’ai été voir le sanctuaire des chimpanzés.
Ce fut une très belle rencontre. Si vous voulez les voir il faut prendre le bus à la gare routière la Centrale et s’arrêter à l’hôtel Hostellerie de la Sanaga. A la réception de l’hôtel ils vous donneront leur num. Patricia qui recueille les chimpanzés est venue me chercher.
Connaître le tarif est important : droit d’entrée+fruits à donner aux chimpanzés+carburant pour la pirogue pour aller sur l’ile = 35 000 FRS CFA au moins et il faut aussi compter le trajet en moto-taxi.
DSCHANG
Pour rejoindre Dschang j’ai pris le bus la Générale, j’ai attendu pendant 3 heures que le bus soit plein à craquer ! Mais pendant ce temps j’ai fais la connaissance de camerounais très sympa
J’ai voulu aller à Dschang pour rencontrer une association qui fait dans le tourisme solidaire. J’ai été déçu car étant seul on m’a laissé livré un peu à moi-même donc si vous voulez y faire un tour soyez en groupe.
FOUMBAN
J’ai adoré cette ville : le marché, la mosquée, le palais du sultan et la visite du musée ainsi que le contact avec la population. Aux alentours du palais il y a des boutiques alignées vendant d’objets artisanaux, demandez Saidou il se fera un plaisir de vous faire visiter les alentours .Je suis descendu à l’hôtel Rifum, je vous le décommande car il n’est pas très propre pour le prix qu’ils facturent. Toute la ville connait des coupures d’électricités et d’eau. Bon resto où j’ai mangé un couscous de mais Njapche : le jardin des princes à coté du palais du sultan.
BAFOUSSAM
J’y ai visité la chefferie que j’ai trouvé l’une des plus belles. J’ai également fait les chefferies de Bandjoun et de Bamendjou. La chefferie de Bandjoun est certe très grande mais la visite se limite au musée pour ma part je n’y est rien trouvé d’exceptionnel. Le prix de l’entrée au musée est de 3000 Frs CFA mais pour les occidentaux ils majorent le prix sauf à Bandjoun où le prix est affiché, ne vous faites pas avoir.
ARGENT
Il est facile de trouver des distributeurs acceptant la visa à Douala, Dschang, Bafoussam pour les autres villes n’y a que Western Union. Pour le prix d’une course en taxi ou en moto ne jamais demander au chauffeur combien ça coûte, il vous arnaquerait. En ville le taxi coûte 250 Frs CFA. Pour la moto c’est entre 200 à 300 FRS CFA
Toujours se mettre dans la bonne direction et bien à distance du trottoir pour se rendre à la destination voulue,sinon le taxi ne vous prendra pas et comme le trottoir n'existe presque pas au Cameroun, une moto taxi risque de vous écraser et s'en aller si sa moto n'est pas endommagée.
TRANSPORTS
J’ai décidé de voyager en bus et donc de me mettre au rythme de la population et cela revient beaucoup moins cher que d’avoir un chauffeur.
Arrivé tôt pour réserver une bonne place c'est-à-dire coté fenêtre et même si le bus est plein je ne regrette pas d’avoir choisi ce mode de transport. Pendant le trajet il y a toujours des vendeurs de tout et n’importe quoi qui mettent de l’ambiance. Quand je ne savais pas trop où j’allais atterrir ou quel hôtel prendre je me renseignais dans le bus, c’est aussi bien qu’un office de tourisme et les camerounais sont bien renseignés
La seule compagnie que j’ai trouvé sérieuse est la Centrale mais par contre elle ne déssert pas l’ouest.
RAPPORTS AVEC LES CAMEROUNAIS
Coté négatif :
Les interpellations type « eh le blanc »
Les prix sont majorés parce qu’on est occidentaux
Coté positif :
Il y a toujours eut quelqu’un et même plusieurs pour m’aider, m’indiquer mon chemin. J’ai aussi bien discuté avec certains.
J’ai fait de belles rencontres et ai même été invité chez certains habitant.
Les camerounais que j’ai croisés ont toujours été fiables.
Autre petite histoire au Cameroun
Quand on prend le bus au Cameroun, il n'y a pas d'horaires. J'ai encore la naïveté de demander quand le bus va partir et invariablement on me répond "bientôt".
A Bafoussam, je suis monté dans un bus d'une compagnie de voyage à 11h et nous sommes partis à ......13 heures!!!!! En fait, tant que le bus n'est pas plein, il ne démarre pas. Plein ça veut dire que tant qu'il n'y a pas 50 personnes dans un bus de 40 places, c'est à moitié vide....
Quelques heures après, nous nous sommes retrouvés bloqués, devant nous des dizaines et des dizaines de voitures arrêtées....un camion de bières avait roulé dans un trou et s'était couché en travers de la route vers 9h du matin et il était 16h30, rien n'avait encore été fait...et rien ne serait fait avant le lendemain; la seule route entre Douala et l'Ouest est restée bloquée 24h....
Les gens commençaient à s'organiser pour passer la nuit dans le bus. Heureusement, il y avait assez de place pour qu'un minibus puisse rouler sur les accotements. J'ai pu trouver une place (vendue le triple de ce que coûte un billet normal) et je suis arrivé à Douala à minuit...!!!!
Ce sont les aléas de la route....Au Cameroun, on ne sait pas quand on part et encore moins quand on arrive.
Revenu en France, voilà déjà ce qui me manque :
Tous ces gens avec qui nous avons partagé ces deux années, qui nous ont montré un peu ce qu’est le Cameroun et les Camerounais. Tous ces gens avec qui on a vraiment passé de bons moments à jamais gravés dans nos mémoires.
Les bons plats des restaurants dits tourne dos
Les balades en pirogue
Tous ces week-end de rencontre et de partage avec les autres coopérants.
Le poisson braisé chez une maman au quartier, avec le petit Doudou (un enfant de 3-4ans) qui se met à hurler dès qu’il nous voyait !
Beaucoup de jeunes avec qui on avait de bonnes parties de rigolade autour d’un kpem.
Ces paysages magnifiques et différents dès qu'on change de région
La chaleur (humide) qui nous laissait penser que c'était l'été toute l'année
Ces enfants qui nous regardent avec leurs grands yeux car ils n'ont pas l'habitude de voir des blancs
Les belles plages de Kribi et son eau à 28°
Les bons plats des restaurants dits tourne dos
Les balades en pirogue
Tous ces week-end de rencontre et de partage avec les autres coopérants.
Le poisson braisé chez une maman au quartier, avec le petit Doudou (un enfant de 3-4ans) qui se met à hurler dès qu’il nous voyait !
Beaucoup de jeunes avec qui on avait de bonnes parties de rigolade autour d’un kpem.
Ces paysages magnifiques et différents dès qu'on change de région
La chaleur (humide) qui nous laissait penser que c'était l'été toute l'année
Ces enfants qui nous regardent avec leurs grands yeux car ils n'ont pas l'habitude de voir des blancs
Les belles plages de Kribi et son eau à 28°
Ce qui ne me manque pas :
Tous ces gens qui hurlent dans nos oreilles : « Ouats !!! » pour nous interpeller. Ouat = white
Ces longues heures de négociations qui n’aboutissent pas toujours…
Ces longues heures d’attente dans les bus qu’ils soient chargés (= plein) pour partir !
Etre dérangé à n’importe quel moment (jour et nuit) pour aller au collège ou au dispensaire
Les coupures de courant récurrentes (mais heureusement rarement plus d'une journée!)
Ces longues heures de négociations qui n’aboutissent pas toujours…
Ces longues heures d’attente dans les bus qu’ils soient chargés (= plein) pour partir !
Etre dérangé à n’importe quel moment (jour et nuit) pour aller au collège ou au dispensaire
Les coupures de courant récurrentes (mais heureusement rarement plus d'une journée!)
Il y aurait encore beaucoup d'autres choses à dire mais parfois les mots ne peuvent pas tout dire. C'est une expérience qui me marquera toujours.
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