Eric Chinje : Il faut une vision que chaque camerounais doit internationalier !
C’est un problème de vision. Il faut avoir une vision et travailler à obtenir les résultats escomptés. Il ne suffit pas de dire que le Cameroun sera émergent en 2035. Tel qu’on est parti, on ne sera pas émergent même dans un siècle. Il faut une vision que chaque Camerounais doit internaliser. Qu’on soit planton, ministre, chauffeur, ménagère ou chef d’entreprise etc. que chacun à son niveau épouse l’idée et agisse en conséquence. Nous avons la chance d’avoir des piliers sur lesquels on peut bâtir notre économie. C’est un avantage par rapport aux autres nations. On peut mettre en place un système de transformation de valeurs ajoutées et casser avec ce passé qui a toujours voulu qu’on soit exploité par les colons et aujourd’hui par nous-mêmes. On peut encourager et créer des structures nécessaires, et surtout orienter l’éducation autour de cette vision. Il y a beaucoup à faire mais tout commence par une vision. C’est parce que nous n’en avons pas et que la société camerounaise n’est pas organisée, que nous avons des problèmes de chômage, difficultés de création d’emplois, d’infrastructures etc. Et même sur le plan physique, le pays n’est pas attrayant. Rien n’évolue. Yaoundé a la même allure depuis des années. Idem pour Douala et d’autres villes. C’est extraordinaire ! Allez au Tchad et voyez le chemin que ce pays a fait en 10 ans seulement. Chez nous, on stagne, on ne bouge pas. Mais voyez ce que les Camerounais font quand ils sont à l’extérieur. Dans tous les pays d’Afrique, il y a un Camerounais qui a investi. Je suis allé en Namibie et j’ai trouvé un Camerounais dont tout le monde parlait, au Botswana, au Libéria et même au Sud Soudan, un pays en guerre. Les Camerounais sont installés et excellent par leurs potentialités. Lisez tout l'interview en cliquant ici
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