Le 12 Novembre 2012, fatigué d'attendre que le droit soit dit dans l'acharnement judiciaire dont il fait l'objet depuis Février 2008, Paul Eric Kingue (PEK) avait saisi le Groupe de Travail de L'ONU sur la détention arbitraire. Ce même Groupe, souvenez-vous, qui avait pris position dans les affaires Thierry Michel Atangana et Pierre Desiré Engo.
Il y'a quelques minutes seulement, Paul Eric Kingue (PEK) vient d'être notifié du fond de sa prison matériellement, de l'avis n° 38/2014 du groupe de travail des Nations Unies, adopté le 29 Aout 2014.
Cet avis qui tient lieu de décision après débats contradictoires entre l'Etat du Cameroun et Paul Eric Kingue reconnait explicitement l'arrestation et la détention de Paul Eric Kingue (PEK) comme arbitraire et enjoint l'Etat du Cameroun à mettre un terme à cette situation (détention) qui n'a que trop duré.
Par ailleurs, le Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, demande à l'Etat du Cameroun de réparer les torts causés à ce détenu, du fait de cette longue détention.
Enfin, cet avis/recommandation des Nations Unies, vient mettre un terme sur les débats portant sur la détention arbitraire ou non de Paul Eric Kingue (PEK). En même temps, qu’il vient conforter les avis de toutes les organisations internationales (Amnesty International, Fédération Internationale des droits de l’Homme « FIDH », Transparency International, Commission National des droits de l’Homme et des Libertés « CNDHL ») sur cette détention incompréhensible, qui à jeté le discrédit sur la justice Camerounaise et contribué à ternir de manière irréversible l’image du Cameroun englué depuis plusieurs années, dans des violations barbares des droits de l’homme et piétinements ostentatoires de ses lois internes.
Avis donc à l’Etat du Cameroun dont les fonctionnaires zélés continuent à délabrer la petite image que peut encore porter ce pays.
A cette allure, il arrivera un temps où le budget du Cameroun ne sera destiné qu’à réparer les torts créés par une justice manipulée et très souvent rendue par des magistrats dont l’insuffisance professionnelle est caractérisée.
Le Cameroun ayant ratifié le pacte international sur les droits civils et politiques est tenu de respecter les décisions rendues par les Nations Unies et après cela, s’en prendre à lui-même du fait de l’impunité des ses magistrats qui vont dans tous les sens, foulant chaque jour du pied, les lois pourtant librement votées par les Députes à l’Assemblée Nationale et promulguées par le Président le République.
A titre de rappel, Paul Eric Kingue (PEK) a parallèlement à cette procédure dont la décision vient d’être rendue par l’ONU, saisi le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la réparation des torts qui lui ont été créés dans la première affaire pour laquelle il était accusé d’avoir détourné la somme de CFA 1 400 000 frs, et au terme de laquelle il a été acquitté purement et simplement pour faits non établis. Pour les raisons de cet acquittement, sa plainte à l’ONU exige de l’Etat du Cameroun une réparation de 7 milliards de francs CFA.
A ce jour, la procédure dont décision vient d’être rendue par l’ONU est en instance à la Cour Suprême du Cameroun.
Le Cameroun prendra-t-il le risque de rendre à travers sa Cour Suprême une décision contraire à celle de L’ONU ? WAIT AND SEE…
Le 12 Novembre 2012, fatigué d'attendre que le droit soit dit dans l'acharnement judiciaire dont il fait l'objet depuis Février 2008, Paul Eric Kingue (PEK) avait saisi le Groupe de Travail de L'ONU sur la détention arbitraire. Ce même Groupe, souvenez-vous, qui avait pris position dans les affaires Thierry Michel Atangana et Pierre Desiré Engo.
Il y'a quelques minutes seulement, Paul Eric Kingue (PEK) vient d'être notifié du fond de sa prison matériellement, de l'avis n° 38/2014 du groupe de travail des Nations Unies, adopté le 29 Aout 2014.
Cet avis qui tient lieu de décision après débats contradictoires entre l'Etat du Cameroun et Paul Eric Kingue reconnait explicitement l'arrestation et la détention de Paul Eric Kingue (PEK) comme arbitraire et enjoint l'Etat du Cameroun à mettre un terme à cette situation (détention) qui n'a que trop duré.
Par ailleurs, le Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, demande à l'Etat du Cameroun de réparer les torts causés à ce détenu, du fait de cette longue détention.
Enfin, cet avis/recommandation des Nations Unies, vient mettre un terme sur les débats portant sur la détention arbitraire ou non de Paul Eric Kingue (PEK). En même temps, qu’il vient conforter les avis de toutes les organisations internationales (Amnesty International, Fédération Internationale des droits de l’Homme « FIDH », Transparency International, Commission National des droits de l’Homme et des Libertés « CNDHL ») sur cette détention incompréhensible, qui à jeté le discrédit sur la justice Camerounaise et contribué à ternir de manière irréversible l’image du Cameroun englué depuis plusieurs années, dans des violations barbares des droits de l’homme et piétinements ostentatoires de ses lois internes.
Avis donc à l’Etat du Cameroun dont les fonctionnaires zélés continuent à délabrer la petite image que peut encore porter ce pays.
A cette allure, il arrivera un temps où le budget du Cameroun ne sera destiné qu’à réparer les torts créés par une justice manipulée et très souvent rendue par des magistrats dont l’insuffisance professionnelle est caractérisée.
Le Cameroun ayant ratifié le pacte international sur les droits civils et politiques est tenu de respecter les décisions rendues par les Nations Unies et après cela, s’en prendre à lui-même du fait de l’impunité des ses magistrats qui vont dans tous les sens, foulant chaque jour du pied, les lois pourtant librement votées par les Députes à l’Assemblée Nationale et promulguées par le Président le République.
A titre de rappel, Paul Eric Kingue (PEK) a parallèlement à cette procédure dont la décision vient d’être rendue par l’ONU, saisi le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la réparation des torts qui lui ont été créés dans la première affaire pour laquelle il était accusé d’avoir détourné la somme de CFA 1 400 000 frs, et au terme de laquelle il a été acquitté purement et simplement pour faits non établis. Pour les raisons de cet acquittement, sa plainte à l’ONU exige de l’Etat du Cameroun une réparation de 7 milliards de francs CFA.
A ce jour, la procédure dont décision vient d’être rendue par l’ONU est en instance à la Cour Suprême du Cameroun.
Le Cameroun prendra-t-il le risque de rendre à travers sa Cour Suprême une décision contraire à celle de L’ONU ? WAIT AND SEE…
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