Les bouleversements
politiques en cours au Burkina Faso depuis le 29 octobre 2014, éclairent d’une
lumière vive et même éblouissante, le traitement de républiques bananières que
les dirigeants français réservent aux Etats Africains sous sa botte, et la
considération d’esclaves qu’ils accordent à leurs citoyens et citoyennes.
En déclarant avec fierté, désinvolture,
condescendance teintée d’arrogance qu’il a diligenté toutes les étapes de l’évincement
et de la fuite de l’ancien président Blaise Compaoré, monsieur François
Hollande n’a pas craint de faire injure aux Africains, et ne s’est nullement
embarrassé d’éventuelles accusations de protection d’un criminel patenté et
client certain de la cour pénale internationale.
La Commission constate que
des siècles après la fin de l’esclavage, des décennies après les indépendances
formelles des anciennes colonies concoctées sous la pression des pays
socialistes au sein de l’ONU, la France garde toujours pour l’Afrique, une idée
de terre de sauvages et de singes éternellement soumise à sa botte. Monsieur
François Hollande a offert la preuve d’une politique étrangère et de coopération
biaisée ou l’ignominie et l’hypocrisie discutent la prééminence au racisme, l’injure
et le mensonge.
Blaise Compaoré est un
criminel auteur de nombreux meurtres qui a ainsi été soustrait de la justice du
peuple du Burkina, comme si quelqu’un avait empêché la France de juger le maréchal
Pétain.
La Commission indépendante
contre la corruption et la discrimination proteste avec la plus grande véhémence,
contre cette mentalité coloniale digne des pires méthodes du proxénétisme. On
comprends dorénavant à travers cette conduite odieuse sans aucune pudeur
diplomatique, que les traîtres à la patrie, les sanguinaires, les tueurs et les
pilleurs des caisses publiques en Afrique, sont des alliés objectifs des Etats
unis et de la France comme se plait à le marteler, une presse occidentale
revenue aux discours, aux méthodes et aux calculs sordides de la guerre
froide./.
Fait à Yaoundé, le 05
novembre 2014
SHANDA TONME Médiateur universel
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