Messieurs, au moment où je fais cette missive, mon cœur
saigne, oui j’en appelle à votre conscience. Je ne saurai garder encore
longtemps les informations en ma possession concernant l’affaire BAKASSI. Je
ferai un effort de ne pas rentrer dans les détails des accords entre le
Cameroun et le Nigéria. Je viens vers vous juste vous demander de sortir de
votre silence ; ou arrêter de lancer des cabales en missions commandées vers le
notre frère bamiléké en la personne du Pr Maurice Kamto. En effet, depuis
quelques temps vos hommes écument les médias, dans le seul but de détruire l’homme
qui vous a jadis sauvé ; en voici les raisons :
Acte1/ Montage
mafieuse et foireuse du dossier Bakassi.
Lorsque le Cameroun décide (sur les conseils de Luc Sindjoun
et Joseph Owona) de saisir la cour internationale de justice (CIJ), sur le différent
qui l’oppose au Nigéria, les deux amis doivent constituer une équipe pour la
bataille judiciaire à la CIJ; une équipe de 19 personne est alors montée de
toute pièce sans concertation (03 militaires, 02 gendarmes, et 14 civiles) pour
un simple montage juridique ; « quel gouffre ». Oui c’est bien sept-cents vingt neuf millions
du contribuable Camerounais qui ont été engloutis par la mafia d’Etat dans le début
de cette affaire.
729.000.000 de Fcfa Indûment perçu en trois semaines de
travaux.
Chers compatriotes vous ne rêvez pas ; c’est un chiffre qui
donne les vertiges, c’est le montant que ces messieurs ont détourné dans les
caisses de l’Etat du Cameroun en trois semaines. Le dossier mal monté à la «
va-vite » est déposé à CIJ. Mais malheureusement le fameux dossier sera
rejeté pour vice de forme 4 mois plus tard. Quelle incompétence notoire des
Barons Camerounais du droit international. Très vite il faut sauver la mise, c’est
une question de gros « sou «. Dossier budgétisé à 3 milliards de Fcfa par an.
Quelques noms sont cités pour intervenir dans le dossier ; à l’instar d’Augustin
Kontchou Kouomegni dans le Team-manager et Me Emmanuel Pensy en remplacement de
Daniel Abaté dans la rédaction technique des dossiers presse. Mais la majorité
des personnes ayant montées le dossier, y voient un aveu d’impuissance de leurs
parts. Pas question de renforcer l’équipe par d’autre Camerounais. « C’est une
insulte à notre intelligence » lance Joseph Owona. Il veut ainsi par la même
occasion protéger son rejeton Daniel Abaté.
Acte2/ A la recherche
d’un technicien en droit international pour le dossier Bakassi
Puisque Joseph Owona ne veut pas voir son intelligence
insultée, l’équipe, est à la recherche d’un « coach « de préférence un blanc du
« réseau maçonnique ». Ils se donnent un délai de deux semaines pour dénicher
celui avec qui ils vont désormais collaborer. Pour cette tâche, deux personnes
seront envoyés à Paris et deux autres à Bruxelles. Ceux-ci seront aidés sur
place respectivement par les avocats des ambassades du Cameroun à Paris et
Bruxelles Chaque membre de la délégation empochera 23 millions de Fcfa pour 10
jours de frais missions.
Ceux de Paris sont vite orientés vers un membre de la SFDI
(Société française pour le droit international) ce dernier leur donne
rendez-vous deux jours plus tard dans le cabinet où il officie ; situé au 12,
rue de Tilsitt à Paris pour une séance de travail. Hasard des faits, monsieur
Kamto est consultant dans ce cabinet et est d’ailleurs le spécialiste en matière
de contentieux entre Etat du pôle Afrique de ce cabinet. La délégation partie à
Bruxelles fait remonter l’information selon laquelle leur mission n’a pas été
probante ; dès l’hors il est question de savoir si M. Kamto peut intégrer l’équipe.
Pour Joseph Owona c’est un « NIET Russe » ; Me Akéré muna ne voit aucun
inconvénient à ce que Kamto intègre l’équipe comme conseil. Jusqu’à présent
Kamto n’est au courant de rien en rapport avec tout ce qui se prépare.
Acte3/ Difficultés à
s’accorder et entrée de M. Kamto dans le dossier Bakassi
De retour à Yaoundé, plusieurs réunions se tiendront pour le
dossier Bakassi le temps joue contre nous lance Atangana Mebara, deux
personnalités veulent Kamto dans l’équipe de travail. Mebara et Akéré Muna ;
alors que deux autre sont farouchement opposées Joseph Owona et Luc Sindjoun.
Mettons ses compétences à contribution ; disent les uns, il n’est pas des nôtres
arguent d’autres. Un accord sera finalement trouvé dans le rôle à jouer par
Maurice Kamto. « Il ne jouera qu’un rôle de conseil au sein de l’équipe ».
Jean M. Atangana se chargera de prendre contact avec Maurice Kamto. Le contact
pris, la rencontre à lieu au premier ministère ; très vite Maurice Kamto fixe
ses conditions devant la complexité du dossier ; et veut une équipe réduite.
Exit la cellule de communication (donc fait partie Daniel Abaté et Jacques Fame
Ndongo. Ladite cellule aura empoché un peu plus de 120 millions de nos Francs
dans le précédent dossier qui a été rejeté à la CIJ) et réduction de l’effectif.
Le rendez-vous est pris pour dessiner le protocole d’accord et la rédaction du
contrat.
Acte4/ L’intelligence
de M. Kamto dans le dossier Bakassi
Dans le protocole d’accord, M. Kamto présente une équipe de
4 personnes représentée par BRAIN TRUST CONSULTING, ce qui est accepté par le
SGPR et le premier ministre. Un contrat est donc signé entre l’entreprise BRAIN
TRUST CONSULTING et l’ETAT du Cameroun représenté par le ministère de la
justice. Seuls Joseph Owona et Me Akéré Muna resteront dans le dossier Bakassi.
Le contrat est conclut pour un montant annuel de 589 millions de nos francs ;
ainsi qu’une clause de bonus de réussite du dossier pour un montant de 5,5
milliards de Fcfa.
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