"On est entré dans un système de gouvernance où on honore nos bourreaux et on déshonore nos héros. Il fallait que cela cesse. Je préfère comme tout camerounais voir la statue du lieutenant Ndonkeng, l’un des premiers officiers de l’armée camerounaise tombé au front dans l’Extrême-nord face à Boko Haram érigé à ce lieu…», déclare ce citoyen qui ne passe pas inaperçu dans la ville de Douala et qui dit continuer sa lutte tant qu’on n’aura pas valorisé ceux qui ont lutté ou qui continuent de lutter pour le Cameroun.
Nous avons demandé à la communauté urbaine de Douala depuis plus d’un an de nous indiquer tout simplement la place pour placer le monument de Um Nyobe. Nous sommes toujours sans suite. Alors que tout est prêt, on nous tourne comme des étrangers perdus dans un pays quelconque. Nous avons consenti des moyens financiers pour construire une immense statue de 2,10 mètres et 170 kilogrammes, fait en bronze et laiton qui souffre dans la nature. Les autorités communales foulent même au pied les prescriptions du président de la République qui a donné la possibilité au Camerounais de reconnaître ces héros de l’indépendance. Il faut donc qu’on agisse ainsi…"
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