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CE QUE PAUL BIYA AVEC SES PARASITES ET AUTRES VALETS CAMEROUNAIS DE L’OCCIDENT DOIVENT SAVOIR par Leon Tuam

Pour ne pas nous répéter et agacer les lecteurs, nous n’allons pas revenir ici sur tout le mal que le long règne destructeur et inutile de Paul Biya a fait au peuple d’Um Nyobé. Il sera surtout question ici de faire comprendre au pouvoir en place et à ses divers parasites qu’il y a un temps pour arriver et un temps pour partir, et de rappeler aux nouveaux aspirants au pouvoir qu’ils doivent être du peuple camerounais pour le peuple camerounais.
Il sera aussi question d’entretenir les Camerounais sur ce qui se dessine à l’horizon 2018, d’évoquer le prix à payer pour la libération et aussi de clarifier où nous nous sommes toujours situés sans ambivalence dans cette lutte pour la dignité et la souveraineté des peuples du Cameroun et d’Afrique.
Lorsqu’un homme après 33 ans au pouvoir se permet de dire que « ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut » cela peut être perçu comme un défi au maître (la France). Mais au juste, ce n’est pas un défi au maître ; c’en est un voilé au peuple camerounais, mais que lui-même le peuple n’aurait pas vu.
Oui, il s’agissait d’un défi au peuple camerounais pris entre les hyènes au pouvoir et les renards que sont les autorités politiques et économiques françaises. D’aucuns ont applaudi et vu en leur bourreau un dirigeant courageux et exceptionnel, tandis que d’autres avant et après ont sur les réseaux sociaux cru que le bourreau Biya avait de grandes ambitions dans lesquelles il fallait le soutenir. Erreur.
Les vrais patriotes et souverainistes camerounais doivent arrêter de croire que la France enlèvera Paul Biya du pouvoir. Et si la France ou une autre puissance jamais venait à faciliter sa chute, ce ne serait pas dans l’intérêt du peuple camerounais. Soyons en certains. Ce serait pour pousser ce pays de plus belle dans le gouffre.
Nous avons vu cette France gronder, s’assombrir et tempêter comme un ciel bondé de nuages sur la Guinée Conakry ; gronder, s’assombrir et tempêter sur le Togo ; gronder, s’assombrir et tempêter sur le Congo Brazzaville et puis, aussitôt que les dirigeants de ces pays se sont pliés a ses injonctions et désirs, soudainement le ciel s’est fait bleu, clair, pur. Et ce sera la même chose avec le Gabon et d’autres pays francophones. C’est une tragi-comédie qui dure depuis plus d’un demi-siècle.
Paul Biya a beaucoup de soucis pour ses jours futurs et fait tout pour endormir le peuple. Certains Camerounais qui tirent profit de ce pouvoir dépensier et antipatriote s’efforcent à l’y aider en faisant croire au peuple que le chef de gang au pouvoir s’est réveillé, qu’il a changé. Non, non ; plutôt, il faut dire qu’il sait trouver sa voie parmi les écueils. Ce n’est pas après 33 ans que lui Biya et son parti-Etat vont produire des miracles. Seuls les fous et les sangsues qui le suivent vont y croire.
Regardez au Cameroun qui a le plus de contrats et les plus chers et moins bénéfiques au Cameroun. C’est la même France. Qui eût cru que le port de Kribi allait choir dans les mêmes mains ? Le problème c’est que le peuple camerounais est de plus en plus en alerte, et il faut en bon politicien l’endormir en continuant de servir en bon esclave son maître.
Gardons à l’esprit que pays ne va nulle part dans sa construction avec la monnaie étrangère qu’est le FCFA. Si Paul Biya s’était réveillé comme le prétendent d’aucuns, il devrait poser l’acte conséquent de courage en répondant à l’une des aspirations urgentes et importantes actuelles du peuple à savoir l’abandon du FCFA au profit de la création d’une monnaie nationale.
Et parlant de ceux qui aspirent au pouvoir. Ceux des Camerounais qui tout en aspirant au pouvoir veulent le mendier en France, à Londres ou à Washington, etc. sont des vermines, de futurs valets, de futurs esclaves qui continueront le travail du pouvoir exclusif et de pillages du RDPC incarné par Paul Biya. C’est pourquoi le peuple doit demeurer très vigilant. Les seuls maîtres du futur président du Cameroun seront désormais le peuple camerounais.
Le Cameroun a des fils et filles dignes, assez lourds, assez solides et courageux capables d’arriver au pouvoir avec l’aide et la seule aide du peuple et d’être uniquement au service de ce peuple. Par contre, ceux des Camerounais qui veulent arriver au pouvoir à la Soro-Ouattara en faisant du pays un éternel prisonnier se verront prisonniers les premiers. Le Cameroun n’est pas la Côte d’Ivoire et vice versa.
Apres plus de 33 ans, nous avons au pouvoir un homme qui veut encore régner contre le gré de son peuple, un peuple terriblement mécontent de son bilan. En bon politicien, il se forge de fausses flèches de lutte pour s’accrocher. Il essaie de montrer aux victimes qu’est le peuple qu’il est arrivé au stade de tenir tête à celle-là même qui l’avait mis au pouvoir et dont il se disait le « meilleur élève. » Il veut faire croire que lui seul peut garantir la fausse paix que nous connaissons au pays.
Et si les Camerounais ne se lèvent dès à présent pour mettre fin aux turpitudes et dérives de ces comédiens au pouvoir, ils remettront à la France et aux autres prédateurs tout ce qu’ils réclament, pour se maintenir au pouvoir. La France ni autres puissances étrangères ne sont là pour notre bonheur ; elles ne sont pas là pour nous sauver. C’est pour se sauver, pour s’aider elles-mêmes.
D’aucuns tardent encore de comprendre où nous nous situons exactement dans cette lutte pour la libération du Cameroun, ce qui relèverait un peu de la mauvaise foi. Notre position a été assez claire et constante et se résume ainsi :
Le pouvoir RDPC a été et reste un désastre pour le Cameroun sur tous les plans et il faut y mettre fin le plus tôt possible. Nous refusons toute tentative de libération du Cameroun à l’Ivoirienne, c’est-à-dire en nageant dans des rivières de sang de nos frères et sœurs pour livrer le Cameroun aux étrangers et puis louer les bienfaits du FCFA qu’on nous a imposé. C’est irresponsable, ce n’est pas une libération.
Nous préférerions le statuquo au Cameroun du chaos humiliant des peuples noirs qui a eu lieu en ces terres chéries de Côte d’Ivoire et de la Libye. En sus de ceci nous rappelons aux Camerounais que chacun doit investir des efforts à sa manière partout où il se trouve, pour aider à extirper les rebelles-terroristes qui ensanglantent le pays. Ce sont de vrais fous téléguidés. Chacun doit soutenir les efforts de nos armées qui ne resteront pas la propriété du parti-Etat RDPC au pouvoir.
Ceux qui dans leur propre confusion disent que nous soutenons tantôt le pouvoir et tantôt le combattons se méprennent dangereusement de notre approche qui est très simple, cohérente et conséquente comme cela se dégage ici. Il n’y a rien que ce pouvoir en place réalise qui lui donne notre soutien. Rien. Il n’a plus rien à nous offrir sinon son retrait.
Quand nous voyons dans quelle pauvreté, dans quelles frustrations et misères ces gens au pouvoir ont plongé le peuple, quand nous voyons ces gens anéantir les richesses et biens du pays et en jouir égoïstement, quand nous voyons comment ils ont fait entrer maladies, vices et crimes dans ce pays, quand nous voyons de dignes fils et filles de ce pays si riche errer dans le monde et être traités comme des parias et des sous-humains, notre courage, notre détermination et notre soif pour évincer ce pouvoir se doublent.
Ce pouvoir et les parasites qui l’entourent doivent comprendre qu’il y a un temps pour arriver et régner et un temps pour partir ; et face à l’entêtement de ces gens sans vision ni sagesse, ce temps-là, c’est le temps du peuple qui a compris que seules leurs actions à la fois intelligentes et musclées peuvent apporter la vraie paix, la vraie justice, la souveraineté et la prospérité au pays d’Um Nyobé.
N’étaient les effets du pouvoir qui agissent sur eux comme de la drogue, il resterait pourtant encore à Paul Biya, à sa famille et aux parasites qui l’entourent une issue favorable et honorable, à savoir : Se retirer et demander pardon au peuple camerounais pour leurs crimes et trahisons.
Aujourd’hui au Cameroun sonne le temps du peuple. Ceci exige une approche nouvelle faite de discipline et de beaucoup de sacrifices. La bataille initiale doit s’engager et se dérouler autour d’un nouveau code électoral qui ne favorise plus ou qui n’est plus sous le contrôle exclusif du parti-Etat RDPC au pouvoir. C’est de là que les autres luttes par la suite peuvent avoir plus de sens et embarquer plus de masses.
Il s’agit pour les patriotes et souverainistes camerounais de savoir dorénavant aller à l’essentiel et aussi de comprendre qu’ils doivent aider ceux de leurs compatriotes couchés à se lever et s’unir à eux, les aider à quitter la boue, à s’élever, à parler utile, à décider utile, à agir utile et juste, pour que l’année 2016 annonce une ère nouvelle pour le Cameroun.
Léon Tuam,Activiste des Droits Humains et écrivain
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