L’heure a sûrement sonné pour que Blaise Compaoré, l’homme qui a dirigé le Burkina Faso pendant 27 ans, récolte les fruits de ce qu’il a semé avant et pendant son règne, à la tête du pays des hommes intègres. Est-ce lui qui a volontairement donné la mort à Thomas Sankara, ancien homme fort du pays, son prédécesseur à la tête du Brukina ? Est-il l’homme qui a organisé l’assassinat de ce dernier ? A-t-il activement ou passivement participé à l’exécution du père de la révolution burkinabé ? Autant de questions que veulent absolument élucider les nouvelles autorités de ce pays dont la détermination de travailler à la manifestation de la vérité sur cette affaire semble ne souffrir d’aucun doute.
Il est clair que de hautes personnalités peuvent user de leur position et de leur influence pour se construire des échappatoires et se mettre à l’abri de la Justice des hommes. Elles peuvent se bâtir des refuges pour tromper leurs semblables. Mais il y a une Justice à laquelle nul homme n’échappe, peu importe sa richesses et autres fortunes. Une Justice devant laquelle on interjette guère appel, une Justice à la barre de laquelle aucun Avocat n’est compétent pour vous tirer d’affaires. Cette Justice-là est la Juridiction divine, celle de Dieu par devant laquelle on comparaît inévitablement pour ses mensonges, sa méchanceté, sa cruauté, ses crimes…
Est-ce donc devant ce tribunal qu’est convoqué aujourd’hui le beau Blaise ? Ne présageons de rien, d’autant plus que la vérité se saura, car le chemin qui y mène n’est ni épais, ni étroit, parce que unique.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.