L’année qui s’achève n'a pas été de tout repos sur le plan de la sécurité. Elle a été riche et parfois éprouvante sur le plan politique. Mais elle nous interpelle également sur les plans économique, social et culturel.
Sur le plan de la sécurité, l'année 2015 a été marquée principalement par la poursuite des actes barbares des criminels de la secte terroriste Boko Haram à notre frontière avec le Nigeria et dans plusieurs villes et villages de la région de l’Extrême Nord dont Maroua et plus particulièrement la ville martyr de Kolofata, ainsi que par les crimes d’autres groupes armés à notre frontière avec la République Centrafricaine. Embarqué dans une guerre qu’il n’a pas provoqué, notre pays combat avec détermination ces groupes terroristes qui endeuillent de nombreuses familles camerounaises et déstabilisent le mode de vie de nos populations.
Depuis le début de ces agressions absurdes contre notre pays, le MRC n’a jamais cessé de réaffirmer son soutien indéfectible à nos forces de défenses et de sécurité qui se battent de façon héroïque pour que la République reste debout, et que l'intégrité du territoire national demeure intacte. Avec l'appui de certains partenaires de notre pays et le soutien des populations, elles ont remporté cette année des victoires sans précédents se traduisant par l'élimination d'un nombre important de terroristes lancées contre elles et la libération de nombreux otages. Elles ont, de la sorte, imposé le respect, par tous, de notre vaillante Armée Nationale. Le MRC, par ma voix, exprime à nos forces de défense et de sécurité sa reconnaissance et son soutien renouvelés et se réjouit de l'élan d'unité et de solidarité nationales dont l'ensemble du peuple camerounais a su faire preuve derrière son Armée. Tout en nous réjouissant de ces victoires, nous devons élever notre niveau de vigilance et nous garder du triomphalisme qui a amené certains à annoncer déjà la fin de la guerre. Une guerre est finie quand elle finie. Pas avant.
Il est particulièrement choquant et dévastateur pour l'image de notre pays, qu'alors que nos braves soldats se battent courageusement au front, l'on apprend, presqu'au quotidien, par les médias, diverses affaires dans lesquelles il y aurait des détournements de sommes importantes d'argent. Faute de démenti ou de clarification de quelque source que ce soit le Gouvernement doit tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur ces affaires, et à laisser s'abattre les rigueurs de la loi sur tous ceux dont la responsabilité serait établie, car elle constituerait une atteinte au code de l’honneur et de l’éthique si chers aux Armées. C’est à ce prix que la nation maintiendra le moral de ses soldats.
Par ailleurs, le MRC regrette que le Chef de l’État, chef des Armées n'ait pas, jusqu’à présent, jugé nécessaire d’aller réconforter les blessés de guerre dans les hôpitaux, ni d'aller rendre un hommage plus que mérité aux soldats tombés sur le champ d'honneur, ni de se rendre dans la zone de conflit pour manifester par sa présence irremplaçable, sa compassion aux populations éplorées. Le MRC continuera de l'interpeller sur cette attitude incompréhensible aussi longtemps que cela sera nécessaire.
C’est du reste parce que ses propres conseillers et autres collaborateurs sont plus que troublés par cette distance, inexplicable au regard de la gravité de la situation, qu’ils ont osé le grossier photomontage présentant le président de la République au Quartier Général à Yaoundé, le 6 février 2015, en train de rendre hommage à la mémoire de 39 soldats morts au front, alors même qu’il était officiellement en « court séjour privé » à Genève. Cette situation est désormais politiquement intenable pour le Chef de l'Etat, en vertu de ses responsabilités vis-à-vis de la nation. Les explications à l'emporte pièce tenant à son calendrier, ou tentant maladroitement de faire croire que tous les acteurs de la société civile, les fonctionnaires et les responsables gouvernementaux qui agissent dans cette guerre le font en ses nom et place, ne résistent plus. Tout comme la farce du "temps du Président" qui achève de l'enfermer dans une posture divine, laquelle n'aide ni lui-même, ni la Cameroun.
Mes chers compatriotes,
Au sortir des élections législatives et municipales du 30 septembre 2013, à la lumière des fraudes sauvages et des nombreuses autres irrégularités qui avaient entachées ce scrutin, le MRC avait soumis au Gouvernement et à ELECAM quelques dispositions du code électoral qu’il s'avère urgent de réviser afin de crédibiliser le système électoral. En novembre 2014, lors de la 3ème Session Ordinaire de l’Assemblée Nationale, le MRC avait déposé, par le biais de son député à l'Assemblée, une proposition de loi en vue de modifier et compléter certaines dispositions dudit Code électoral. Cette proposition n'a reçu aucune suite à ce jour.
Le MRC et de nombreuses autres forces politiques réclament, entre autres: l’instauration du bulletin unique à défaut d’une biométrie intégrale; la réforme d’ELECAM, en particulier de sa composition, pour y inclure les représentants des partis politiques; l’interdiction de la distribution des cartes d’électeur par ELECAM le jour du vote, l’exigence que les PV des résultats remis aux représentants des candidats dans les bureaux de vote fassent foi au même titre que l’exemplaire remis à ELECAM ; la révision de la Constitution afin de permettre notamment le vote à 18 ans et l’instauration du vote obligatoire au Cameroun. C’est dans cette optique que le MRC a engagé une campagne de sensibilisation baptisée: «SAUVONS LA PAIX AU CAMEROUN EN EXIGEANT DÈS MAINTENANT LA REFORME CONSENSUELLE DU CODE ELECTORAL POUR DES ELECTIONS LIBRES, TRANSPARENTES ET DEMOCRATIQUES». Cette campagne se poursuivra aussi longtemps qu’une suite ne sera pas donnée à cette demande de réforme, qui est une revendication partagée par les citoyens camerounais de différents bords politiques.
Le MRC invite toutes les forces politiques, les organisations de la société civile intéressées, ainsi que le peuple camerounais tout entier à s'engager avec lui dans cette campagne républicaine qu'il a initié pour sauver la paix, par la démocratie, dans notre pays.
En même temps, notre parti demeure convaincu qu'en la matière, une approche concertée est la voie la plus efficace, sur un sujet où un consensus national ne devrait pas être difficile à trouver. Dans sa démarche républicaine, le MRC a adressé une demande d’audience depuis plusieurs semaines au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et au président de la principale formation politique du pays, le RDPC, aux fins d’échanger avec eux sur l’exigence et l’urgence de la réforme consensuelle de ce processus électoral. Leurs réponses respectives restent attendues.
En tout état de cause, je l'ai dit et je le répète: le président de la République, chef de l'Etat, de part sa position unique dans notre système institutionnel, est seul en mesure d'enclencher le cercle vertueux de cette réforme indispensable de notre Code électoral. Il devrait le faire, pour l'honneur de sa fonction, pour l'héritage politique qu'il veut léguer à la postérité, pour le progrès démocratique de notre pays et la paix de la nation camerounaise à laquelle il est si attaché.
Sur le plan économique, notre pays a enregistré un taux de croissance de 6%, proche du taux de l'année dernière. Ce taux de croissance montre une certaine résilience de notre économie face à une conjoncture internationale défavorable marquée par la chute du prix des matières premières dont l'économie camerounaise est encore largement dépendante. Mais, on est encore loin des 7% de taux de croissance visés par le Gouvernement depuis l'adoption de son document de stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE) en 2010, et qu'il n'a jamais approché. Ce taux de 6% est bien trop loin encore de la croissance à deux chiffres dont toutes les expériences montrent qu'elle est indispensable sur une décennie au moins pour permettre le décollage économique d'un pays. Dans ces conditions, l'objectif de stratégie économique du Gouvernement, baptisé "Émergence à l'horizon 2035" restera un leurre.
L'agriculture, qui devrait être le secteur moteur de l'économie nationale en raison de son interaction avec tous les autres secteurs, fait l'objet de discours lénifiants plutôt que d'une stratégie lisible aux objectifs clairement définis. La seule filière de l'activité agricole qui a fait l'objet d'un objectif chiffré est celui du cacao. Le Gouvernement a annoncé que cette filière produira 600. 000 t de cacao en 2020, soit le triplement de la production actuelle qui tourne autour de 200. 000 t. C'est bercer les Camerounais d'illusion, car ce tonnage ne sera pas atteint au regard de la progression des surfaces cultivées. Les dirigeants du pays leurrent le peuple camerounais avec des chiffres mirobolants, comme avec les grandes affiches publicitaires montrant des autoroutes, des ponts, des ports, et des barrages qu’on aurait aimé voir réalisés à travers le pays. On attend toujours que la production d'aluminium dans notre pays passe de 90.000 t à 300.000t; que le premier coup de pioche de l'usine de production d'engrais soit donné, et j'en passe.
En ce qui concerne la gestion des finances publiques, l’évolution de la dette de notre pays demeure préoccupante. En cette fin d’année 2015, l’endettement public est de 4 000 milliards de FCFA. Il représenterait près de 25% du Produit intérieur brut (PIB). Certes, ce niveau d'endettement reste inférieur au seuil de 70% retenu comme critère de convergence dans la zone CEMAC. Mais ne perdons pas de vue que c’est grâce à l’important allègement de la dette obtenu en 2006 que notre dette a été ramenée à ce niveau. Or, l'on assiste désormais à une augmentation, à un rythme infernal, de la dette publique du pays, en particulier au cours des trois dernières années, avec un accroissement de près de 30% entre 2014 et 2015.
En vérité, l’un des problèmes majeurs de la dette publique du Cameroun est la question de son efficacité. Du fait du laxisme du Gouvernement dans la gestion des ressources financières empruntées, les Camerounais supportent le plus souvent les charges d'une dette non consommée.
Un autre problème important de l'économie camerounaise reste l’environnement des affaires. Il n’est pas attractif. Le Cameroun est en chute libre dans presque tous les classements mondiaux en matière de facilitation des affaires. C’est ainsi qu’il est classé parmi les 20 économies indexées comme les plus hostiles au développement des affaires. Au lieu de prendre le problème à bras le corps, le Gouvernement prend à partie les organismes qui élaborent ces classements, conteste leur méthodologie et crie au complot, comme si ces baromètres étaient conçus pour notre seul pays. Au mieux, ils affichent leurs bonnes intentions, multiplie les effets d'annonce et laisse prospérer les mauvaises habitudes.
Ainsi, comme bon nombre de dossiers importants, le régime des zones économiques est dans les tiroirs du Gouvernement depuis deux ans. Cette lenteur administrative n’est pas sans conséquence sur l’attrait de notre pays. Depuis quelques jours en effet, nombreuses sont les entreprises qui ne savent plus quelle loi régit leurs activités. Si rien n'est fait rapidement, notre pays pourrait se retrouver face à un vaste mouvement de délocalisation des entreprises.
C'est le lieu de rappeler que notre économie ne peut pas prospérer avec le niveau de corruption établi par des organismes indépendants. Que notre pays occupe la 2e place parmi les pays les plus corrompus d'Afrique n'est bon ni pour son économie, ni pour son image. Il s'agit d'une sonnette d’alarme que le Gouvernement devrait entendre pour s’améliorer, au lieu de dépêcher des évangélistes du régime dans les média pour lancer des invectives et des accusations fantaisistes.
La réussite économique de notre pays passe par des réformes structurelles ambitieuses, propres à dynamiser l’activité du secteur privé et à diversifier l’économie grâce à un climat des affaires plus propice, débarrassé d'une corruption endémique, et la mise en place des mécanismes de financement appropriés, afin de doper la croissance de manière durable et inclusive. Le progrès économique du Cameroun passera également par le développement de l’économie numérique, afin d’en faire un élément essentiel de notre outil industriel et de notre capacité d’innovation. Il s’agit d’explorer les nouvelles opportunités qu'offrent les technologies de l'information et de la communication pour le développement d'une économie de la connaissance et d'une économie de la culture. Par ailleurs, il est établi qu'investir intensément dans l’économie numérique peut permettre d'accroitre la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l'économie.
Mes chers compatriotes,
L'année qui s'achève n'a pas vu d'amélioration significative des principaux indicateurs sociaux dans notre pays. Le niveau de pauvreté est resté très élevé, de même que le taux de chômage, en particulier celui des jeunes. Comme nous l'avions annoncé, le recrutement désordonné de 25.000 jeunes dans la Fonction publique a créé le désordre dans la plupart des administrations concernées, en particulier dans les Universités d'Etat, sans pour autant avoir un impact significatif sur le chômage, car, encore une fois, c'est le secteur privé qui est et demeure le principal créateur d'emplois dans l'économie moderne.
Le faible pouvoir d’achat de nos compatriotes est l’un des indicateurs de la situation sociale difficile de notre pays. Nombreux parmi ceux qui ont la chance d’avoir un emploi parviennent à peine à prendre trois repas par jour, à se soigner et à soigner leur famille, ou à payer l’éducation de leurs enfants. Le Gouvernement doit rechercher des solutions à ce défi en explorant plusieurs pistes, dont celle de la réduction effective du train de vie de l’Etat qui, comme on le sait, est devenu pour lui un serpent de mer.
Encore sur le plan social, le Cameroun reste malade de ses hôpitaux qui, par leur niveau d'indigence et de vétusté, tuent plus que les maladies elles-mêmes. Les écoles et les collèges, abandonnés aux parents, dépourvus d'enseignants ou dotés d'un personnel clochardisé, sont devenus des fabriques d'illettrés.
Encore sur le plan social, le Cameroun reste malade de ses hôpitaux qui, par leur niveau d'indigence et de vétusté, tuent plus que les maladies elles-mêmes. Les écoles et les collèges, abandonnés aux parents, dépourvus d'enseignants ou dotés d'un personnel clochardisé, sont devenus des fabriques d'illettrés.
C'est le lieu de tirer la sonnette d'alarme sur la déscolarisation galopante dans les zones touchées par la guerre contre les groupes terroristes et autres bandes armées, en particulier la région de l’Extrême-Nord. Il s'agit d'une situation qui aura des conséquences incalculables pour l'ensemble de la société camerounaise dans les années à venir. Remettre à l'école les écoliers et les élèves des zones concernées est une urgence nationale. Ce doit être une préoccupation majeure du Gouvernement, qui doit l'aborder avec détermination, au risque de voir l'une des régions les moins scolarisées du pays décrocher complètement du système éducatif national. Je rappelle par ailleurs que l'Extrême-Nord est l’une des régions du Cameroun qui a un très bas niveau d'accès à l’eau, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Selon l’UNICEF, au Cameroun, 54% des populations de cette région n’ont pas accès à l’eau potable, 35% aux services d’assainissement de base et 25% de ménages font leurs besoins dans la nature, à l’air libre, en raison du manque de latrines. Cette situation est intolérable, dans un pays disposant des moyens importants comme le Cameroun. Le Gouvernement ne peut pas continuer à trouver des excuses à son inaction et attendre que nos partenaires internationaux viennent creuser des puits dans cette région-là ou dans d'autres. Il doit agir. Une gestion moins égoïste des ressources nationales le permet.
Sur le plan culturel, le MRC regrette l'absence d'une politique culturelle nationale. La promotion des cultures ethniques ou tribales favorisée par l'encouragement au repli identitaire se fait au détriment de l'édification d'une culture identitaire camerounaise qui transcende les cultures des différents terroirs. Il est temps d'ouvrir une débat national sur la création et l'instauration d'une langue nationale camerounaise, à côté des deux langues officielles existantes; de restaurer une Festival culturel national qui ne soit pas simplement une juxtaposition des cultures ethniques; de créer un Conservatoire national de la Musique, un Théâtre national, une Académie nationale des Sciences, des Arts et des Lettres, haut lieu de distinction des Artistes et des hommes et femmes de culture, etc.
C'est l'occasion d'évoquer une question qui, bien qu'elle soit éminemment politique, s'est posée récemment par rapport à un de nos artistes les plus emblématiques. Il s'agit d'un musicien au talent célébré dans le monde et qui contribue, à sa manière, à faire scintiller l'étoile dorée du drapeau national. Invité à venir recevoir sa décoration des mains du Ministre de la Culture, il n'a pas fait le déplacement, posant ainsi à nouveau, de façon dramatique, la question de la double nationalité et mettant en lumière les contradictions du Gouvernement sur cette question. En effet, l'artiste célébré devait recevoir la décoration en tant que Camerounais. Pourtant, il devait arriver au Cameroun en tant qu'étranger, parce qu'ayant perdu sa nationalité camerounaise en accédant à une nationalité étrangère. Un étranger décoré en tant que Camerounais: voilà la contradiction. Il est temps que le Gouvernement règle cette question de la double nationalité, non seulement pour tenir un engagement pris au plus haut niveau devant les Camerounais de la diaspora, mais aussi pour donner à ces derniers les moyens juridiques et diplomatiques de participer massivement et plus aisément à la construction d'un pays auquel ils restent viscéralement attachés. Il s'agit d'une question sur laquelle un consensus national est possible, y compris au sein du Parlement.
Mes chers compatriotes,
Permettez-moi enfin d'exprimer la profonde inquiétude de notre parti sur le mépris de l'Etat de droit et les atteintes graves et répétées aux libertés publiques dans notre pays. C'est le lieu de dénoncer avec force les violences dont nos militants ont été victimes aux abords de l’Assemblée Nationale le 4 décembre. Ces violences qui sont imposées à nos militants dans différentes régions du pays, s’inscrivent dans un contexte politique général où l’opposition, la société civile, et particulièrement le MRC et ses militants, voient leurs libertés d’association et d’expression quotidiennement violées par le pouvoir qui instrumentalise l’administration et les forces de maintien de l’ordre à des fins politiques.
Contrairement au RDPC dont les derniers renouvellements de ses organes de base ont gravement troublé l’ordre publique sur l’étendue du territoire national, allant même jusqu’à affaiblir l’autorité de l’Etat par endroit et à causer, selon les média, des pertes en vies humaines, le MRC met un point d’honneur à respecter scrupuleusement les procédures administratives en matière de réunions et de manifestations publiques. Pourtant, au cours de cette année qui s’achève, toutes ses sorties publiques ont été grossièrement entravées par le pouvoir. Cette situation doit cesser ! Nous n’allons pas céder aux provocations, mais nous ne nous laisserons pas intimider ! Le pouvoir doit laisser le MRC aller au contact des Camerounais, seuls juges, afin de leur proposer sa vision pour notre pays, de discuter avec eux des solutions à leurs multiples problèmes pour lesquels le Gouvernement affiche un désespérant manque d’inspiration.
Mes chers compatriotes,
Au moment où je m’apprête à vous formuler mes vœux pour la nouvelle année, permettez-moi de vous réitérer un appel: Allez, dès le début du mois de janvier, vous inscrire massivement sur les listes électorales, afin de décider souverainement, le moment venu, de ceux à qui vous voulez confier la conduite des affaires de notre pays pour les années à venir.
Je souhaite à présent à chacun de vous, personnellement, une Bonne et Heureuse année 2016. Qu’elle vous apporte une meilleure santé, plus de bonheur et plus de prospérité.
Vive le Cameroun !
Le Président National du MRC,
Pr. Maurice KAMTO.
Yaoundé, le 29 décembre 2015.
Le Président National du MRC,
Pr. Maurice KAMTO.
Yaoundé, le 29 décembre 2015.
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