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Transparency International ou la preuve par 9 que le Cameroun est « une République bananière » ? par Emmanuel MIMBÈ

Il y a quelques jours, en réaction à la déclaration du « tireur de pénalty », Fame Ndongo faisait état de ce que « le Cameroun n’est pas une République bananière », une autre façon d’affirmer « urbi et orbi » que le Cameroun est un État de droit.
Mais, à bien y voir, et sans vouloir discréditer notre propre pays, sur les plans structurel (à suivre) et factuel, l’on peut en douter. L’élection présidentielle du 7 octobre dernier est un exemple patent de ce point de vue. 


Comment en effet comprendre qu’au 21ème siècle, des résultats d’une élection réunissant près de 7 millions de personnes en viennent à attendre 15 jours, alors que dans le même temps, la moindre information personnelle, en provenance du Cameroun profond, est communiquée à travers le monde de manière instantanée ? Avez-vous vu, lu ou écouté ce qui se dit sur whatsapp, instagram, youtube, facebook ? Qui peut dire qu’il n’a pas visualisé, parfois en direct, les meetings des forces montantes de la politique camerounaise à l’occasion de la dernière campagne électorale ? Comment le monde a-t-il été mis au courant de la déclaration de la « pseudo-proclamation des résultats » par le tireur de pénalty national ? 


Le cas des observateurs de « Transparency International », qui viennent d’être dénoncés par la vrai Transparency International, est la goutte d’eau qui déborde le vase. Comment imaginer que des européens qui ont réussi à faire de la transparence un mode de vie, en viennent à penser qu’aujourd’hui, dans le monde, l’on peut impunément usurper l’identité d’une ONG internationalement reconnue, si ce n’est avec la couverture du gouvernement ? Qui a bien pu les accréditer ? Quelles précautions a-t-on prises pour ce faire ? Pourquoi leur avoir ouvert aussi grandement les portes connaissant bien les deux trophées qu’elle décerna au Cameroun relativement à la corruption dans notre pays ? 


Non, il y a des complicités et, se voulant un État de droit, c’est-à-dire le contraire d’une République bananière, il est difficile de ne pas y voir, au bénéfice de son champion, la main directe des responsables de l’Administration territoriale et donc, de son principal chef. Et là, au 21ème siècle, qui peut admettre ça dans une République non bananière ? N’est-ce pas la preuve même d’un « gangstérisme d’État » et donc…
Emmanuel MIMBÈ 

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