En cette période électorale, il convient de s’arrêter un tant soit peu sur ce
qu’on peut appeler le bilan du RDPC ; un bilan négatif, qui montre de façon
grotesque que la classe dirigeante pleine de branleurs et de jouisseurs. Avant
d’aborder ce sujet, un pensée émue pour ces militants du RDPC qui se tuent à la
tache et n’ont pour récompense que misère, prison, oubli, abandon, mépris.
Jamais ils ne sont ni visité ni par la présidence ni par le secrétariat
général. Utilisés comme du bétail, instrumentalisés, prêts à avaler les pires
couleuvres, nickés à sec en permanence, ils ont toute honte bue vu une militante
de deux jours encaissé la rondelette somme de 400 millions. Que peut-elle faire
que les militants en place à Garoua avec le quart n’auraient pas pu faire ?
Nommés au pinacle de l’administration, ils sont périclités
comme des oranges sucées dans le meilleur des cas et dans le pire embastillés
dans une humiliation scatologique.
Sur ce bilan donc, nous nous sommes creusés les méninges
voici ce qu’on pourrait en dire.
Zéro stade de construit dans un pays de
football. Sur le plan sanitaire, les hôpitaux sont les mêmes laissés par le
colon. Insuffisant, sous équipés, dépassés. Zéro prison : sur ce plan c’est la
faillite totale. Zéro prison construite en 31 ans. Zéro marché construit en 31
ans de pouvoir. Zéro salle de cinéma. Aucune ville n’a vu un marché véritable
être construit. Résultat tout le temps des incendies. Zéro festival Pas de
festival, ou de fêtes culturelles. Quelque tribu essaye de sortir la tête de
l’eau pour ne pas mourir. Zéro route nationale. On refait les mêmes routes
chaque année. Les axes nationaux présentent des trous véritables cimetières et
cause d’accidents. Des routes sur lesquelles sont perçu des taxes dont on
imagine leur destination au vu de l’inexistence de l’entretien routier. Des
routes si étroites qu’on se demande si c’est des étrangers qui nous
dirigent.
Les universités crées n’ont pas tous les bâtiments
encore moins de campus.
Zéro transport en commun. Les bus de transport en commun
n’existent qu’à Yaoundé et Douala et encore !incapables d’acheter de vrais bus
quand des particuliers achètent du neuf pour les mêmes raisons. Zéro borne
fontaine : ces fontaines qui pullulaient dans les quartiers sans eaux ont
longtemps disparu, une prouesse du RDPC. Et même l’eau ne coule pas dans
certains pans entiers de nos villes. Dans les campagnes on va encore à la source
comme avant l’indépendance !
Dans l’arrondissement de Bayangam département
du Koungh-ki dans la province de l’ouest, cette situation peut être
parfaitement transposée, collée/copiée sans fautes.
La situation que vivent les élites et les populations de
cette contrée n’est rien moins qu’un traumatisme. Un viol politique rare dans
le triangle national. Si le Bilan ci –haut peut être attribué au << à la
première maire >> de ce minuscule arrondissement, les documents attachés
parlent plus que tout.
Tenez : sur le journal communal du FEICOM qui
ressort tous les crédits alloués aux Communes durant la dernière mandature, il
ressort en chiffre que la commune de Bayangam a reçu du Feicom de 2007 à juin
2012 la somme de 227 109 787 millions de francs CFA. Pour 300 000 CFA de
Réalisation. Une plaque << bienvenu à bayangam>> !!! C’est à pleurer
!!! C’est dramatique !!!
Voilà les réalisations de la racaille
qui nous gouverne, exploite le peuple, le divise, le paupérise. Qui
oserait-encore douter avec des preuves aussi tonitruantes qu’il faille enlever
les chiques dans nos pieds pour marcher tête haute et sereinement ?
Ce bilan n’est pas seulement négatif. Il présente un lourd
déficit qu’il faille expliquer. Ou est passée la différence ? L e FEICOM doit
savoir ! Le peuple veut comprendre. Le bon sens l’exige.
A titre de comparaison le Maire de Pète (Bandjoun) a reçu du
Feicom moins que les réalisations. (632 756 169 cfa reçus contre 1.096.127.330
de réalisations).
C’est tout dire et d’autres exemples il y en a. Nous en
avons reçu plus, plus grave n’avons rien réalisé et pire on ne sait pas ce que
sont devenus les 200 autres millions.
Nous étudions en ce moment les
voies et moyens pour ester en justice une enquête sur ce présumé détournement de
fonds publics. Il faut que le peuple sache ou sont passés plus de 226 millions
de CFA !!!!
Le moment venu, l’opinion et le peuple de ce modeste
arrondissement composé des villages BAYANGAM BATOUFAM et BANDRFEMA seront
largement informés.
L’épervier doit faire son travail. Nous nous ferons un
devoir porter cette question à la justice. Le peuple de l’arrondissement doit
savoir et chacun doit assumer ses actes.
En attendant, faute d’une démission
du candidat présumé responsable de cette mal- gouvernance, nous appelons ce
vaillant peuple à voter le candidat SDF.
Kuissu Gérard
Fils Bayangam
www.candidaturemairiedebayangam.wordpress.com
Bayangam, le 20/09/13
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/ KUISSU Gérard : Les déboires du RDPC,Arrondissement de Bayangam: bilan négatif et présomption de détournement.L’épervier doit se réveiller
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