D’emblée, je voudrais dire que je suis particulièrement subjugué par la démarche
de cette ravissante et brillante compatriote qui enjambe courageusement le
cadavre aigri de son illustre père, pour embrasser sur la bouche les ennemis de
sa famille.
Dans la presse, on essaie de comprendre... Mais parfois
l’explication des choses est tout simplement celle qui en est donnée. « MAIN
TENDUE ». Là où ça commence à déranger c’est qu’on arrive pas à bien comprendre
qui l’a tendue cette main: l’héritière ou le bourreau familial...
Encore que c’est ce qu’il y a dans la main qu’il faut
chercher, et ça on ne le dit pas ! Alors,
Y a-t-il dans l’une de ces mains la
traduction d’un dynamisme politique frénétique d’une jeune dame pleine de vie
qui décide de laisser libre cours à ses pulsions opportunistes ?
Y a-t-il dans l’une de ces mains la proposition irrésistible
d’un numéraire mirifique que certains ont tôt fait de chiffrer à 400 millions,
ou d’un « fauteuil décretal » ?
Y a-t-il dissimulée dans l’une de ces mains, l’offre
généreusement hypocrite d’une soif de vengeance que la fin imminente d’un
système assouvira dans le cœur d’une héritière qui reprend les marques
testamentaires ?
Y a-t-il dans l’une de ces mains, l’occasion tant souhaitée
par un parent aimant mais déclinant, de faire entrer son rejeton à côté d’un
autre dans la confusion inespérée du pedigree présidentiel?
De toutes façons, entrer dans l’immeuble par le toit peut
être un exercice apparemment facile qui peut masquer hélas, la douloureuse
descente des marches d’un redoutable escalier intérieur, parsemée de personnes
qui elles, les gravissent courageusement et méthodiquement en abhorrant les
partisans du moindre effort patronymique... l’avenir nous dira.
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