El adj Omar elpouatch : Lettre ouverte à Mr Gerard Emmanuel Ondo Ndong

Mr Ondo Ndong,

C’est avec un sentiment de pitié et surtout  de mélancolie que je me permets de vous faire parvenir ce message. Je peux vous rassurer que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre lettre et grande est ma déception quant à la teneur de vous propos.

Je suis très surpris quant aux propos que vous tenez et surtout le contexte dans le quelle vous les tenez. Si vous l’ignorez, vous êtes un prisonnier accusé de malversation financière et enfermé dans un cachot pour les  cinquante prochaines années sauf coup de théâtre pour vous en extirper. En tant que jeune camerounais né sous le renouveau  et témoin des affres et des contradictions de ce régime je pense sincèrement que vous avez raté lamentablement une belle occasion de vous taire et de vous faire oublier.

Je suis très curieux de savoir en quelle qualité vous vous permettez de donnez les conseils aux populations de notre pays ? Selon vous un prisonnier accusé d’avoir causé le malheur de tout un peuple en pillant les fonds de la nation entière  peut-il avoir la qualité pour donner les conseils et des indications sur les personnes à suivre et à voter ?

Vous n’avez pas honte de déclarer les propos suivant « … ne regardez pas les candidats investis c’est à dire les listes des conseillers municipaux et la liste des députés . Ayez vos yeux fixé sur le président national fondateur du RDPC …». C’est à se demander si c’est le président  du RDPC  qui sera au quotidien avec les populations. Si je sui votre raisonnement je pourrais en déduire que même si on a investi des morts comme c’est le cas souvent avec les nominations dans notre pays , vous suggérez que les populations regardent le président national comme s’il devait être à la fois maire, député , président de la république et quoi sais- je encore.  Mr  Ngogang Thierry a demandé sur le réseau social facebook parlant de vous et je le cite « …  Ce type n’a-t-il pas été ensorcelé ?????? » ? Bien que n’étant pas un grand fan des théories surréalistes et ésotériques , pour une fois je pense que cette réflexion de Mr Ngogang n’est pas dénuée de sens.
Je m’attendais à lire un Ondo Ndong assagi par la prison qui  dans un élan de prise de conscience  commencerait par demander les excuses au peuple Camerounais pour son argent qu’il a volé et les conséquences que ce vol ou mieux encore  que ces vols ont eu en terme de pertes en vie humaine, de manque d’infrastructures, de services de santé et bien d’ autres ; mais que non.  Vous vous permettez une fois de plus de vous perdre en conjectures  dans des  propos nauséabonds sans aucune valeur. Je m’attendais à ce que vous fassiez une analyse comparative entre le Cameroun et les pays qui avaient le même statu  économique  et social que ce dernier dans les années 80 mais vous nous citez comme actif à mettre au bilan du président de votre parti la création d’un département qui se fait sur la base d’un simple décret. C’est un peu fort quand même.

Je vous ai lu nous  parler d’un foisonnement d’écoles , d’hôpitaux  et autres à n’en plus compter mais de quoi parlez vous ? De deux chose l’une ou vous êtes vraiment ensorcelé ou vous confondez le Cameroun  avec ces pays ou vous avez eu le plaisir de flamber notre argent avec votre progéniture entre autres personnes.


De vous à moi pensez vous que la création d’un département est-elle nécessaire afin que les populations puisse avoir les extraits de casier judiciaire ? Quand vous affirmez que la  création du département a irréversiblement situé les population de Ntoumou et Mvae sur l’échiquier national ;  entendez vous par là donc  qu’avant cette création de département ces populations étaient  situées sur l’échiquier national du Nigeria ?

Pour être laconique et m’éviter de commenter  les propos  d’un prisonnier voleur aux abois  je vous conseillerais à mon tours de nous dire combien vous avez effectivement volé, comment vous vous y êtes pris , ou vous avez dépensé cet argent et avec qui exactement , et enfin qui continue a flamber le reste d’argent qui nous appartient parce qu’en ces temps de crise nous en avons énormément besoin.

Pour conclure mes propos je voudrais vous dire que vous êtes mon grand père pourtant je ne vous respecte pas ;  il m’a fallu faire ce choix personnel pour le bien de mon pays et de son peuple que vous avez méprisé pendant des années durant . Je vous souhaite bon séjour en prison et que le Dieu de nos ancêtres vous aide à y rester jusqu'à la fin de vous jours parce que de votre séjour en prison dépendent des milliards pas encore sur vos comptes bancaires.


Bien à vous

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