Là, on est obligé de produire des résultats». Titus Edzoa va plus loin dans la charge assénée à Paul Biya: «Voyez-vous, vous êtes deux amis. Vous êtes ambitieux. Il appelle l'un de vous et lui dit : « Je vais te nommer à tel poste», puis il le fait. Vous vous mettez à travailler. Ensuite, il appelle votre ami et lui dit du mal de vous et de votre manière de travailler. Et promet votre poste à votre ami. Puis il vous dit que votre ami fait des mains et des pieds pour prendre votre poste. Quelque temps après, il le nomme à votre place. Comment ce dernier peut-il démontrer qu'il n'est pas à l' origine de votre chute? Vous êtes obligés de vous brouiller. Et cela installe un climat malsain, un climat de méfiance et d'animosité. Et pourtant, vous êtes complémentaires et on a besoin de cela pour un bon rendement. Il y a aujourd'hui des techniques modernes de gestion. Un travail d'équipe ».
En mai 1997, le ministre dé¬missionnaire et candidat déclaré à l'élection présidentielle reçoit une lettre de mise en garde du préfet du département du Mfoundi, Edgard Alain Mebe Ngo'o. Celui-ci lui indiqué que ses activités et ses déclarations sont de nature à troubler l'ordre public et à porter atteinte aux institutions de la République». Edgard Alain Mebe Ngo'o écrit: «Je crois devoir indiquer qu'à la toute prochaine récidive, je me réserve le droit de prendre toute mesure de sauvegarde de l'ordre public ».
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