"La recrudescence des incendies des édifices publics oblige sans doute à devoir effectuer régulièrement dans notre pays les exercices de sécurité-incendie, en plus de devoir revoir nos formules de prévention et de réaction", affirme dans le forum 237 médias le compatriote Kamdem Souop de villesetcommunes.info.Est ce que nos autorités nous lisent? Bientôt plus de 20 ans que nous attirons leur attention sur ces manquements au cameroun, sans succès
A Douala, la capitale économique du Cameroun, deux grands incendies ont emporté il ya de cela quelques temps deux maisons d'habitation. Le dimanche, 28 avril 2013 aux environs de 14 heures à Mboppi/Douala, le plus grand d’Afrique centrale. Un court-circuit provoqué par le retour brusque de l’électricité a été à l’origine de l'incendie au marché de Mboppi. Cet incendie, il faut le rappeler survenait 7 mois après un autre qui s’était déclaré les 26 et 27 octobre 2012. Et avait consumé une centaine de boutiques. Un court-circuit en était la principale cause avancée par les témoins. Qui ne se souvient encore de l’incendie qui a ravagé le grand marché central et jeté dans la rue et la misère des milliers de commerçants ?
Les incendies de nos marchés sont parfois survenus en série, comme s’ils avaient été commandités. Les uns surviennent quand les enquêtes des autres n’ont pas encore rendu leur rapport. Incivisme des commerçants locataires des stands, désordre notoire et caractérisé, indiscipline, insalubrité, promiscuité, négligence. Point n’est besoin de rentrer dans les détails pour savoir que des branchements à ciel ouvert, frauduleux, à fils dénudés, se font dans les marchés au vu et au su de tout le monde.
Ces derniers mois à Yaoundé, l'on assiste à des séries d'incendies dans les ministères. Des mesures appropriées sont t-elles prises pour barrer la voie à la furie des flammes dans nos bâtissent? Que nenni
Quand vient le malheur, on se met alors à penser à ce qu’on aurait pu faire pour l’éviter. Avant ? On pense que Dieu peut gérer jusqu’à nos irresponsabilités. Il ne faut quand même pas exagérer.
Il y a un service minimum que chaque ménage, chaque entreprise, chaque propriétaire d’immeuble accueillant du public, doit pouvoir accomplir en respectant les principes de la sécurité incendie.
Prenons les ménages. Chacun se lève et va construire sa villa sans consulter ni un bon architecte, ni un bon électricien. A l’arrivée, c’est un bunker qui part en fumée au moindre court-circuit, inaccessible de l’extérieur. Vous qui nous lisez en ce moment, y a-t-il chez vous un petit extincteur, un tout petit pour faire face au feu de cuisine ? Pensez-y.
Prenons les ménages. Chacun se lève et va construire sa villa sans consulter ni un bon architecte, ni un bon électricien. A l’arrivée, c’est un bunker qui part en fumée au moindre court-circuit, inaccessible de l’extérieur. Vous qui nous lisez en ce moment, y a-t-il chez vous un petit extincteur, un tout petit pour faire face au feu de cuisine ? Pensez-y.
On ne peut investir des millions de F CFA et faire la moindre petite économie de leur sécurisation. C’est un manque de bon sens. Mais le manque d’information plaide en faveur de certaines personnes. C’est pour cette raison qu’il faut une campagne permanente d’information et de sensibilisation.
Depuis quand, y a-t-il eu un exercice de feu dans un ministère. Combien de départements ministériels disposent d’équipes de sécurité incendie ou même d’extincteurs prêts à servir ? On les compte sur le bout des doigts. N’attendons pas le jour du malheur pour penser à ce qu’on aurait dû faire. Prévenir vaut mieux que guérir. Alors, bonnes gens, au boulot !
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