Charles mon frère !Au moment où tu entres définitivement dans l’arène de l’au-delà, me précédant désormais auprès de Notre Créateur Dieu Tout-Puissant, permets-moi de te dire MERCI ! Merci de m’avoir accepté comme frère depuis 1990, lorsque sur le coup du destin, nous avons été appelés à partager nos quotidiens ensemble, comme jeunes camarades d’université d’une part, et voisin de chambre de mini-cité d’autre part.
Passé ces années de galère, nous avons une fois de plus, et ensemble, décidé de nous transformer en acteurs véritables d’une société où il y avait tout à changer, tout à corriger, tout à refaire.
Une société en pleine déliquescence où morale et éthique sont au point mort. Pourtant Tara, parce que déterminé à apporter ta contribution à cette société malgré tout, tu as œuvré sans discontinuer, mais avec courage et abnégation, parfois dans l’indifférence et même l’incompréhension totale, à jeter les bases de la refondation d’une jeunesse camerounaise qui commençait pourtant déjà, à rêver positivement et grâce à toi.
Ton combat pour l’éthique ne semble pas avoir été vain, car du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du triangle national, ta disparition a laissé triste et bouleversée la jeunesse camerounaise qui accepte péniblement te voir partir.
Charles mon frère, alors que je venais de remporter brillamment les législatives et municipales en 2007, ton conseil de me voir opter pour les municipales a été déterminant. Ton vœu était de me savoir proche des populations locales de Njombé-Penja, pour partager leurs souffrances, leurs désespoirs et leurs espoirs.
Comme quelques lueurs de toi dans l’arène de l’éthique, j’ai défendu bec et ongle leur avilissement, leur exploitation par les bananeraies françaises de ma localité.
Charles mon frère, alors que je venais de remporter brillamment les législatives et municipales en 2007, ton conseil de me voir opter pour les municipales a été déterminant. Ton vœu était de me savoir proche des populations locales de Njombé-Penja, pour partager leurs souffrances, leurs désespoirs et leurs espoirs.
Comme quelques lueurs de toi dans l’arène de l’éthique, j’ai défendu bec et ongle leur avilissement, leur exploitation par les bananeraies françaises de ma localité.
Charles mon frère, tu as été sincère et vrai parce que malgré mon incarcération, tu es resté proche de moi, m’apportant sans interruption ton soutien matériel, moral et très souvent financier. Je le dis aussi aisément et sincèrement parce que toi et moi avons servi la vérité, pourtant difficile à servir.
Tara, comme tu aimais si bien appeler tes amis, tu vas bientôt me quitter, sans que je sois capable d’assister à tes obsèques pour des raisons évidentes que tu sais.
Vas mon frère, sans haine pour tes ennemis, vas sans regret, mais rassuré que ton combat se poursuivra sans faiblesse.
Vas Tara, mais saches que, de ma cellule, même effondré, tu restes gravé dans mon cœur et, le mieux que je puisse te souhaiter, c’est que tu deviennes notre porte-parole auprès de Notre Seigneur Tout-Puissant.
Vas Tara, mais saches que, de ma cellule, même effondré, tu restes gravé dans mon cœur et, le mieux que je puisse te souhaiter, c’est que tu deviennes notre porte-parole auprès de Notre Seigneur Tout-Puissant.
Tu nous as laissés une progéniture, notre devoir vis-à-vis d’elle sera sans faille. Là aussi et surtout, est mon engagement.
Repose en paix Tara !
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