Opinions Nouvelles

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Opinions pour mieux comprendre où va le monde

La grande trahison des peuples ou le portrait d'un monde riche confisqué par Leon Tuam

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé des tas de choses de notre vie courante. J’ai rencontré et filmé des humains, des loques humaines, des humains sans vie humaine aux yeux sans regards, négligés et oubliés, qui marchaient à tâtons au milieu d’autres humains-demi-dieux.

Parmi ces humains sans vie humaine, certains n’ont ni où dormir ni où manger et n’ont pour seules choses précieuses qu’un petit morceau de trottoir et des bacs à ordures ; c’est entre ces deux lieux que chacun d’eux essaie de maintenir à distance la mort qui malheureusement les a entièrement emportés depuis longtemps. 
Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé tant de choses de notre vie courante. J’ai rencontré des êtres humains qui avaient perdu depuis longtemps leur statut d’humain. J’ai retrouvé des êtres humains qui étaient plus instinctifs et plus féroces que les félidés de la nature.


Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé tant de choses de notre vie courante. J’ai rencontré et filmé des hommes pour qui la vie de la femme est égale à celle d’un chien, d’une chèvre, d’un porc, d’un habit, d’une serpillère. Ils peuvent l’insulter, l’humilier, la battre, la blesser, voire la tuer, sans connaître le même sort. 

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé assez de choses de la vie courante. J’ai vu les populations des nations dites riches vivre sans emplois (ou avec des emplois et salaires insultants) réduites aux automates, réduites à vivoter, réduites à quémander pour subsister, réduites à porter et supporter les mensonges pour survivre, pendant que les richesses sont savamment volées et conserves par une poignée d’individus et groupes.  

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé des tas de choses de la vie courante. J’ai vu des Unités de certaines nations dites civilisées et démocratiques perpétrer chez elles et au cœur d’autres peuples des horreurs abyssaux, je les ai vus les frapper, les hacher et les écraser à la dérobée et ouvertement afin que jamais se couche leur soleil.

Partout où les richesses et autres avantages échappent à cette poignée de personnes qui mènent la terre à la dérive, elles se disent humanistes, elles créent de prétextes, elles attaquent, elles écrasent, elles versent du sang, elles nagent dans du sang humain, elles sèment le chaos. 

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé et filmé des tas de choses de la vie courante. Les peuples sont devenus de misérables troupeaux de bœufs conduits par une poignée d’autorités économiques et politico-religieuses gourmandes trop astucieuses et sans scrupule.

J’ai vu… ah j’ai vu des nations dites civilisées et démocratiquement avancées saisir et anéantir ailleurs avec hargne et véhémence chez les autres des valeurs qu’ils vantent et disent défendre et vendre. J’ai vu des nations barbares mettre ou tenter de mettre en cages ou en morceaux des nations paisibles et honorables.    

J’ai vu des dirigeants des peuples gouverner sans tenir compte de leurs populations comme si leur pouvoir venait des rochers, des arbres et des eaux ; des dirigeants hagards qui traient leurs peuples et la font traire et traire par des Étrangers ; ah drôle de choses. 

J’ai filmé la pollution avancée de l’âme et du corps humains, j’ai filmé la pollution avancée de l’air, j’ai filmé la pollution avancée de la terre et des eaux et me suis dit : mais où va-t-on avec tout ceci ? Ce monde lorsqu’il s’affalait dans nos mains était d’une clarté et pureté fabuleuses. Mais voyez où nous en sommes ! Où allons-nous avec tout ceci ?

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé des tas de choses de la vie courante. Pour des papiers de banque, j’ai vu des informateurs ici et là tisser de solides filets de mensonges où ils enferment des individus, des groupes, des peuples voire le monde entier. Je les ai vus, je les voient.

Hier soir, j’ai fait le tour du monde et filmé tant de choses de la vie courante. Les technologies et sciences qui arrivèrent pour libérer l’humain et la nature ont été de leur voie déviées tels des véhicules qui quittent la chaussée pour le ravin. Elles arrachent et arrachent à l’humain ce qu’elles vinrent lui donner. 

Ah oui, les technologies et les sciences de plus en plus sont secrètement ou ouvertement utilisées par des humains pour dénaturer et déformer les humains, les plantes, les animaux, les eaux, le climat. Venues pour semer en nous la joie, à nos cœurs elles plantent désormais plutôt la peur et la terreur.  

Monde, monde, ah quel sale monde ! Sommes-nous vraiment des humains ? Si dans leurs folies dictées par les gourmandises ces Vermines ne noient vite le monde, dans cinquante ans, dans un siècle ou deux, que diraient de nous nos descendants ? Ne concluraient-ils pas que nous les victimes fûmes tout simplement des Naïfs-couards, et nos bourreaux une espèce animale féroce déguisée ?

Les bourreaux des peuples sont les premiers à dénoncer et diaboliser de bonnes personnes et leurs futures victimes, avant de leur sauter dessus. J’ai demandé aux victimes si elles savaient ce qui leur arrivait et d’où venait tout cela, mais hélas très peu en étaient conscients. J’ai demandé aux bourreaux pourquoi tant de déséquilibres sociaux et de violences, et eux ils accusaient les peuples de paresse.

Des sommets de ceci et cela, des tables rondes aux niveaux nationaux et internationaux sur ceci ici, des conférences nationales et internationales sur cela là-bas, des mesures contre ou en faveur de ceci et cela : Tout cela la plupart de temps n’est que diversion et endormissement pendant que le pourrissement du monde avance.
Peuples, peuples du monde, presque tous ceux-là nous trompent ; presque tous ceux-là nous perdent le temps. Tout ceci n’améliorera ni le monde ni l’humain. Isolément, les peuples ne se libèreront pas des carnassiers qui les contrôlent.

Le monde ne changera que quand dans une prise de conscience généralisée, tous les peuples du monde ensemble se lèveront pour se liguer et se battre courageusement contre ces humains très infimes qui jouent les dieux partout dans le monde et font fondre les injustices, la pauvreté, la misère et l’immoralité sur nous. C’est l’unique issue de salut.

Léon Tuam 
Activiste des Droits Humains et écrivain
03 mars 2014   
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