L’enseignant, écrivain et homme politique a été inhumé samedi dernier à Bikoka, son village natal.
«Papa s’il te plaît lèves-toi … Papa s’il te plaît lèves-toi … (bis)». «Laissez-moi ! Je veux mourir … je veux rester avec papa … (bis)». Le cœur visiblement brisé par la douleur, les yeux tout rouges et enflés, le visage couvert de larmes, les cris de cette fillette d’environ 12 ans n’ont rien d’une mise en scène. Déterminée à rentrer dans le sépulcre où se trouve le cercueil contenant le corps sans vie de «son père», Charles Atéba Eyene, ce sont finalement quatre de ses frères et sœurs qui, par la force, vont la maîtriser et la transporter contre son gré, jusqu’à la maison familiale. Pendant que, sous une tente, une autre jeune sœur est sur le point de perdre connaissance. Deux dames tentent de l’en empêcher, en lui soufflant des paroles douces. «Chérie ça va aller. Soit forte. Papa ne serait pas content s’il te voyait dans cet état», disent-elles avec calme. Non loin, une jeune femme, à bout de souffle, est couchée à même le sol.
«Papa s’il te plaît lèves-toi … Papa s’il te plaît lèves-toi … (bis)». «Laissez-moi ! Je veux mourir … je veux rester avec papa … (bis)». Le cœur visiblement brisé par la douleur, les yeux tout rouges et enflés, le visage couvert de larmes, les cris de cette fillette d’environ 12 ans n’ont rien d’une mise en scène. Déterminée à rentrer dans le sépulcre où se trouve le cercueil contenant le corps sans vie de «son père», Charles Atéba Eyene, ce sont finalement quatre de ses frères et sœurs qui, par la force, vont la maîtriser et la transporter contre son gré, jusqu’à la maison familiale. Pendant que, sous une tente, une autre jeune sœur est sur le point de perdre connaissance. Deux dames tentent de l’en empêcher, en lui soufflant des paroles douces. «Chérie ça va aller. Soit forte. Papa ne serait pas content s’il te voyait dans cet état», disent-elles avec calme. Non loin, une jeune femme, à bout de souffle, est couchée à même le sol.
Les yeux fermés, les vêtements couverts de terre, les joues blanchies par des traces de larmes. Partout autour d’elle, la tristesse règne. Des gens pleurent, cris, se consolent…
En réalité, seules quelques rares personnes ont pu contenir leurs larmes samedi dernier à Bikoka, lors de la cérémonie d’inhumation de Charles Atéba Eyene, décédé le 21 février dernier au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé, des suites de maladie. Elevé au rang de «Héros national» par de nombreux Camerounais, le Docteur en communication politique, écrivain et enseignant, membre suppléant du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a été enseveli prêt de sa défunte épouse, décédée il y a cinq ans. Plusieurs milliers de personnes sont venues lui dire adieu une dernière fois. Admirateurs, camarades de parti, amis, universitaires, membres du gouvernement et hommes politiques comme Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), Olivier Bile de l’Ufp (Union pour la fraternité et le progrès) et Yimgaing Moyo du Mouvement citoyen (Moci).
Une pluie de témoignages
Parmi les différents témoignages qui ont été prononcés à l’endroit de l’icône de la lutte pour la promotion de l’éthique au Cameroun, une phrase est revenue à plusieurs reprises : «une lumière s’est éteinte dans notre pays». «Charles Atéba Eyene est désormais un personnage de l’histoire du Cameroun. La nation camerounaise, dans sa franchise l’a fait Héros national. Parce qu’il était un homme multidimensionnel.
En réalité, seules quelques rares personnes ont pu contenir leurs larmes samedi dernier à Bikoka, lors de la cérémonie d’inhumation de Charles Atéba Eyene, décédé le 21 février dernier au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé, des suites de maladie. Elevé au rang de «Héros national» par de nombreux Camerounais, le Docteur en communication politique, écrivain et enseignant, membre suppléant du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a été enseveli prêt de sa défunte épouse, décédée il y a cinq ans. Plusieurs milliers de personnes sont venues lui dire adieu une dernière fois. Admirateurs, camarades de parti, amis, universitaires, membres du gouvernement et hommes politiques comme Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), Olivier Bile de l’Ufp (Union pour la fraternité et le progrès) et Yimgaing Moyo du Mouvement citoyen (Moci).
Une pluie de témoignages
Parmi les différents témoignages qui ont été prononcés à l’endroit de l’icône de la lutte pour la promotion de l’éthique au Cameroun, une phrase est revenue à plusieurs reprises : «une lumière s’est éteinte dans notre pays». «Charles Atéba Eyene est désormais un personnage de l’histoire du Cameroun. La nation camerounaise, dans sa franchise l’a fait Héros national. Parce qu’il était un homme multidimensionnel.
Au-delà de ses défauts, c’était un homme de vérité. Et le Cameroun a besoin de vérité», lance le Pr. Eric-Mathias Owona Nguini. Pourtant, s’il est vrai que Charles Atéba Eyene «soutenait» le régime en place, «il n’a tout de même bénéficié d’aucune décoration à titre posthume lors de ces obsèques. «Au moment où Charles part, il n’est même pas chef de bureau. Parce qu’il condamnait les réseaux et l’injustice. Charles n’a pas eu de reconnaissance au Cameroun. Que sa mort nous serve de leçon pour l’avenir», regrette Pascal Messanga Nyamding, ami et camarade du défunt.
«Un héros ne meurt jamais»
Pour Jean Kuete, secrétaire général du Rdpc, représenté à cette cérémonie par David Nkotto Emane, Charles Atéba Eyene aura été «un militant dont l’engagement et la production intellectuelle ont contribué au rayonnement du Rdpc». Et aussi, «Charles Atéba Eyene était un pont qui permettait aux Camerounais de tous les bords de se réunir», a ajouté Adamou Ndam Njoya. D’autres garderont en eux, l’image d’un rassembleur. Un homme qui ne savait pas faire la différence entre ses (propres) enfants et ses neveux. «C’était un monsieur qui aimait toute sa famille. Pour lui, il n’y avait pas de neveux. On était tous ses enfants.
«Un héros ne meurt jamais»
Pour Jean Kuete, secrétaire général du Rdpc, représenté à cette cérémonie par David Nkotto Emane, Charles Atéba Eyene aura été «un militant dont l’engagement et la production intellectuelle ont contribué au rayonnement du Rdpc». Et aussi, «Charles Atéba Eyene était un pont qui permettait aux Camerounais de tous les bords de se réunir», a ajouté Adamou Ndam Njoya. D’autres garderont en eux, l’image d’un rassembleur. Un homme qui ne savait pas faire la différence entre ses (propres) enfants et ses neveux. «C’était un monsieur qui aimait toute sa famille. Pour lui, il n’y avait pas de neveux. On était tous ses enfants.
Nous perdons la seule personne qu’il nous restait dans ce monde», pleure Patrice Assiga Eyene, premier neveu et représentant des enfants du défunt. Pour lui et ses jeunes frères, douloureux était de regarder le cercueil de leur père se refermer pour toujours. Mais comme la plupart des personnes présentes à ces obsèques, il reste convaincu que Charles Atéba Eyene «vivra à jamais dans les cœurs des millions de Camerounais». Car disent-ils, «un héros ne meurt jamais».
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