1. Bref rappel de la situation sociopolitique
Nous venions de faire l’élection présidentielle de 2010 considérée par le camp présidentiel et la plupart des ivoiriens comme devant nous mener –enfin- a la normalité. C’est que le peuple de CÔTE-D’IVOIRE, depuis le décès, en 1993, de Félix Houphouët- Boigny son premier président, jamais n’avait connu de moment de paix véritable.
La guerre de succession –celle des héritiers au trône du président Houphouët-Boigny- opposa tous ceux qui étaient de son sérail, principalement les chefs de file Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara avec chacun ses ouailles ou ses derviches, ses kamikazes.
Alors la société ivoirienne est allée de soubresauts en tentatives de coups de force que même les élections démocratiques de l’an 2000 qui ont conduit au pouvoir Laurent GBAGBO, l’opposant historique de Houphouët, n’ont pas réussi à faire s’estomper.
Ainsi, pendant 10 ans, il a dû diriger la Côte-D’ivoire, avec, collée à ses basques, une rébellion que lui ont flanquée la France et ses représentants locaux :Soro Guillaume, Alassane Ouattara et les autres dirigeants de la coalition rebelle à GBAGBO: le RHDP.
Donc jusqu'à cette élection de 2010 que même la communauté internationale désirait afin de nous faire retomber sur nos pieds, la rébellion armée, équipée et entraînée par la France, appuyée par l’ONUCI, avec sa base arrière au Burkina Faso de Blaise Compaoré refusa de déposer les armes.
Comment en serait-il autrement d’ailleurs puisque la coalition rebelle (France, ONUCI, RHDP) savait bien qu’au jeu de la popularité, personne, dans le pays, ne pouvait déloger le président GBAGBO de son fauteuil présidentiel ni détourner la majorité du peuple d’électeurs de sa volonté de reconduire cet homme qui incarnait le mieux leurs espoirs d’une Côte-D’ivoire souveraine et développée !
C’est pour remplacer -à tout prix- l’indétrônable Laurent GBAGBO par un homme lige, que la France de Nicolas Sarkozy a décidé, de bombarder la Côte-D’ivoire, de capturer et renverser notre président légal et légitime puisque déclaré vainqueur des élections de 2010 par le Conseil Constitutionnel ivoirien, de le remettre aux forces rebelles de Alassane Ouattara et de mettre ce dernier au pouvoir.
C’était le 11 avril 2011 et c’était là, l’épilogue de ce que l’histoire des hommes de paix retiendra comme« un simple contentieux électoral qu’on aurait pu régler en recomptant les bulletins de vote plutôt que de recourir à une guerre coloniale ». Oui, la France, pays colonisateur du nôtre, aurait dû et pu procéder comme cela s’est fait, même dans la grande Amérique que dirige maintenant Barack Obama, lorsque la vérité des urnes n’était acceptée ni par l’un ni par l’autre des deux camps.
Depuis cette violation de notre souveraineté par la France et l’ONUCI qui lui sert de couverture légale, qui couvre ses exactions et qui a trouvé que « le recomptage des voix était une injustice faite au camp Ouattara », la Côte-D’ivoire est divisée en deux blocs se disant chacun vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 ; deux blocs opposés en tout et usant de tout ce que la violence peut permettre pour prendre le dessus sur le camp rival : les pro GBAGBO et les pro OUATTARA.
Pendant que nous cherchions quelqu’un pour nous départager, pour arrêter la violence et le délitement de notre société, Alassane Ouattara, le pion des français, avec l’aide de ses patrons de la communauté internationale, fit conduire notre président Laurent GBAGBO à la Cour Pénale Internationale de la Haye.
2. La cour pénale internationale
La cour Pénale Internationale (CPI) a été brandie, par nombre des partisans de Alassane Ouattara, comme le lieu du châtiment inévitable, réservé par les protecteurs des pro Ouattara à tous les pro GBAGBO. C’est-à-dire que la CPI devrait, dans l’entendement des pro Ouattara, être le justicier défenseur des partisans du partage des richesses de notre pays avec les maîtres colons. Elle devrait faire droit –exclusivement- au désir des rebelles qui dirigent la Côte-D’ivoire de mettre sous l’éteignoir tous ceux qui veulent, par leurs prises de position anti impérialiste, les empêcher de gouverner le pays au bénéfice de ceux qui les ont fait rois. C’est pour cela que, pendant longtemps, la CPI a été considérée comme la fin de nos espérances.
Longtemps, on a pensé que la comparution devant le tribunal de la CPI signifiait -ipso facto- la condamnation de tous ceux qu’elle jugeait, « non pas pour ce qui leur était reproche, mais plutôt pour ce qu’ils étaient dans leurs pays » : des souverainistes luttant contre les blancs pour sortir leurs peuples de la misère de la soumission au colonisateur, avec comme seules armes, le courage de dire non, la vérité dans le rôle des occidentaux prédateurs de nos sociétés africaines.
Longtemps donc, nous avions pensé que la CPI était le lieu d’une justice aux ordres, qui menait la chasse à la vertu, et également qu’y aller c’était faire « un voyage sans retour ».
La CPI, la Cour Pénale Internationale a été définie et s’est laissée définir comme « la Cour des Preuves Insuffisantes » à cause de ses atermoiements , ses valses-hésitations, la lourdeur de sa démarche ou de ses procédures, sa suspecte façon de ne mettre le grappin –prioritairement- que sur les seuls dirigeants que les occidentaux, qui se disent maîtres du monde, trouvent insoumis ; et sa désespérante lenteur dans la levée des scelles concernant les criminels dès lors qu’ils sont au pouvoir et du bon côté : c’est-à-dire du côté de ceux qui l’ont créée.
Cette politique du deux poids deux mesures qui semble la caractériser face à deux camps en litige qu’elle soupçonne également d’atteinte grave aux droits de l’homme et autres crimes contre l’humanité, avait contribue à la baisser dans notre estime.
Oui, longtemps la CPI a été brandie par des faussaires de la politique tel que Blaise Compaoré du Burkina Faso et les militants fanatisés, « endiablés » du Rassemblement Des Républicains (RDR) comme le lieu du châtiment éternel réservé exclusivement aux défenseurs de la souveraineté de leurs peuples, luttant contre la France et tous les états impérialistes qui refusent de voir l’Afrique autrement que comme leur éternelle vache à lait.
La CPI ? N’était-ce pas –pour nous résumer- le lieu de l’expiation des crimes de lèse- majesté commis par tout dirigeant souverainiste ?
Mais, aller à la CPI, n’est-ce pas –d’abord et avant tout- quitter les goulags abétissants et « animalisants » des dirigeants tortionnaires, guides momentanés, flattes par les mensongers qualificatifs de démocrates que leur lançaient leurs maîtres occidentaux et déconnectés d’un peuple épris de liberté, pour se retrouver dans le confort d’une cellule plus « humanisante » et plus sécurisante ?
Au lieu d’accepter la voie de la conciliation, du règlement amiable de la crise postélectorale que Laurent GBAGBO leur proposait et qui, seule, aurait pu éviter à la Côte-D’ivoire de connaître ces milliers de morts inutiles ;
Au lieu de choisir le chemin de la paix et de la main tendue que leur proposait Laurent GBAGBO, lui qui les avait associes à sa gouvernance bien qu’ils aient été toujours rebelles à son régime et aient ouvertement menace, à plusieurs reprises, de recourir à la violence pour le renverser;
Au lieu du chemin de la réconciliation que Laurent GBAGBO leur proposait malgré leurs prises de positions qui, ailleurs, les auraient conduits inéluctablement devant une justice réparatrice des nombreux torts qu’ils ont faits à la société ivoirienne qu’ils ont passé plus d’une dizaine d’années à déstabiliser afin d’arriver, eux aussi, au pouvoir, ils ont voulu -à tout prix- conduire les défenseurs de nos libertés et de nos droits, y compris, de leurs libertés et de leurs droit à eux aussi; ils ont voulu conduire GBAGBO et les siens, comme on conduit des animaux à l’abattoir, afin qu’ils servent d’exemples expiatoires à tous ceux qui seraient tentés de les imiter !
Au lieu de s’inspirer de l’esprit de pardon et de fraternité qui a animé et continue d’animer le président Laurent GBAGBO pour tenter de régler « en famille » nos divergences, ils ont voulu « humilier davantage, « animaliser à l’extrême, réduire à néant et effacer définitivement de la mémoire des Ivoiriens et de la surface de la terre », un homme et son régime qui les ont acceptés et couvés bien que complotant perpétuellement contre les institutions de la république !
Ils étaient tellement surs que faire passer GBAGBO et ses partisans devant le tribunal de la CPI serait le plus sûr moyen de se débarrasser définitivement d’eux !
Ils avaient donc voulu les punir, les châtier de leur témérité !
Ils ont voulu -à tout prix- que GBAGBO et ceux de son camp, passent à la CPI pour qu’ils soient punis d’avoir osé dire « non » aux desseins de leurs maîtres occidentaux de faire de notre pays, le réservoir du leur !
Ils ont voulu -à tout prix- faire croire au monde que la vérité de la victoire dans les urnes aux élections présidentielles de 2010 était de leur côté !
Mais, il y a loin de la coupe aux lèvres, et ils sont maintenant condamnes à boire le calice de la désillusion, de la contrariété de leurs plans mensongers, machiavéliques et démoniaques jusqu'à la lie!
Ils ont voulu la CPI, ils se mordent maintenant les doigts !
Le passage de Laurent GBAGBO, le président que la Côte-D’ivoire majoritaire s’est donné à l’élection présidentielle de 2010, déjà avait ouvert la voie au grand déballage sur les pratiques antidémocratiques et inhumaines de ces hommes que l’accession –par tous les moyens- aux leviers du pouvoir a rendus criminels !
Le passage de Blé Goudé Charles, ce jeudi 27 mars 2014, devant le célèbre tribunal de la CPI, vient nous mettre du baume au cœur :
Nous découvrons, médusés, que la CPI est la tribune offerte par dieu à ses enfants, dans la tourmente d’un monde qui veut faire de la vérité un gros mensonge ; qui veut transformer des hommes vertueux en des êtres sans foi ni loi ; des hommes dont la lutte pacifique, « humanisante », pour la souveraineté de leurs peuples a été recouverte du manteau du faux.
Oui, la cpi est la tribune offerte par Dieu à tous nos leaders, héros nationaux aux prises avec la fausseté des occidentaux et de leurs propres frères vendus aux « blancs » par vénalité, afin qu’ils démontent devant le monde entier l’écheveau de la magouille de ceux qui se prennent pour les maîtres du monde !
Oui, par leur passage à la CPI, nos illustres défenseurs contribuent –enfin- à démystifier et à désacraliser ce tribunal longtemps considéré comme étant aux ordres des puissants de ce monde !
Vivement que Simone GBAGBO y atterrisse, elle également, afin que le monde entier entende -enfin- cette grande dame d’honneur et de conviction démocratique que les mauvaises langues de la jalousie, du mensonge, de l’incapacité, de la méchanceté gratuite et de l’ingratitude ont dépeinte comme le mal personnifié, l’être sans cœur, la criminelle qui masque ses tueries sous le manteau de la religion !
La CPI se révèle être le véritable lieu de la réhabilitation de tous ceux qui, comme le président Laurent GBAGBO, Blé Goudé Charles et tous les leurs, sont victimes des manigances de ceux qui ont érigé le mensonge, la violence politique, la barbarie, la kalashnikov, la machette et les cauris en système de gouvernement !
Parce qu’elle rendra hommage à la vertu, à la vérité et parce qu’elle « reconnait et respecte les droits de ceux qu’elle fait passer devant sa cour, même quand ils sont accusés des maux les plus répugnants » ;
Parce qu’elle permet à « l’accusé » de s’exprimer librement devant le monde entier qui en devient ainsi le juge réel ;
Parce qu’elle nous réconciliera avec les grands hommes politiques ou d’état qui font l’histoire de l’Afrique ;
Oui, parce qu’elle va finir par faire découvrir au monde la vérité longtemps tronquée et cachée par les médias occidentaux sur « la crise postélectorale en Côte-D’ivoire » et sur celui des deux protagonistes de notre crise postélectorale qui a fait preuve d’altruisme, d’abnégation, qui a privilégié la défense de la souveraineté de son pays, la constante recherche de la paix dans sa relation au pouvoir d’état pour pouvoir rendre son peuple heureux ;
Eh, oui, parce qu’elle contribuera -malgré la volonté de ceux qui ont eu recours à elle pour « se venger d’un adversaire politique plein d’humanisme » - à retablir la vérité des faits, rendant hommage aux hommes politiques de bonne volonté, faisant que seul le bien soit bien et le vrai, vrai ;
Pour cela, chers lecteurs, j’irai, moi aussi, à la CPI !
Samedi, 29-03-2014
Ratgo Emilio (Salamanca; Espagne).
Nous venions de faire l’élection présidentielle de 2010 considérée par le camp présidentiel et la plupart des ivoiriens comme devant nous mener –enfin- a la normalité. C’est que le peuple de CÔTE-D’IVOIRE, depuis le décès, en 1993, de Félix Houphouët- Boigny son premier président, jamais n’avait connu de moment de paix véritable.
La guerre de succession –celle des héritiers au trône du président Houphouët-Boigny- opposa tous ceux qui étaient de son sérail, principalement les chefs de file Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara avec chacun ses ouailles ou ses derviches, ses kamikazes.
Alors la société ivoirienne est allée de soubresauts en tentatives de coups de force que même les élections démocratiques de l’an 2000 qui ont conduit au pouvoir Laurent GBAGBO, l’opposant historique de Houphouët, n’ont pas réussi à faire s’estomper.
Ainsi, pendant 10 ans, il a dû diriger la Côte-D’ivoire, avec, collée à ses basques, une rébellion que lui ont flanquée la France et ses représentants locaux :Soro Guillaume, Alassane Ouattara et les autres dirigeants de la coalition rebelle à GBAGBO: le RHDP.
Donc jusqu'à cette élection de 2010 que même la communauté internationale désirait afin de nous faire retomber sur nos pieds, la rébellion armée, équipée et entraînée par la France, appuyée par l’ONUCI, avec sa base arrière au Burkina Faso de Blaise Compaoré refusa de déposer les armes.
Comment en serait-il autrement d’ailleurs puisque la coalition rebelle (France, ONUCI, RHDP) savait bien qu’au jeu de la popularité, personne, dans le pays, ne pouvait déloger le président GBAGBO de son fauteuil présidentiel ni détourner la majorité du peuple d’électeurs de sa volonté de reconduire cet homme qui incarnait le mieux leurs espoirs d’une Côte-D’ivoire souveraine et développée !
C’est pour remplacer -à tout prix- l’indétrônable Laurent GBAGBO par un homme lige, que la France de Nicolas Sarkozy a décidé, de bombarder la Côte-D’ivoire, de capturer et renverser notre président légal et légitime puisque déclaré vainqueur des élections de 2010 par le Conseil Constitutionnel ivoirien, de le remettre aux forces rebelles de Alassane Ouattara et de mettre ce dernier au pouvoir.
C’était le 11 avril 2011 et c’était là, l’épilogue de ce que l’histoire des hommes de paix retiendra comme« un simple contentieux électoral qu’on aurait pu régler en recomptant les bulletins de vote plutôt que de recourir à une guerre coloniale ». Oui, la France, pays colonisateur du nôtre, aurait dû et pu procéder comme cela s’est fait, même dans la grande Amérique que dirige maintenant Barack Obama, lorsque la vérité des urnes n’était acceptée ni par l’un ni par l’autre des deux camps.
Depuis cette violation de notre souveraineté par la France et l’ONUCI qui lui sert de couverture légale, qui couvre ses exactions et qui a trouvé que « le recomptage des voix était une injustice faite au camp Ouattara », la Côte-D’ivoire est divisée en deux blocs se disant chacun vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 ; deux blocs opposés en tout et usant de tout ce que la violence peut permettre pour prendre le dessus sur le camp rival : les pro GBAGBO et les pro OUATTARA.
Pendant que nous cherchions quelqu’un pour nous départager, pour arrêter la violence et le délitement de notre société, Alassane Ouattara, le pion des français, avec l’aide de ses patrons de la communauté internationale, fit conduire notre président Laurent GBAGBO à la Cour Pénale Internationale de la Haye.
2. La cour pénale internationale
La cour Pénale Internationale (CPI) a été brandie, par nombre des partisans de Alassane Ouattara, comme le lieu du châtiment inévitable, réservé par les protecteurs des pro Ouattara à tous les pro GBAGBO. C’est-à-dire que la CPI devrait, dans l’entendement des pro Ouattara, être le justicier défenseur des partisans du partage des richesses de notre pays avec les maîtres colons. Elle devrait faire droit –exclusivement- au désir des rebelles qui dirigent la Côte-D’ivoire de mettre sous l’éteignoir tous ceux qui veulent, par leurs prises de position anti impérialiste, les empêcher de gouverner le pays au bénéfice de ceux qui les ont fait rois. C’est pour cela que, pendant longtemps, la CPI a été considérée comme la fin de nos espérances.
Longtemps, on a pensé que la comparution devant le tribunal de la CPI signifiait -ipso facto- la condamnation de tous ceux qu’elle jugeait, « non pas pour ce qui leur était reproche, mais plutôt pour ce qu’ils étaient dans leurs pays » : des souverainistes luttant contre les blancs pour sortir leurs peuples de la misère de la soumission au colonisateur, avec comme seules armes, le courage de dire non, la vérité dans le rôle des occidentaux prédateurs de nos sociétés africaines.
Longtemps donc, nous avions pensé que la CPI était le lieu d’une justice aux ordres, qui menait la chasse à la vertu, et également qu’y aller c’était faire « un voyage sans retour ».
La CPI, la Cour Pénale Internationale a été définie et s’est laissée définir comme « la Cour des Preuves Insuffisantes » à cause de ses atermoiements , ses valses-hésitations, la lourdeur de sa démarche ou de ses procédures, sa suspecte façon de ne mettre le grappin –prioritairement- que sur les seuls dirigeants que les occidentaux, qui se disent maîtres du monde, trouvent insoumis ; et sa désespérante lenteur dans la levée des scelles concernant les criminels dès lors qu’ils sont au pouvoir et du bon côté : c’est-à-dire du côté de ceux qui l’ont créée.
Cette politique du deux poids deux mesures qui semble la caractériser face à deux camps en litige qu’elle soupçonne également d’atteinte grave aux droits de l’homme et autres crimes contre l’humanité, avait contribue à la baisser dans notre estime.
Oui, longtemps la CPI a été brandie par des faussaires de la politique tel que Blaise Compaoré du Burkina Faso et les militants fanatisés, « endiablés » du Rassemblement Des Républicains (RDR) comme le lieu du châtiment éternel réservé exclusivement aux défenseurs de la souveraineté de leurs peuples, luttant contre la France et tous les états impérialistes qui refusent de voir l’Afrique autrement que comme leur éternelle vache à lait.
La CPI ? N’était-ce pas –pour nous résumer- le lieu de l’expiation des crimes de lèse- majesté commis par tout dirigeant souverainiste ?
Mais, aller à la CPI, n’est-ce pas –d’abord et avant tout- quitter les goulags abétissants et « animalisants » des dirigeants tortionnaires, guides momentanés, flattes par les mensongers qualificatifs de démocrates que leur lançaient leurs maîtres occidentaux et déconnectés d’un peuple épris de liberté, pour se retrouver dans le confort d’une cellule plus « humanisante » et plus sécurisante ?
Au lieu d’accepter la voie de la conciliation, du règlement amiable de la crise postélectorale que Laurent GBAGBO leur proposait et qui, seule, aurait pu éviter à la Côte-D’ivoire de connaître ces milliers de morts inutiles ;
Au lieu de choisir le chemin de la paix et de la main tendue que leur proposait Laurent GBAGBO, lui qui les avait associes à sa gouvernance bien qu’ils aient été toujours rebelles à son régime et aient ouvertement menace, à plusieurs reprises, de recourir à la violence pour le renverser;
Au lieu du chemin de la réconciliation que Laurent GBAGBO leur proposait malgré leurs prises de positions qui, ailleurs, les auraient conduits inéluctablement devant une justice réparatrice des nombreux torts qu’ils ont faits à la société ivoirienne qu’ils ont passé plus d’une dizaine d’années à déstabiliser afin d’arriver, eux aussi, au pouvoir, ils ont voulu -à tout prix- conduire les défenseurs de nos libertés et de nos droits, y compris, de leurs libertés et de leurs droit à eux aussi; ils ont voulu conduire GBAGBO et les siens, comme on conduit des animaux à l’abattoir, afin qu’ils servent d’exemples expiatoires à tous ceux qui seraient tentés de les imiter !
Au lieu de s’inspirer de l’esprit de pardon et de fraternité qui a animé et continue d’animer le président Laurent GBAGBO pour tenter de régler « en famille » nos divergences, ils ont voulu « humilier davantage, « animaliser à l’extrême, réduire à néant et effacer définitivement de la mémoire des Ivoiriens et de la surface de la terre », un homme et son régime qui les ont acceptés et couvés bien que complotant perpétuellement contre les institutions de la république !
Ils étaient tellement surs que faire passer GBAGBO et ses partisans devant le tribunal de la CPI serait le plus sûr moyen de se débarrasser définitivement d’eux !
Ils avaient donc voulu les punir, les châtier de leur témérité !
Ils ont voulu -à tout prix- que GBAGBO et ceux de son camp, passent à la CPI pour qu’ils soient punis d’avoir osé dire « non » aux desseins de leurs maîtres occidentaux de faire de notre pays, le réservoir du leur !
Ils ont voulu -à tout prix- faire croire au monde que la vérité de la victoire dans les urnes aux élections présidentielles de 2010 était de leur côté !
Mais, il y a loin de la coupe aux lèvres, et ils sont maintenant condamnes à boire le calice de la désillusion, de la contrariété de leurs plans mensongers, machiavéliques et démoniaques jusqu'à la lie!
Ils ont voulu la CPI, ils se mordent maintenant les doigts !
Le passage de Laurent GBAGBO, le président que la Côte-D’ivoire majoritaire s’est donné à l’élection présidentielle de 2010, déjà avait ouvert la voie au grand déballage sur les pratiques antidémocratiques et inhumaines de ces hommes que l’accession –par tous les moyens- aux leviers du pouvoir a rendus criminels !
Le passage de Blé Goudé Charles, ce jeudi 27 mars 2014, devant le célèbre tribunal de la CPI, vient nous mettre du baume au cœur :
Nous découvrons, médusés, que la CPI est la tribune offerte par dieu à ses enfants, dans la tourmente d’un monde qui veut faire de la vérité un gros mensonge ; qui veut transformer des hommes vertueux en des êtres sans foi ni loi ; des hommes dont la lutte pacifique, « humanisante », pour la souveraineté de leurs peuples a été recouverte du manteau du faux.
Oui, la cpi est la tribune offerte par Dieu à tous nos leaders, héros nationaux aux prises avec la fausseté des occidentaux et de leurs propres frères vendus aux « blancs » par vénalité, afin qu’ils démontent devant le monde entier l’écheveau de la magouille de ceux qui se prennent pour les maîtres du monde !
Oui, par leur passage à la CPI, nos illustres défenseurs contribuent –enfin- à démystifier et à désacraliser ce tribunal longtemps considéré comme étant aux ordres des puissants de ce monde !
Vivement que Simone GBAGBO y atterrisse, elle également, afin que le monde entier entende -enfin- cette grande dame d’honneur et de conviction démocratique que les mauvaises langues de la jalousie, du mensonge, de l’incapacité, de la méchanceté gratuite et de l’ingratitude ont dépeinte comme le mal personnifié, l’être sans cœur, la criminelle qui masque ses tueries sous le manteau de la religion !
La CPI se révèle être le véritable lieu de la réhabilitation de tous ceux qui, comme le président Laurent GBAGBO, Blé Goudé Charles et tous les leurs, sont victimes des manigances de ceux qui ont érigé le mensonge, la violence politique, la barbarie, la kalashnikov, la machette et les cauris en système de gouvernement !
Parce qu’elle rendra hommage à la vertu, à la vérité et parce qu’elle « reconnait et respecte les droits de ceux qu’elle fait passer devant sa cour, même quand ils sont accusés des maux les plus répugnants » ;
Parce qu’elle permet à « l’accusé » de s’exprimer librement devant le monde entier qui en devient ainsi le juge réel ;
Parce qu’elle nous réconciliera avec les grands hommes politiques ou d’état qui font l’histoire de l’Afrique ;
Oui, parce qu’elle va finir par faire découvrir au monde la vérité longtemps tronquée et cachée par les médias occidentaux sur « la crise postélectorale en Côte-D’ivoire » et sur celui des deux protagonistes de notre crise postélectorale qui a fait preuve d’altruisme, d’abnégation, qui a privilégié la défense de la souveraineté de son pays, la constante recherche de la paix dans sa relation au pouvoir d’état pour pouvoir rendre son peuple heureux ;
Eh, oui, parce qu’elle contribuera -malgré la volonté de ceux qui ont eu recours à elle pour « se venger d’un adversaire politique plein d’humanisme » - à retablir la vérité des faits, rendant hommage aux hommes politiques de bonne volonté, faisant que seul le bien soit bien et le vrai, vrai ;
Pour cela, chers lecteurs, j’irai, moi aussi, à la CPI !
Samedi, 29-03-2014
Ratgo Emilio (Salamanca; Espagne).
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