Mise à jour du vendredi 21 mars 2014 à 13H30 : D'après un membre de de sa famille, Haouwa-Adji Garga Abdouramani, Garaga Haman ne serait pas mort. Il est en France où il suit des soins et se porte plutôt mieux. Il souffre d'une tumeur au cerveau, est malade, mais n'est pas mort.
L’homme politique et grand commis de l’Etat a rendu l’âme cette nuit du 20 au 21 mars à Paris des suites de maladie.
La série de mort qui frappe les dignitaires du Cameroun se poursuit. Après Abel Eyinga, économiste et très célèbre homme politique mort le 16 janvier 2014, Adolphe Papy Ndoumbé journaliste, écrivain et secrétaire général de l’Upc décédé le 29 janvier, après Abanda Kpama président du Manidem mort le 30 janvier, Charles Ateba Eyene écrivain et homme politique mort le 21 février, Lapiro de Mbanga disparu le 16 mars, l’honorable Jean Claude Mpacko Kotto député Rdpc et homme d’affaires mort dans la nuit du 18 mars, et Catherine Abena partie le 19 mars, c’est au tour Garga Haman Hadji. L’homme politique, qualifié de « chasseur de baleines » est décédé des suites de maladie du côté de Paris en France.
L’homme politique et grand commis de l’Etat a rendu l’âme cette nuit du 20 au 21 mars à Paris des suites de maladie.
La série de mort qui frappe les dignitaires du Cameroun se poursuit. Après Abel Eyinga, économiste et très célèbre homme politique mort le 16 janvier 2014, Adolphe Papy Ndoumbé journaliste, écrivain et secrétaire général de l’Upc décédé le 29 janvier, après Abanda Kpama président du Manidem mort le 30 janvier, Charles Ateba Eyene écrivain et homme politique mort le 21 février, Lapiro de Mbanga disparu le 16 mars, l’honorable Jean Claude Mpacko Kotto député Rdpc et homme d’affaires mort dans la nuit du 18 mars, et Catherine Abena partie le 19 mars, c’est au tour Garga Haman Hadji. L’homme politique, qualifié de « chasseur de baleines » est décédé des suites de maladie du côté de Paris en France.
Garga Haman Hadji était âgé de 70 ans. Président de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD), il a marqué le public camerounais en démissionnant de ses fonctions de ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative.
C’était le 27 août 1992. Et pour cause, il dénonçait publiquement « l’étouffement de ses initiatives, l’immobilisme ambiant, c’est-à-dire l’inertie érigée en système et l’impunité révoltante qui protège les acteurs des malversations financières ». Un acte courageux qui a fait de lui, l’une des figures les plus emblématiques de sa génération.
Reconnue également comme une grande gueule et un « réformiste », ce fils d’anciennes souches de conquérants, de vieilles familles d’éleveurs et d’aristocratie peule est un ancien diplômé de l’Ecole nationale d’administration du Cameroun (Enam) et de l’Institut international d’administration publique (I.I.A.P) de Paris.
A cette heure tardive de la nuit où il quitte la terre des hommes pour l’au-delà, il laisse dix (10) enfants explorés. Ainsi qu’un grand vide dans son Garoua natal, devenu son bastion politique ces dernières années. Un autre opposant reconnu au système politique en place au Cameroun. Adieu le « réformiste », adieu le « chasseur de baleines », adieu monsieur le président, adieu Garga Haman Hadji !
Sa page wikipedia
A cette heure tardive de la nuit où il quitte la terre des hommes pour l’au-delà, il laisse dix (10) enfants explorés. Ainsi qu’un grand vide dans son Garoua natal, devenu son bastion politique ces dernières années. Un autre opposant reconnu au système politique en place au Cameroun. Adieu le « réformiste », adieu le « chasseur de baleines », adieu monsieur le président, adieu Garga Haman Hadji !
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Par Frank William BATCHOU
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