L’on espère que la police réussira à contenir les foules qui s’empresseront à chacune des étapes, pour offrir des obsèques grandioses à Charles Ateba Eyene dont la disparition de la scène politique et du grand théâtre de la vie continue de faire gémir les âmes en peine. Le programme de vendredi prévoit le départ du cortège funèbre au village natal du défunt à Bikoka, par Lolodorf. Suivront un culte et une veillée. Samedi 29 mars, après la phase des cérémonies traditionnelles, le culte et les témoignages, ce sera à l’inhumation. La pierre tombale qui se refermera sur le maître de la parole, à Bikoka, pourra-t-elle l’effacer définitivement des yeux de ses admirateurs ? Que non ! La passion pour la défense des nobles causes et son exigence qu’il a su nous communiquer, resteront éternelles.
Le «baobab» quittera physiquement et définitivement la scène, mais ses écrits ont le mérite de constituer une mémoire historique à consigner dans les archives du Rdpc et celles de la nation toute entière.
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