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SOMBRES DESSEINS FRANÇAIS par Olivier Mbelle

Avec la grâce qu’il a récemment accordée à certains condamnés, en vertu des dispositions de la Loi fondamentale, Paul Biya a définitivement fermé la parenthèse Michel Thierry Atangana Abega. Un acte de souveraineté empreint de magnanimité, pris en toute liberté et avec courage, ainsi que l’a reconnu un des conseils de l’ancien président du Comité de pilotage et de suivi des réalisations des projets routiers du Cameroun (Copisurpr), qui a tiré 18 ans de réclusion criminelle au pénitencier secondaire de l’arrondissement de Yaoundé VIe logé au Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie nationale.

Avec son complice et mentor Titus Edzoa, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République et très éphémère ministre de la Santé publique, qui a lui aussi été élargi, l’institution judiciaire leur avait fait grief d’avoir gravement porté atteinte à la fortune publique.
En obérant ainsi ignominieusement l’Economie de l’Etat camerounais, la soulageant d’un milliard et demi de F Cfa, Michel Thierry Atangana Abega dont la Cour suprême avait confirmé la condamnation à 20 ans à l’issue de l’audience 4 octobre 2012, et reconfirmé en décembre 2013, avait introduit une demande en grâce. Après l’obtention de celle ci, il a regagné triomphalement sa France. Comme son nom ne l’indique pas, Michel Thierry Atangana Abega est curieusement un sujet français qui a mis sa science du mal au service d’un pays béni de Dieu qui l’a vu et ses parents naitre, lui a donné asile et boulot, mais qu’il détestait manifestement.
C’est donc ce forban notoire reconnu d’inutilité et de nuisance publiques, que la France de François Hollande a célébré en le recevant au palais de l’Elysée. Cette France, donneuse de leçons qu’elle-même n’assimile pas, a donc honoré un de ses héroïques compatriotes qu’elle semble avoir envoyé au front dans un pays africain, avec pour mission top secrète, d’aller affamer ses populations et retarder son développement.
Cet antihéros, anciennement camerounais au moment de la gestion des projets routiers, qui retrouve les ors et les lambris du palais présidentiel de son nouveau pays pour un débriefing avec le président, est le prototype du parfait renégat. Mais, c’est connu : qui sert deux maitres, à l’un doit mentir. Ces retrouvailles fêtées aux champagne et autres vins de grand cru à l’Elysée, constituent une fresque hideuse et malheureuse de la plus que cinquantenaire colonisation et qui rappelle les temps immémoriaux de l’immonde période de l’esclavage.
Ces temps récents, l’Hexagone a tombé le masque. L’Afrique continue de bassement l’intéresser. Essentiellement pour ses immenses richesses. Après la Côte d’Ivoire, le Mali, la Rca, la Guinée, la Lybie dont Saadi Kadhafi, le fils de l’ancien Guide de la Jamahiriya arabe libyenne socialiste lâchement assassiné par les Services secrets français, vient d’être extradé par le Niger sous la pression de l’Elysée, et qui semble lui être un véritable problème dont il faudrait s’en débarrasser (on craint désormais pour sa vie), le Cameroun intéresse à nouveau, comme on le voit, au plus haut point, la France.
L’accueil par l’Elysée d’un condamné de droit commun qui a détourné l’argent publique d’un pays étranger rappelle la protection dont jouit actuellement le cerveau de l’attentat qui avait endeuillé l’équipe nationale de football du Togo lors de la Can 2010 en Angola. Le fait pour Michel Thierry Atangana Abega d’avoir bénéficié d’une grâce présidentielle prouve bien qu’il était un détenu de droit commun. Bien plus, il est camerounais.De part son patronyme et de part les hautes fonctions qu’il a occupées au sein de l’appareil économique de l’Etat, il a été puni au « nom du peuple camerounais ». Au regard de tout ce qui précède, il est aujourd’hui question pour le gouvernement de développer des stratégies à même de faire échec aux sombres desseins de Michel Thierry Atangana Abega et ses stipendiaires, au premier rang desquels figure la France.
Car il s’agit d’un véritable hold-up qu’ils ont machiavéliquement planifié pour essorer les finances publiques camerounaises. Comme cela a été naguère le cas pour la Société civile nationale du droit d’auteur (Socinada) dissoute pour un trou de 1.5 milliards de F Cfa, il est urgent et nécessaire de dissoudre ce Comité de pilotage et de suivi des projets routiers dans lequel les entreprises étrangères détiendraient de substantielles participations. Le but poursuivi étant celui d’éviter de payer rubis sur l’ongle, les créances majorées dues à leurs investissements au sein du Copisurpr. Circonspection et vigilance devraient donc guider l’action du gouvernement.
Des germes d’une déstabilisation du pays, avec l’appui et le concours d’un de ses fils vendu à l’ennemi, sont donc à prévenir avec tact et efficacité pour éviter une septicémie qui gangrénerait le berceau de nos ancêtres et de ses vrais patriotes.

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