Voici comment la 8eme lettre de Marafa et autres évènements ont ternis le 29eme anniversaire du RDPC par BENJAMIN ZEBAZE

Yaoundé 6ème hier, à côté de l'ancienne sous-préfecture au carrefour dit rond-point express. On a du mal à croire que le Rdpc de Monsieur Biya a choisi ce lieu en vue d'organiser les cérémonies marquants le 29ème anniversaire du parti crée par l'actuel Chef de l'Etat. Le cœur n'y est plus Mais c'est comme si les «dieux» avaient choisi cette journée historique pour «punir» ce «parti maléfique» qui a fait et fait tant souffrir les Camerounais. En ce jour anniversaire, c'est le «camarade» Marafa Hamidou Yaya qui a «tiré» le premier en accusant, ni plus ni moins, le camarade Président national d'en savoir plus qu'il ne faut sur la mort de sa «secrétaire historique» disparue, semble-t-il, après de nombreux sévices. C'est le sort qui s'est acharné par la suite dans la mesure où l'un des troublions du parti, le Professeur Pius Ottou a rendu l'âme, comme dans un ultime pied de nez à ce parti qu'avec ses camarades Ateba Eyene, Messanga Nyanding, ils n'avaient cessé de critiquer.  Comme si cela ne suffisait pas, c'est dame pluie qui est venue aggraver la situation en ce lundi 24 Mars 2014. Les organiseurs ont bien essayé d'ameuter les troupes à 16h56 minutes en faisant «vomir» des hauts parleurs, un vieux tube du chanteur à succès Nkodo Sitony: peine perdue. La maigre assistance et les passants avaient d'autres chats à fouetter. La déclaration incendiaire de Marafa Hamidou Yaya Toute la presse nationale s'est faite l'écho de la dernière lettre de l'ancien Secrétaire général de la Présidence de la République Marafa Hamidou Yaya. Il est curieux qu'un aspect, semble-t-il le plus important à nos yeux, ait été occulté par l'ensemble des analystes politiques. Au Cameroun, le Secrétaire Général de la Présidence de la République est en charge des services de sécurité, autrement dit des services secrets. Lorsqu'un ancien Sgpr écrit au Chef de l'Etat, qui a été comme lui Secrétaire Général de la Présidence de la République pour lui dire, à mots à peine couverts, qu'il le tient pour responsable de l'assassinat de son ancienne secrétaire, Il sait de quoi il parle. Il sait que les deux se comprennent bien, car ils vont issues pratiquement du même moule. Il confirme par le fait même, sans doute à son corps défendant, qu'il est arrivé à ce régime d'assassiner des compatriotes. Si ce n'est le cas, sur quoi peut-il se baser pour porter une accusation aussi grave sur le Chef de l'Etat et son pouvoir qui, bien que soupçonnés de plusieurs atrocités ont été rarement pris la main dans le sac? Il nous apparaît des plus urgents de pratiquer des autopsies sur les Lapiro de Mbanga, les Pius Ottou, les Abanda Kpama et autres Ateba Eyene pour savoir si en prison ou ailleurs, ils n'ont pas été victimes de produits toxiques ayant précipités leur voyage vers l'autre monde. C'est dans cette optique que nous ne vendons plus cher la peau de Marafa Hamidou Yaya dont on est désormais à peu près sûr que le soutien des Américains aidant, il ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Peut-être pourront nous savoir pourquoi les sœurs missionnaires de Djoum sont mortes; qui a tué l'Abbée Mbassi, le père Amougou, Monseigneur Plumey ... Si «l'écrivain public» allait jusque-là, nous en sommes certains, le «Renouveau» n'aurait plus que quelques heures à vivre et les Fame Ndongo et autres Tchiroma quelques secondes pour faire les valises.

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