Vous, agents de Human Rigths Watch (HRW), le Général sans arme, Blé Goudé, que vous avez toujours présenté comme l’auteur de nombreux crimes perpétrés en Côte d’Ivoire (CI), a été remis officiellement à la CPI. On devine évidemment votre joie de voir votre vœu …d’impunité devenir réalité.
C’est pourquoi, vous demandez, après la première comparution de ce jeune patriote, que le camp Ouattara, c'est-à-dire les rebelles de Ouattara soient cités à comparaitre à La Haye. Mais, vous continuez toujours de vous tromper, involontairement, peut-être même sciemment, en n’indexant pas, les ordonnateurs et grands auteurs des massacres perpétrés en CI. Vous semblez ignorer les commanditaires, les vrais auteurs et coauteurs de ces tueries perpétrées dans ce pays d’Eburnie.
En effet, c’est depuis le 19 septembre 2002, que les tueries ont commencé dans ce pays qui, avant cette date fatidique, était un modèle d’Etat paisible et de démocratie avec le Président Gbagbo. Il est bon de rappeler les acteurs principaux de cette tragédie ivoirienne.
En premier, Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, le pays qui a donné gîtes, couverts, terrains et matériels d’entrainement aux rebelles. C’est dans ce pays qu’a été conçue et préparée la rébellion. Les chefs rebelles ivoiriens, pour la plupart des quasi analphabètes, aujourd’hui tous promus aux plus hauts postes de l’armée et de l’administration, y ont longuement séjourné, avant même le déclenchement de la rébellion; l’ancien Ministre d’Houphouët-Boigny, Balla Kéita, qui représentait l’UDPCI du Général Guéi dans ce groupement chargé de préparer la rébellion a été lâchement assassiné à Ouagadougou, sans doute pour ces réticences à la dimension criminelle du projet de la rébellion. Et comme l’affaire de l’assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo qui serait l’œuvre du clan Compaoré, celui de cet ivoirien est toujours resté sans suite.
Y a-t-il plus suspect que celui qui, volontairement et sur injonction de la France, a hébergé dans son pays la rébellion ivoirienne? Il faut vous rappeler qu’en 2002, ont été trouvées à Daloa, des caisses de munitions portant la mention «Ambassade de France au Burkina Faso». Si donc, il faut éviter toute impunité, comme vous le clamez, il apparait logique de commencer par le tuteur de toutes les rébellions Ouest-africaines, Compaoré. Les preuves étant palpables, vous ne devez point occulter cette vérité.
Le deuxième suspect se trouve être le parrain-exécutant de cette rébellion ; celui qui, selon un des chefs rebelles finançait mensuellement la préparation de cette rébellion à coup de plusieurs dizaines de millions de FCFA; il s’agit bien d’Alassane Dramane Ouattara, celui qui a été imposé aux ivoiriens. Pourquoi vouloir citer ses subordonnés rebelles et l’oublier royalement? Loin d’être un coauteur indirect, il est, sans aucun doute, le coauteur direct des massacres perpétrés par ses rebelles.
Le deuxième suspect se trouve être le parrain-exécutant de cette rébellion ; celui qui, selon un des chefs rebelles finançait mensuellement la préparation de cette rébellion à coup de plusieurs dizaines de millions de FCFA; il s’agit bien d’Alassane Dramane Ouattara, celui qui a été imposé aux ivoiriens. Pourquoi vouloir citer ses subordonnés rebelles et l’oublier royalement? Loin d’être un coauteur indirect, il est, sans aucun doute, le coauteur direct des massacres perpétrés par ses rebelles.
De plus, n’est-ce pas ce monsieur qui a appelé ses rebelles, rebaptisés FRCI, à descendre sur Abidjan pour massacrer plusieurs milliers d’ivoiriens avant de réussir à s’emparer du pouvoir, préférant ainsi la solution de la guerre à celle, beaucoup plus paisible, du simple recomptage des voix, proposée par le Président réélu, Gbagbo Laurent? Il ne faut pas oublier aussi que sous ses ordres, ses forces ‘’dozotiques’’ et autres rebelles ont massacré plus de 1000 citoyens à Duékoué, et beaucoup plus encore, sur toute l’étendue du territoire; le seul tord de ces derniers, être pro-Gbagbo.
Pourquoi donc, n’appelez-vous pas la CPI à juger aussi Compaoré et son frère Ouattara?
Les troisième et quatrième personnages se trouvent être les anciens Présidents français Chirac et Sarkozy, les véritables commanditaires de cette tragédie ivoirienne qui, pour les intérêts égoïstes de leur pays, ont commis en CI de nombreux crimes.
Les troisième et quatrième personnages se trouvent être les anciens Présidents français Chirac et Sarkozy, les véritables commanditaires de cette tragédie ivoirienne qui, pour les intérêts égoïstes de leur pays, ont commis en CI de nombreux crimes.
En effet, dés 2002 Chirac, le parrain-initiateur de cette rébellion a actionné son armée pour participer directement et indirectement aux massacres des populations. En 2004, dans le désir fou d’arracher le pouvoir à Gbagbo, Chirac a fait tuer par ses soldats de nombreux ivoiriens sur les deux ponts d’Abidjan et sur tout le territoire de la République. Non satisfait de ces crimes, il fera déverser quelques années plus tard, avec la complicité de certains ministres RHDP, des tonnes de déchets hautement toxiques dont les conséquences sont incalculables pour les ivoiriens.
Quant à Sarkozy, en 2010, pour régler le contentieux du traquenard électoral, dans sa hargne de « finir »avec le Président Gbagbo, il a massacré, à la Résidence Officielle du Président de la République de CI, près de deux milliers d’ivoiriens, pour la plupart des jeunes, venus constituer en ce lieu un bouclier humain.
Ces deux tristes personnages français, principaux concepteurs et acteurs de la crise ivoirienne, ne devraient-ils pas être dénoncés dans vos écrits pour être traduits devant la CPI ? Votre silence ne traduit-il pas votre partialité et votre racisme à l’égard des patriotes africains? Votre mutisme ne répondrait-il pas aussi à une soumission aux injonctions des dirigeants occidentaux qui, dès le déclenchement de leur rébellion, avaient déjà annoncé que l’autonomiste et africaniste Gbagbo finirait à la CPI? Vous confirmez ainsi que vous êtes à leurs services et non à celui, très noble, de la défense des droits humains.
Voilà des gens, toujours prompts à choisir la voie de la guerre pour tuer leurs semblables, pour imposer leur voracité aux pays du continent noir. Pourquoi donc restez-vous silencieux devant les agissements barbares de Chirac et de Sarkozy aussi bien en CI, en Libye et dans bien d’autres endroits du monde?
Chirac et Sarkozy ne sont-il pas des humains devant rendre compte aussi de leurs crimes ? Vous donnez ainsi raison à tous ces africains qui clament haut et fort, que la CPI et les organisations internationales de défense des droits humains ont été créées par les occidentaux, pour juger uniquement les africains, bâillonner les patriotes du continent noir et pérenniser le néocolonialisme en continuant de piller allègrement les richesses africaines.
Human rights watch, montrez votre impartialité en réclamant à la CPI, non pas seulement des pro-Ouattara, qui ne sont que des exécutants, mais aussi leurs maîtres Compaoré et Ouattara. Montrez aussi que vous combattez l’injustice et le racisme en dénonçant dans vos écrits les crimes notoires de Chirac et Sarkozy afin qu’ils soient traduits devant la CPI.
Human rights watch, montrez votre impartialité en réclamant à la CPI, non pas seulement des pro-Ouattara, qui ne sont que des exécutants, mais aussi leurs maîtres Compaoré et Ouattara. Montrez aussi que vous combattez l’injustice et le racisme en dénonçant dans vos écrits les crimes notoires de Chirac et Sarkozy afin qu’ils soient traduits devant la CPI.
Sachez que, quelque soit l’issue de leurs procès, Gbagbo et Blé Goudé marqueront positivement et définitivement l’esprit des africains, au contraire de certains chefs d’état, imposés dans le sang au pouvoir. Ceux-là seront, très vite oubliés et marqueront d’une pierre noire leur passage éphémère à la tête de certains pays africains.
Dans tous les cas, les africains ne se laisseront pas distraire par vos prises de position partisanes car les Gbagbo et Blé Goudé sont de plus en plus nombreux sur le continent.
HRW, sachez que l’Afrique saura, malgré vos mensonges et injustices, conquérir, avec l’aide de Dieu, sa véritable indépendance.
NANWOULET G. Simone
NANWOULET G. Simone
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