L’activiste a détruit le monument dédié à ce colon français et ne fait pas de mystère sur les mobiles de son action:
«J’ai cassé ce monument afin que le Général Leclerc rejoigne la terre de ses ancêtres en Hexagone. Car je pense bien que sa place est certainement de ce côté-là. Cette place où trônait ce monument de la honte est désormais pour nous, la place de Um Nyobe, John Ngu Foncha, Martin Paul Samba, Douala Manga Bell et bien d’autres héros nationaux. C’est un appel lancé à l’endroit de nos autorités ayant en charge la gestion de nos villes afin que les rues soient baptisées du nom de nos héros, que les monuments soient érigés en mémoire de nos martyrs».
Explique le tombeur du Général qui dans la foulée, a arraché des plaques au nom des Français qui servaient d’adresses aux rues, avenues et autres boulevards.
Au coeur de la ville de Douala, à elle seule, on y trouve la rue Michel Brunel, la rue Bertaut, la rue de Verdun, la rue Gallieni, la rue Pau, la rue de Trieste, la rue du gouverneur Caracas, la rue Surcouf, la rue Joss, la rue Castelneau, la rue Joffre, la rue Dubois de Saligny, la rue Sylvani, la rue Léman, le boulevard du général Leclerc, le boulevard Jamot, l'avenue du docteur Jamot... Des noms qui rappellent une douloureuse période coloniale tâchée du sang de nos martyrs.
Des rues principales de la ville ,les colons se taillent la part du lion. Quelques pâles rues secondaires et parfois anonymes ont été baptisés au nom des nationaux (king Bell, Ngosso Din, Bebey Eyidi et Njoh Njoh).
Comment expliquer qu'aucune rue, aucun monument ne soit baptisé au nom des ces grands homme qui ont sacrifié leur vie par amour pour le cameroun? Mystère et boule de gomme...
A quand le monument John Ngu Foncha au coeur de Paris ?
A quand le monument John Ngu Foncha au coeur de Paris ?
PS. Le monument Leclerc a été réhabilité quelques mois plus tard par la communauté urbaine de Douala
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