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AFFAIRE EX-COPINE DE SAMUEL ETO’O : LES MENSONGES DE NATHALIE KOAH par Barthélemy nzock

I- La pomme de discorde
L’affaire de la supposée rupture entre le quadruple ballon d’or africain et la majorette de Camair-Co continue d’occuper le haut du pavé de l’actualité au Cameroun. Pris en grippe, le quotidien « Le jour » en a encore fait sa grande Une vendredi 11 juillet 2014 et votre bi-hebdomadaire, Aurore Plus n’était pas en reste.
APRÈS UNE RELATIVE accalmie, l’euphorie qu’a suscité à nouveau cette supposée affaire de rupture d’une relation sentimentale, comme insiste qu’on retienne «la très vicieuse» Hélène Nathalie Koah, 28 ans, (ci-devant l’ex-copine de Samuel Eto’o) notamment après qu’elle ait une nouvelle fois décidé de se mettre en spectacle à travers des interviewes accordées à des médias (radio, presse et cybernétique) camerounais et ivoiriens en début du mois de juillet 2014, nous avons décidé de scruter les  arguments soulevés par les uns et les autres.

Surtout  après que des répliques aussi muselées les unes des autres de Samuel Eto’o fils, via ses avocats, qui étaient destinées à certains journaux dont le jeu trouble a frisé une cabale voire un acharnement à des fins mercantiles, a remis le sujet au centre de toutes les conversations dans les chaumières. Les sorties que la presse a qualifiées de déballage avec des titres chocs tels que : «Il me forçait de participer à des séances de partouzes géantes et filmées qu’il organisait» ou encore : «Il s’agit d’une rupture qui tourne mal».
Pourtant Eto’o soutient que la rupture sentimentale ne peut pas être dissociée avec les 200 millions Fcfa qu’il lui réclame. Pour le premier titre, il ne fait pas de tout que le but est de détruire la réputation de son ex-copain ; et dans le deuxième titre, il s’agit de démonter la poursuite judiciaire qu’a engagée son ex-copain pour le délit d’escroquerie d’une somme de 200 millions Fcfa. Et par la suite susciter une compassion à son égard, afin de passer pour cette fille issue de famille précaire qui est harcelée de remboursement des présents reçus pendant que leur idylle dégageait des senteurs du parfait amour.
Alors que Samuel Eto’o précise que «ce que j’ai fait et offert à celle qui tente de salir mon nom, aujourd’hui dépasse largement les 200 millions Fcfa» querellés, il soutient que «Nous nous sommes entendus, elle et moi pour ouvrir une Fondation Samuel Eto’o qui serait une boutique, où serait vendus à mes fans à prix bas mes produits originaux», Nathalie Koah fait dans la diversion et parle de la Fundesport qui est la Fondation  sportive où sont formés les jeunes talents en football. «Je ne suis pas membre de la fondation. Le système administratif de la fondation est mis en place depuis des années. C’est facile de se renseigner sur cette fondation.» et d’ajouter malicieuse : «Une Fondation qui a un Pdg et des administrateurs, ce n’est pas à moi, petite amie ou copine, à qui on confie l’argent.».
Pourtant il se susurre que dans ses dépositions aussi bien devant le juge d’instruction que devant les officiers de police judiciaire, elle serait passée aux aveux de ce qu’elle détenait un financement pour une Fondation Samuel Eto’o de vente d’articles dont elle ne pouvait pas sur le coup évaluer le montant, puisque c’est par les transferts réguliers d’importantes sommes d’argent que les transactions étaient effectuées. Elle avait reconnu un montant global de près de 25 millions Fcfa, pour ce qu’elle se souvenait des derniers transferts reçus en l’espace de quatre mois, entre octobre 2013 et janvier 2014, et qu’elle présentait comme si c’était des dépannages qu’elle avait reçus.
Ce à quoi à son tour Samuel Eto’o a confié à des journalistes que «lorsque j’ai commencé à lui réclamer des comptes, elle a voulu m’embrouiller en brandissant la rupture. Je lui ai dit que le problème ne se posait pas en ces termes, mais qu’elle fasse tout d’abord le point de ce qu’elle a reçu et de ce qu’elle a déjà réalisé pour rendre le projet concret. A cela s’ajoute une montre d’une valeur de 135 millions Fcfa qu’elle a prise chez moi». On comprend aisément que ses dernières sorties sont des montages communicationnels malheureusement mal orchestrés comme, c’était déjà le cas avec les journalistes à gage payés rubis sur ongle qui se sont dévoyés de leur mission.
A l’instar de celui qu’elle a reconnu avoir remis 5 millions Fcfa (voire dernière question interview du 2 juillet accordée au site koaci.com). Preuve s’il en faut que beaucoup d’argent circulent dans cette affaire ; que la manipulation aussi suit comme elle-même ne cesse de le rappeler comme des mises en garde à tous les journalistes qui l’ont rencontrée. Comme si, elle redoutait que ces derniers ne mangent à tous les râteliers. «Libre à vous de m’aimer ou me détester, mais soyez plus vigilant sur les manipulations des apprentis manipulateurs » dixit interview accordée au quotidien «Le jour». Et de poursuivre : «L’argent circule beaucoup de l’autre côté, pour faire croire que c’est moi la manipulatrice ». En décryptant ces deux interviewes, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait beaucoup de contre-vérités. Tout d’abord sur cette question de manipulation et de circulation d’argent.
II- Les contre-vérités
DANS L’INTERVIEW publiée par le site ivoirien Koaci.com, elle affirme : «Je n’ai pas d’argent à donner à un journaliste, je félicite tous ceux qui m’approchent pour avoir ma version des faits.» En début de la réponse à la même question, elle avoue : «Je vous avais dit que je ne peux pas tout déballer en une interview. J’ai versé des  larmes quand j’ai vu l’autre (Ndlr Chantal Marie Tchuilen, Dp de la Tribune de l’Est), faire son spectacle dimanche à la télévision (Ndlr Canal Presse du 29 juin 2014). Il a reçu 5 millions Fcfa de mes avocats pour un plan de communication. J’ai compris son retournement de veste, depuis qu’on lui demande les factures.»
Sur la question des photos pornographiques qui circulent sur le net, et celles où elle est en ébats avec une haute autorité de ce pays, elle  va nier leur existence :«J’aimerais bien les voir, ces photos ! … Plus sérieusement, des photos intimes de moi avec des personnalités de ce pays, il n’y en a pas ! C’est absolument faux ! ».
Seulement, après elle feindra avouer qu’elles existent avant de subtilement se débiner, tout en voulant faire porter le chapeau du commanditaire à son ex-copain. «Plus tard, quand j’ai raconté à Samuel que j’avais été félicitée pour mon travail, par (cette haute personnalité de la République), il a exigé que je fasse tout pour avoir des photos compromettantes de cet homme, pour qu’il les remette au Président. En disant voilà ce que les membres de votre gouvernement font avec ma copine. Je lui ai demandé, comment je pouvais le faire ? Il m’a dit  qu’il ne voulait rien savoir,il fallait que je me débrouille.»
Vraisemblablement elle se serait bien débrouillée qu’elle a rempli sa mission. Certainement aussi, ce serait le même commanditaire qui aurait exigé les photos de ces moments intimes avec la star de la musique du Congo démocratique, Faly Ipupa. Difficile de le croire, même pour le plus incrédule. Autres contradictions, ces sont ses explications sur l’origine et la diffusion des photos obscènes d’elle. Dans le quotidien, «Le jour », elle avoue que c’est de manière consentente et même par romantisme qu’elle se livrait à ces folies. «Vous savez, nous avons vécu sept années riches en expérience, sur tous les plans. Notre intimité a été ponctuée de découvertes et d’expérimentations ; je le répète, sur tous les plans. C’était notre façon à nous de ne pas tomber dans la routine et de maintenir la flamme.»
Mais dans l’interview sonore diffusée dans les radios de Douala et Yaoundé et celle publiée dans le site koaci.com, elle déclare une chose contraire : «Je dis qu’il est vicieux parce qu’il me forçait de participer à des séances de partouzes géantes et filmées, qu’il organisait avec ses amis. (Elle nous donne deux noms et parle des filles à Paris, Ndlr). Cet homme a des fantasmes et des pratiques sexuelles bien à lui. Il aime les expériences. Lors de ses ébats, il fait des photos, des vidéos. Il dit que ça le met bien, qu’il a besoin de ça, lors de ses matches. Ça  le stimule. C’est ça qui fait sa personnalité.»
Il reste que pour la circulation de ces photos sur internet, elle ne met pas de gang pour mettre en index son ex-copain. «Par contre, des photos intimes de moi, et même des vidéos existent bel et bien et c’est lui et lui (Ndlr Samuel Eto’o) seul qui les a». Et de poursuivre «Je le vis mal, très mal même ! Pire encore après la publication de mes photos. Je trouve cela inhumain. Heureusement, il y a des peines pour cela, et cette personne aussi grande, puissante ou forte qu’elle pense être, paiera pour cela. L’appareil judiciaire s’en charge.»
En revanche lorsqu’il s’agit de la question portant des manoeuvres de Samuel Eto’o visant à obtenir son licenciement comme majorette de Camair-Co au salon vip de l’aéroport international de Nsimalen, elle dit de lui qu’il est incapable de le faire. «Je ne suis pas sûre que ce monsieur l’ait dit. Ecoutez, je ne souhaite pas rentrer dans les polémiques, vous convenez avec moi qu’elles vont dans tous les sens.»
Comment est ce possible que quelqu’un qui ne puisse pas manoeuvrer pour votre licenciement peut aller jusqu’à chercher à vous détruire en publiant des moments d’intimité partagés avec lui. Et sur le déclenchement de cette affaire qui a pris les proportions inestimables, elle reconnait que «certes nous avions nos différends, mais il n’a jamais été pensé que ça se passerait ainsi. Il a déposé une plainte contre moi avant le Mondial (Le 27 mai dernier, ndlr), ce qui a entrainé cette arrestation musclée, la garde à vue et tout le reste». Et de poursuivre : «Néanmoins, j’ai tenu à ne jamais rien faire qui mettrait en lumière cette relation, histoire de ménager des sensibilités. Ma vie n’aurait pas été en danger, que je ne me serais exprimée.» Et on peut bien voir comme elle a tenue promesse.
Pourtant, en remontant l’affaire, il est établi qu’elle a été la première à déposer une plainte en Angleterre pour «bastonnade». Et aux dernières nouvelles, elle se serait envolée après la restitution de son passeport pour Londres afin d’accélérer cette procédure judiciaire. Et dire qu’elle n’est pas dans un complot avec tant d’argent engagé, il faut dire qu’elle s’est bâtie une fortune auprès de Samuel Eto’o pour lui témoigner tant d’ingratitude. Elle qui n’avait pas le probatoire et qui écumait les boites de nuit pour aguicher le plus offrant et maintenant parcours le monde, a un logis pour elle et sa veuve de mère et peut payer des journalistes, des avocats pour affronter celui qu’il qualifie de «puissant».
Certainement parce que comme elle se présente, elle a des «allures un peu rebelle, têtue, mais avec des points de vue très arrêtés. » pour le reste à chacun de se faire sa religion.
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