Mis à mal par les insidieuses accusations de son ex-copine Koah nathalie, le goléador des Lions indomptables n’a pas hésité à ester en justice pour dénoncer ce qui apparaît plutôt comme une savante cabale orchestrée à son encontre, au plus fort de la coupe du monde au Brésil.
C’est à ce titre que Samuel Eto’o a commis son conseil juridique afin de déposer une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre administratif contre ladite ex-copine pour les faits d’abus de confiance (détournement des sommes destinées à la création de la Fondation Samuel Eto’o) et pour vol d’une montre. Si ces motifs paraissent banaux à plus d’un titre, il n’empêche qu’ils mettent à nu le sombre dessein que nourrit malheureusement cette dernière à l’encontre de Samuel Eto’o.
Aussi peut-on aisément comprendre que le Procureur de la République commis pour diligenter cette affaire n’ait pas hésité d’assortir la convocation adressée à cette dernière de la mention «Enquête urgente et déferrement du suspect en cas d’indices concordants ».
Comme pour attester de la gravité des insinuations à l’encontre de Samuel Eto’o dont la notoriété aura été écornée au passage au point de dicter au même Procureur de la République, une interdiction de sortie du territoire camerounais à l’encontre de dame Nathalie Koah. Si d’aucuns voudraient y voir quelque trafic d’influence de la part du goléador, il n’en est rien tant il est constant que dame Nathalie aura reconnu les faits qui lui sont reprochés, même si tenant à en diluer la portée, elle n’a pas hésité de mettre la réception de la somme de Fcfa 30 000 000 des mains de Monsieur Kom alias Doudou sur le compte de «l’achat d’un véhicule personnel et autres dépenses». En somme, un dilatoire savant pour se soustraire à la justice.
Fort heureusement, au cours de l’audition de dame Nathalie Koah, en présence de son conseil, celui sur qui elle entendait fonder son argumentaire n’hésita pas à entériner la dévolution réelle des fonds mobilisés par Samuel Eto’o en clamant fort à propos que ces derniers étaient effectivement destinés, non pas à l’usage personnel de dame Nathalie Koah, mais plutôt à la fondation Samuel Eto’o, en vue de la création d’un magasin de vente d’équipements de sport de marque Puma et l’achat d’un véhicule de courses pour ledit projet.
Pire encore, en établissant de manière nette d’autres décaissements effectués par le goléador au profit de cette dernière dans le même cadre et matérialisés par divers documents bancaires produits par le conseil de ce dernier, il devient évident qu’elle entendait en fait faire chanter Samuel Eto’o, même si pour l’heure on ignore pour quel dessein. Et comme si cela ne suffisait pas, le cas de vol inhérent à la constatation de la disparition de sa montre de marque Rolex par le goléador est inéluctablement venue enfoncer celle qui entendait le faire chanter en ignorant que sa victime pouvait à tout moment produire la facture de cette valeur refuge.
A preuve, en reconnaissant tacitement la détenir par-devers elle, elle était loin de s’imaginer que ladite reconnaissance induit pour elle des faits aggravants que ne sauraient diluer son engagement à lui restituer ladite montre mais également du véhicule litigieux, des effets vestimentaires, des sacs et chaussures, en compensation des sommes reçues de Samuel Eto’o, pour défaut de liquidités conséquentes.
Chantage
Et quand bien même le goléador lui concéda quelque terrain d’entente en adhérant au protocole d’accord visant quelque règlement à l’amiable entre les parties, il reste constant qu’elle devra préalablement opérer une mutation de la carte grise du véhicule litigieux au nom du goléador non sans que le conseil de ce dernier consente à faire libérer dame Nathalie Koah, sous garants par Monsieur le Procureur de la République, lequel l’a déchargée dans la main courante avec la mention de se représenter le lundi à 7 heures.
Mais loin de s’y astreindre, Mlle Koah n’a pas jugé utile de se présenter au commissariat du 2e arrondissement pour son déferrement. Au lieu de cela, elle s’est plutôt répandue dans les média espérant les instrumentaliser contre le goléador en leur servant à l’occasion une copie du protocole d’accord entre les parties, question de disposer à l’encontre de Samuel Eto’o de quelque moyen supplémentaire de chantage. C’est le cas effectivement de le croire, tant il est constant que depuis décembre 2013, elle n’a pas hésité à brandir la menace de la publication de photos compromettantes de Samuel Eto’o sur la toile avec la complicité d’un certain Nkouanga Nkouanga Michael.
Mais de la plaignante qu’elle était, elle va malheureusement se retrouver comme complice de Sieur Nkouanga qui ne s’est guère offusqué de la dénoncer en lui attribuant la paternité de cette autre arnaque dont la victime toute désignée était encore Samuel Eto’o. Et quand bien même elle réussit la prouesse de se soustraire à la justice en présentant à l’occasion des excuses à sa victime assorties d’un engagement à se tenir coite par-devant le commissaire du 5e arrondissement de la ville de Yaoundé le 15 janvier 2014, elle entreprit néanmoins de récidiver, donnant la nette impression qu’elle est en fait une spécialiste de l’entourloupe.
Manipulations de l’opinion publique
Mise à l’étroit, elle croit s’en sortir en glissant dans une affaire de moeurs qui n’a pourtant pas lieu d’être. Manque de pot, les arguments qu’elle produit sont loin d’attester qu’il s’est affectivement agi de sexe en lieu et place des détournements des sommes perçues qui lui sont attribués. Et quand cela n’est pas suffisant, elle croit jouer sur la carte du trafic d’influence malveillant en évoquant au passage ses relations haut placées dans le sérail. Aussi en vient-on à se demander si tant il est vrai qu’elle peut compter sur lesdites relations, pourquoi ne les avoir pas approchées pour bénéficier de leurs largesses si davantage l’une desdites relations a pu lui offrir une montre Rolex et une somme Fcfa 3 000 000, lors d’une sortie officielle du Président de République à Garoua.
Toutes choses qui participent en réalité de quelque sauf-conduit, surtout qu’elle croit qu’il suffit de ne point répondre aux instructions d’un même Magistrat lui intimant la confrontation avec un témoin, en l’occurrence le fameux Doudou, pour avoir partie gagnée. Dans la foulée, sa victime est muée en bourreau quand elle déclare péremptoirement que c’est bien Samuel Eto’o qui aurait publié ses photos intimes sur la toile. Or, il est de notoriété que ce dernier se trouvait dans l’avion à destination du Brésil. Comme quoi, le mensonge a résolument de courtes jambes.
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