Paul Biya est rattrapé par sa mauvaise
gestion économique.
Il multiplie les structures budgétivores comme ELECAM, CONAC, SENAT et un nombre de ministères dépassant largement le nombre de ministères aux USA, la première puissance économique de la planète.
Il multiplie le nombre d'universités (usines produisant des produits qui n'ont pas un marché) formant des chômeurs.
Il nomme par décret de nombreux agents de l'Etat spécialisés dans la corruption, le détournement des deniers publics et la création des obstacles au développement d'un tissu d'entreprises camerounaises capables de competir à l'échelon mondial.
Les secteurs essentiels pour la création des richesses telles que l'Agriculture, l'industrie, le commerce et les services reçoivent la plus petite portion de son budget.
Le prix du carburant est un déterminant essentiel de la compétitivité dans la mesure où il affecte le cout de transport des matières premières et des produits finis.
Quand le Cameroun avait 7 millions d'habitants, il avait une raffinerie de pétrole. Avec plus de 22 millions d'habitants le Cameroun a toujours une raffinerie de pétrole.
Afin de baisser le cout du carburant Paul Biya devrait favoriser la création de plusieurs raffineries privées dont la concurrence entre elles devrait provoquer des innovations qui maintiennent les prix du carburant A un niveau compétitif.
En multipliant les structures budgétivores qui ne se soucient pas de bâtir une économie nationale solide, le gouvernement Camerounais scie lui-meme la branche sur laquelle il est assis.
On n'a jamais bâti une économie solide en vendant les matières premières pour nourrir les fonctionnaires.
Tous les pays développés et émergeants ont favorise l'émergence d'entrepreneurs qui créent des produits et des services vendus A travers le monde.
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