Voici comment les ivoiriens ont joué avec le feux lors du match Cameroun-Côte d'Ivoire

Dans un pays ou le ministre des sports en personne arrive à faire des déclarations sarcastiques du genre: 

«Quand Éléphant est là, Lion se fait tout petit… Vous verrez, le Cameroun sera battu. Allez le dire et après cette défaite, faites passer le score en boucle sur les chaines de télévision camerounaise» 

Et même à proférer des menaces à l'endroit des arbitres, dans des formules du genre: 

«L’arbitre de ce match dort ici à Abidjan. Et s’il s’amuse de nous faire perdre ce match, il va voir Ebola avant de partir» 


 Et quand en plus la presse s'y mêle, par des titres guerriers dans le style: 

- "Les éléphants sur le pied de guerre" 
- "ça passe ou ça casse" 
- kolo: "ce sera un combat sans merci" 
- Gradel: "il faut achever le travail" 
- Vieira: "Nous attendons les lions de pied ferme" 
etc... 

On aura fait croire au public, que leur équipe ne pouvait que battre le Cameroun. 

Comment ne pas comprendre dès lors une certaine déception des esprits abondamment surchauffés avant le match ? Avec tous les débordements en fin de match? 

On comprend que les autorités politiques comme la presse ivoiriennes se soient livré à un jeu digne des apprenti-sorciers. 

Comme qui, dirait, ils ont semé le vent, et en ont récolté LA TEMPÊTE 

Encore que le Cameroun aurait très bien pu battre la CIV une nouvelle fois sur leur stade, si seulement l'arbitre marocain n’était venu a leur secours, avec l'expulsion injustifiable du capitaine des LIC. 

Dieu merci, les lions eux sont saufs 

Et c'est ici que l'on peut apprécier l'une des qualités du public camerounais. 

Nous qui avons été éliminés notamment des CAN 2013 et 2012, sans que cela fasse des vagues...

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