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LE CAMEROUN : UN IMPORTANT GISEMENT DE MINERAIS par Emmanuel Bonde

Le Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a une partition majeure si non déterminante à jouer, dans la symphonie conçue par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, pour l’ensemble de l’économie nationale. Cette politique ambitieuse s’appuie fortement sur l’envol de l’industrie extractive minière, par le biais de l’élaboration des stratégies capables de conduire à un secteur minier mondialement compétitif, robuste, performant, créateur de richesse et de valeur ajoutée.

Cette vision du Chef de l’Etat s’adosse sur l’éloquence du potentiel minéral du Cameroun. A ce sujet, on estime que les informations sur le sol et le sous-sol sont connues à 40% environ. De façon sommaire, le Cameroun dispose d’un potentiel prouvé modeste en hydrocarbures, un peu plus important en Bauxite (près d’un milliard cent soixante millions de tonnes), de gaz naturel (deux cent milliards de mètres cubes), de fer (plusieurs millions de tonnes), de trois millions de tonnes de rutile, et de plusieurs tonnes d’or et de diamant. Plusieurs autres substances minérales ont été révélées à ce jour: calcaire, marbre, pouzzolane, de sable siliceux, sel, argiles, et eaux minérales pour ne citer que celles-là.


Parce qu’ils sont créateurs de richesses et valeurs, les projets miniers sont porteurs de beaucoup d’espoir, et sont de facto des projets leaders de la relance de la croissance économique à l’effet de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.

L’émergence de l’industrie extractive au Cameroun est catalysée par une volonté politique forte qui se traduit par les différents mouvements qui animent en ce moment ce secteur. C’est ainsi que des projets sont développés autour de ces ressources en vue de leur valorisation. Les plus avancés concernent notamment: le projet de fer de Mbalam qui est dans la phase terminale avec la signature de la convention minière entre le Gouvernement et Cam Iron. Le cap est désormais fixé vers la délivrance du permis d’exploitation par le Chef de l’Etat;

Le projet du diamant de Mobilong qui, après l’obtention de la licence d’exploitation est entré dans sa phase d’exploitation avec l’adhésion du Cameroun au processus de Kimberley suivi du lancement de l’exportation de ses diamants. Ce qui permet désormais au pays d’avoir la traçabilité de son diamant de la production à la commercialisation.

Le projet de Bauxite de Minim-Martap et Ngaoundal est également dans la phase des négociations. Le comité de suivi est à pied d’œuvre, et avec l’accompagnement des conseillers minier, financier et juridique la convention minière pourra être signée dans les brefs délais.

Le projet de Cobalt/Nickel/Manganèse de Lomié, après la première étude de faisabilité publiée, la société GEOVIC qui développe le projet est entrain de boucler le financement avec les différents partenaires en vue du démarrage du projet.

Les autres projets sont en phase de recherche en vue de la certification des réserves et de leur exploitation prochaine.

Les retombées de l’exploitation de nos minerais sont énormes en termes de revenus directs ou indirects à l’Etat. Les revenus directs sont liés aux diverses taxes et impôts tels que la taxe ad valorem et les taxes douanières. Les revenus indirects sont principalement dus au fait que l’Etat a la possibilité de disposer d’une participation à l’exploitation égale au maximum à 10%. En outre, les services liés à l’exploitation en termes de fourniture de pièces détachées et de travaux divers rapportent aussi des revenus liés à la taxation de ces services. L’apport cumulé de ces divers revenus constitue une augmentation notable des revenus prévisibles de l’Etat auxquels il faut ajouter de nombreux emplois et la construction d’infrastructures d’accompagnement.


La réforme du secteur minier engagée par le MINMEE, avec la collaboration de la Banque Mondiale a abouti à la promulgation de la loi N° 001 du 16 avril 2001 portant code minier et du décret N° 2002/648 PM du 26 mars 2002 fixant ses modalités d’application. Cette loi a été modifiée et complétée récemment par celle N° 2010/011 du 29 juillet 2010. Ce cadre réglementaire particulièrement incitatif, instrument dont l’adéquation à la promotion de nos                ressources minérales est évidente, a conduit à l’attraction des investissements dans le secteur de la mine dite «solide».
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